Fantastique et fantasy : les meilleures adaptations de romans au cinéma

Posté le 25 octobre 2023, par letournepage, dans Le coin cadeau

Game of thrones

*

90 % des adaptations de romans au cinéma sont de pitoyables long métrages qui trahissent le roman.

Et sur les 10 % qui restent, 9 % sont de simples décalques narratifs, une reprise de l’histoire, mais sans le style. Heureusement, il reste ce précieux 1%. Des films qui, d’un bon, d’un excellent roman, ont fait un bon, un excellent film. Pour vous aider à les identifier, j’ai préparé une série de sélections thématiques de romans et de films à découvrir.

Vous trouverez ci-dessous la liste thématique consacrée aux grands romans fantastiques et fantasy ainsi qu’à leurs adaptations cinématographiques. Cette liste est  classée par ordre chronologique remontant du présent vers le passé (c’est la date du film qui est prise en compte).

Sous une présentation des couvertures des œuvres (si vous cliquez dessus, vous accéder au site qui vous permet de les acheter), vous trouverez une présentation succincte du film et du livre. Juste en dessous, la 4ème de couverture du livre (Le pitch) et, si une critique du livre existe sur Le Tourne Page (c’est généralement le cas), les premières paragraphes de cette critique (Mon avis).

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Fantastique et fantasy : le meilleur des romans au cinéma

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Frankenstein

Frankenstein – James Whale (1931)

Acteurs : Boris Karloff, Colin Clive

Mon avis : Autant on peut trouver plusieurs version remarquables de Dracula, autant le Frankenstein de James Whale n’a jamais dépassé, ni même égalé, grâce à une mise en scène expressionniste merveilleuse et à l’interprétation de Boris Karloff.

Jamais dépassé ? C’est une façon de parler, car je trouve la « suite » du film, La fiancée de Frankenstein, encore plus admirable !

Frankenstein, livre de cauchemars pour Halloween

Frankenstein – Marie Shelley (1818)

Folio SF – 336 pages – 4.80 €

Le pitch : A la suite d’une manipulation scientifique hasardeuse, Victor Frankenstein parvient à « animer la matière inerte » et crée un nouvel homme. Mais, horrifié par sa créature, il l’abandonne.

Livré à lui-même, rejeté par tous ceux qu’il croise, le monstre, plein de haine, se révolte contre celui qui lui a donné la vie.

Dans ce terrifiant roman qui mêle le gothique, le fantastique et la science-fiction, Mary Shelley peint un être aussi effrayant que touchant, qui aspire désespérément à se rapprocher des hommes…

Mon avis : Le Frankenstein de Mary Shelley fait certainement partie des romans qui, dans l’histoire littéraire, ont véhiculé le plus d’images, de fantasmes, nourri le plus l’imagination des lecteurs et inspiré celle des auteurs. Pourtant, aujourd’hui, ce livre fondamental, dans le sens propre du terme, est très peu lu. Raison la plus souvent invoquée ? C’est un bouquin d’horreur désuet, au style démodé. Rien n’est plus faux.

Sans Frankenstein de Shelley, sans Dracula de Bram Stoker, et sans les Nouvelles d’Edgar Poe, la littérature contemporaine ne serait pas la même. Ces auteurs ont, à eux trois, créé des mythes, inventé un genre, défini des règles. Frankenstein, c’est l’invention de la créature qui échappe à son démiurge et c’est le déni de la mort, qui devient réversible.

A la (re, re, re) lecture de ce roman, j’ai été frappé par la complexité et la modernité de sa construction, agencement subtil de roman épistolaire et de récit à plusieurs voix qui en inspirera plus d’un par la suite. Tout le monde oublie que Mary Shelley l’a écrit en 1818, vingt ans après Dracula, alors que le roman moderne commençait à peine à prendre son essor !

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Dr Jekyll & Mr Hyde – Robin Mamoulian (1932)

Acteurs : Frédéric March, Miriam Hopkins

Dr Jekyll & Mr Hyde – Victor Fleming (1941)

Acteurs : Spencer Tracy, Ingrid Bergman, Lana Turner

Mon avis : Deux versions classiques du même roman.

J’ai une grosse préférence pour le film de Fleming à la distribution étincelante, grâce notamment à Spencer Tracy dans le rôle titre .

L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde

L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde – RL Stevenson (1886)

Le livre de poche – 112 pages – 4.90 €

Le pitch : Lors d’une promenade nocturne dans les rues brumeuses de Londres, Utterson, notaire de son état, apprend que son vieil ami le Dr Jekyll a signé un chèque de dédommagement à la place d’un certain Mr Hyde qui avait bousculé une jeune fille.

Troublé par cette nouvelle, Utterson se plonge dans le testament de son ancien camarade d’études qui stipule qu’en cas de décès ou de disparition d’une durée supérieure à trois mois, tous ses biens devront aller à son  » ami et bienfaiteur Edward Hyde « .

Ce document inquiète le notaire. D’abord parce qu’il ignore tout de ce Mr Hyde, ensuite parce que ce dernier commence à être associé à un monstre imprévisible et répugnant. Utterson va alors enquêter sur le lien qui peut unir le Dr Jekyll et Mr Hyde. Mais il est loin d’imaginer les révélations macabres qui l’attendent.

Mon avis : Le cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde est certainement un des récits les plus adaptés de l’histoire de la littérature : télévision, cinéma, BD, elles se comptent par dizaines, en incluant certaines parodies dont la plus célèbre (et la plus réussie) est sans conteste Dr Jerry and Mister Love, de Jerry Lewis.

C’est dire l’importance de l’oeuvre : en écrivant cette très longue nouvelle, Stevenson ne devait pas imaginer une seconde qu’il touchait à à un thème à la portée universelle !

L’histoire est universellement connue, je vous laisserais donc lire simplement le pitch, pour me concentrer sur deux points essentiels :

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Alice Au Pays Des Merveilles

Alice au pays des merveilles – Walt Disney (1951)

Mon avis : Malgré les nombreuses adaptations en film « réel », le long métrage de Disney reste de loin le meilleur.

Visuellement impeccable, il capte aussi en partie l’aspect surréaliste du roman.

Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles – Lewis Carroll (1865)

Le livre de poche – 160 pages – 4.95 €

Le pitch : Assise dans l’herbe un jour d’été, Alice voit passer un lapin blanc qu’elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire et magique. Au cours de cet étrange voyage, elle rencontre des personnages incongrus : des homards qui dansent, un chat qui apparaît pour s’évanouir, une chenille qui fume, ou encore une Reine de Cœur qui veut couper la tête de tout le monde.

Mon avis : Un des plus grands textes de la littérature mondiale, tout simplement (avec son complément, De l’autre côté du miroir).

Générateur d’interprétations psychanalytiques, de controverses, d’adaptations et d’exégèses incessantes depuis sa parution, il y a un demi-siècle, le chef-d’oeuvre fantastique de Lewis Carroll est tout simplement admirable. Et, quoi qu’il en soit, surtout pas un simple livre pour la jeunesse !


Dracula – Francis Ford Coppola (1992)

Acteurs : Gary Oldman, Winona Rider, Keanu Reeves, Anthony Hopkins

Mon avis : Même si le Dracula de Tod Browning avec Bela Lugosi, en 1931, reste un chef-d’œuvre absolu du cinéma, j’ai une grosse faiblesse pour la version de Francis Ford Coppola, une autre réussite incroyable.

NB : deux adaptations parfaitement réussies à 60 ans d’intervalle ? Voilà sans doute un exemple unique dans l’histoire du roman adapté au cinéma !

Dracula

Dracula – Bram Stoker (1897)

Babelio – 602 pages – 12.70 €

Le pitch : Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie afin d’y négocier avec un certain comte Dracula l’achat d’une propriété en Angleterre. Il ne tarde pas à découvrir l’effroyable secret de son hôte, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang -et le jeune homme devient son prisonnier.

Le comte Dracula part pour l’Angleterre, où il choisit pour première victime Lucy, amie de Mina, la fiancée de Jonathan, avant de s’attaquer à Mina elle-même.

Mon avis : Il ne faut jamais hésiter à relire les chefs-d’oeuvre de son enfance de lecteur. On risque, parfois, bien entendu, d’être déçu, la mémoire magnifiant souvent les impressions du passé. Mais heureusement, cette relecture n’est souvent qu’une confirmation de la qualité de l’oeuvre.

C’est le cas pour le roman fondateur du mythe du vampire, dont l’impressionnante modernité de conception saute aux yeux écarquillés (de peur !) du lecteur.

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Game of Thrones

Game of thrones – Timothy Van Patten (2011 à 2018)

Acteurs : Emilia Clarke, Peter Dinklage

Mon avis : Comme tout le monde le sait, la série est vraiment magnifique tant qu’il s’agit d’une adaptation des romans de George R.R. Martin, et complètement ratée lorsque les producteurs se sont mis à improviser la fin de l’histoire !

Le trône de fer - L'intégrale T1

Le trône de fer – Intégrale T1 à 5 –

George R.R. Martin (1996 à 2012)

Editions Pygmalion – 1 044 pages (T1) 23.00 €

Le pitch : Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…

En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.

Mon avis : Lorsque j’ai entamé la lecture de Le trône de fer, au tout début du millénaire, seuls neuf des quinze (ou plutôt trois des cinq volumes, voir plus bas) de la saga étaient parus, et les romans et le titre original, A Song of Ice and Fire (Un chant de glace et de feu) connus des seuls initiés. Quant au projet d’une adaptation (intitulé Game of thrones), il était encore dans les limbes.

Ce roman de fantasy m’avait été conseillé par un de mes amis, grand lecteur, alors que je sortais de la lecture enthousiaste d’une autre saga fantasy, L’assassin royal. Il m’avait alors dit : tu verras, Le trône de fer, c’est autre chose, c’est du costaud !.

Aujourd’hui, avec le recul, je pense qu’il était en dessous de la vérité : par l’ampleur de son récit et de son imagination, la multitude de thèmes et de personnages abordés, mais aussi par la qualité de son écriture, je pense que l’on doit placer cette série au niveau, si ce n’est devant la référence absolue en ce domaine : Le seigneur des anneaux.

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Harry Potter à l'école des sorciers

Harry Potter à l’école des sorciers– Chris Colombus (2001)

Acteurs : Daniel Radcliffe, Emma Watson

Mon avis : Quel plaisir de suivre l’adaptation de la saga de J.K. Rowling !

Du début jusqu’à la fin de la série des huit films, c’est un enchantement à la hauteur du chef-d’œuvre de l’auteure anglaise la plus vendue au monde.

Harry Potter à l'école des sorciers

Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling (1997)

Folio junior – 320 pages – 8.70 €

Le pitch : Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l’attend depuis toujours.

Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure donc sa naissance et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ?

Mon avis : 1er tome de la saga Harry Potter. Ce petit roman (beaucoup plus court que les suivants) pose le décor de ce qui va devenir l’univers Harry Potter. Univers : il n’y a pas d’autres mots, tant le génie créatif de J.K. Rowling est parvenu, au fil des années, à faire surgir de nulle part un monde incroyablement complexe et cohérent !

Le lecteur découvre dans ce premier volet le héros et sa « famille » (si on peut qualifier de famille les infâmes personnages qui la compose !). Il le suit lors de son entrée à Poudlar, avec la découverte des très nombreux personnages qui vont faire le succès universel (totalement justifié) de la série.

Harry Potter sera, a n’en pas douter, considéré dans un avenir lointain comme un des meilleurs livres jamais écrits pour les enfants, notamment grâce à la quasi-intemporalité de son univers.

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Rosemary's Baby

Rosemary’s baby  – Roman Polanski (1968)

Acteurs : Mia Farrox, John Cassavetes

Mon avis : Une étonnante adaptation de Roman Polanski, tournée juste après Le bal des vampires.

Ambiance malsaine, claustrophobie : on n’est pas très loin de son second film, le remarquable Répulsion.

Rosemary's baby

Rosemary’s baby – Ira Levin (1967)

Pavillons poche – 368 pages – 9.50 €

Le pitch : Un cinq pièces au Bradford en plein coeur de New York, quel bonheur pour un jeune couple ! Rosemary et Guy n’en reviennent pas. Les jaloux disent que l’immeuble est maudit, marqué par la magie noire, que le sinistre Marcato y habita, que les soeurs Trench y pratiquèrent des sacrifices immondes…

Peu de temps après l’arrivée de Rosemary, une jeune fille se jette par la fenêtre. Une étrange odeur règne dans les appartements. Quant aux voisins, leurs yeux sont bizarres, leurs prévenances suspectes. Guy lui-même change, et sa jeune femme, poursuivie par des rêves atroces, lutte en vain contre une terreur grandissante. Que deviendra, dans ces conditions, le bébé de Rosemary…?

Mon avis : Vous croyez que Stephen King est définitivement le meilleur auteur fantastique de ces dernières décennies ? Ah ! Ah ! Pauvres mortels ! Il serait temps de vous plonger dans ce roman fabuleux, écrit par Ira Levin, cet important auteur passé en France un peu à côté de la postérité, pourtant largement méritée (voir par ailleurs ma critique d’Un bonheur insoutenable) !

Est-ce mieux que S. King ? Non, mais c’est aussi accompli que certains de ses meilleurs romans fantastiques.

Mais, allez-vous me dire, vous avez déjà vu l’adaptation cinématographique de Roman Polanski !… Certes, et cette adaptation, fidèle, est remarquable. Mais elle ne vaut pas le roman dont elle est tirée, qui est un petit-chef-d’oeuvre de perversité et de manipulation psychologique.

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Ça (2 films) – Andy Muschietti (2017)

Acteurs : Bill Skarsgard, Jaeden Lieberher

Mon avis : Le premier volet de l’histoire est une franche réussite.

Le second, qui se déroule lorsque les héros du premier film sont devenus adultes, est un gros cran au dessous.

ça

Ça (2 tomes) – Stephen King (1986)

Le livre de poche – 1 436 pages – 17.50 €

Le pitch : Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du club des ratés, comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…

Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.

Mon avis : Les deux tomes du chef d’oeuvre de Stephen King (ici, les deux tomes se justifient, car le roman est énorme, plus de 3 millions de signes !).

Il est assez curieux de voir que, chez tous les fans de King, une très large majorité d’entre eux se rejoignent pour considérer ce livre comme le sommet de sa carrière, alors que sa bibliographie ne manque pas de livres remarquables.

Une telle unanimité est un signe qui ne trompe pas : courrez lire Ça, vous ne vous en remettrez jamais ! Alors, pourquoi un chef-d’œuvre ?

La raison la plus évidente semble être la capacité unique de Stephen King a faire ressentir à ses lecteurs les peurs primales et, parmi elles, les plus terrifiantes, celles de l’enfance.

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Entretien avec un vampire

Entretien avec un vampire – Neil Jordan (1994)

Acteurs : Tom Cruise, Brad Pitt

Mon avis : Un film assez étonnant, marqué par la présence de deux acteurs formidables alors encore tout jeune.

Il s’agit d’une adaptation très libre du roman d’Anne Rice, à laquelle il ne cherche pas à se confronter, c’est peut-être pour cela que le film est réussi, malgré une esthétique années 90 qui, je trouve, n’a pas trop bien vieillie

Entretien avec un vampire

Entretien avec un vampire – Anne Rice (1976)

Pocket – 448 pages – 8.10 €

Le pitch :  À San Francisco, un journaliste se fait approcher une nuit par un homme se prétendant être un vampire et disposé à lui livrer l’histoire de sa « vie ». Jeune propriétaire terrien vivant en Louisiane à la fin du XVIIIe siècle, Louis est un homme dépressif rongé par la culpabilité depuis la mort de ses proches. Un soir, il est approché par Lestat, une puissante créature, qui le transforme en vampire. Mais Louis n’accepte pas cette nouvelle condition et refuse de tuer des humains pour survivre.

Après quelques années de vie commune sur la plantation de Louis, les deux vampires quittent la Louisiane pour échapper à une révolte d’esclaves ayant percé leur vraie nature. Ils s’installent alors à la Nouvelle-Orléans où Louis se met à imaginer sa vie loin de Lestat qu’il déteste. Ce dernier, ne voulant pas que son compagnon le quitte, transforme Claudia, une jeune enfant de cinq ans, pour que Louis reste à ses côtés.

Mon avis : Avec Entretien avec un vampire, Anne Rice entamait en 1974 une saga, Les chroniques des vampires, qui allait revisiter de fond en comble le mythe du vampire initié en littérature par le Dracula de Bram Stoker trois quarts de siècle plus tôt.

Cette saga s’achèvera, dix tomes plus tard :  le fruit d’une réussite exemplaire.

Porté à l’écran en 1994, ce roman va en effet remporter un invraisemblable succès à travers le monde. Ce succès qui sera à l’origine d’un véritable déferlement – un tsunami ! – de romans sur le mythe du vampire, deviendra même un genre littéraire à part entière !

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Les oiseaux

Les oiseaux – Alfred Hitchcock (1963)

Acteurs : Rod Taylor, Tippi Hedren

Mon avis : Un film un peu à part dans la carrière d’Alfred Hitchcock, puisqu’il s’appuie sur un thème clairement fantastique, alors que son terrain de jeu est et restera le thriller.

Les nombreuses scènes avec les oiseaux sont techniquement très réussies.

Les oiseaux

Les oiseaux – Daphné du Maurier (1952)

Le livre de poche – 345 pages – 7.10 €

Le pitch : Au cœur de la nuit, le vent d’est cingle la falaise. Entre deux rafales, des nuées d’oiseaux cognent aux vitres. Mais ce n’est pas la peur qui les précipite avec une telle force vers le monde des hommes…

On retrouvera ici – et pas moins terrifiant – le récit qui inspira son chef-d’oeuvre au maître de l’angoisse, Alfred Hitchcock. Dans les autres nouvelles de ce recueil, l’horreur se fait plus insidieuse, le fantastique à peine étranger au réel. Il suffit d’un pommier à forme étrangement humaine, ou d’une ouvreuse de cinéma qu’un jeune mécanicien a envie de suivre après la séance…

Et la grande romancière anglaise, auteur de Rebecca et L’Auberge de la Jamaïque, nous entraîne vers le mystère à petits pas, à petites touches, au gré d’une écriture subtile, singulièrement moderne.

Mon avis : Avec les décennies qui passent, le nom de Daphné du Maurier s’éloigne de la plupart des mémoires (allez interroger un moins de 30 ans sur ce nom, vous serez bien déçu…) mais, pour les amateurs de littérature, il continue de grimper au panthéon des grands auteurs britanniques du XX° siècle ! Quoiqu’il en soit, les nombreuses adaptations de ces romans au cinéma, comportant plusieurs chefs-d’oeuvre, permettent de garder une trace de la romancière dans l’histoire.

Jugez un peu, rien que ce bon vieil Alfred nous a laissé La taverne de la Jamaïque (1939), Rebecca (1940) et… Les oiseaux (1963) !

Pourtant, il y a bien loin du fameux film d’Hitchcock avec ces horribles oiseaux, à la nouvelle éponyme qui ouvre le recueil de Daphné du Maurier. En fait, la nouvelle d’une cinquantaine de pages est bien plus effrayante que le film !

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Je suis une légende – Martin Scorsese (2007)

Acteurs : Will Smith

Mon avis : La version de 1971 avec Charlton Heston était particulièrement réussie, mais j’avoue avoir un faible pour celle-ci, même si le scénariste a prit une grande liberté avec le récit de Richard Matheson puisque les monstres, ici, ne sont plus des vampires mais des zombies.

Film à l’ambiance franchement malsaine et à la fin terrifiante…

Je suis une légende, livre de cauchemars pour Halloween

Je suis une légende – Richard Matheson (1954)

Folio SF – 240 pages – 7.20 €

Le pitch : Comme vous, il croyait que les vampires ne hantaient que les mythes de l’Europe centrale et la littérature d’épouvante. Comme vous, il se trompait. Il est aujourd’hui l’ultime survivant d’une étrange épidémie qui a fait subir à l’humanité une mutation irréversible : le virus qui contraint les hommes à se nourrir de sang les empêche aussi de mourir tout à fait et les oblige à fuir les rayons du soleil.

Ainsi, chaque jour, Robert Neville doit organiser sa survie et chaque nuit subir les assauts des demi-morts affamés. Mais l’horreur atteint son paroxysme lorsqu’il doit résister à l’appel suppliant de la femme qu’il aime…

Mon avis : La première fois que j’ai lu ce petit chef-d’oeuvre (petit par la longueur, immense par la qualité), je devais avoir douze ans, il m’a hanté des nuits et des nuits, des cauchemars épouvantables.

L’histoire est terrifiante, et le propos universel (qu’est-ce que l’homme ?). La preuve : on n’arrête pas de l’adapter au cinéma (la version avec Will Smith est étonnamment intéressante, bien que non fidèle à bien des égards) et les idées qu’il contient ont été pillées maintes et maintes fois par les scénaristes de ces vingt dernières années.

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World war Z

World War Z – Marc Forster  (2013)

Acteurs : Brad Pitt

Mon avis : Le roman de Maw Brooks étant inadaptable à l’identique, Marc Forster en a fait quelque chose de totalement différent, un film à grand spectacle franchement réussi.

Les scènes de panique apocalyptiques sont tellement impressionnantes que vous ne risquez pas de les oublier de sitôt !

World war Z

World War Z – Max Brooks (2006)

Le livre de poche – 544 pages – 8.90 €

Le pitch : La guerre des Zombies a eu lieu, et elle a failli éradiquer l’ensemble de l’humanité.

L’auteur, en mission pour l’ONU – ou ce qu’il en reste – et poussé par l’urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d’âmes jusqu’aux coins les plus inhospitaliers de la planète.

Il a recueilli les paroles d’hommes, de femmes, parfois d’enfants, ayant dû faire face à l’horreur ultime. Jamais auparavant nous n’avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l’existence de la survivance humaine au cours de ces années maudites.

Mon avis : Une fois de plus, nous voilà confronté au problème d’une adaptation cinématographique qui cannibalise (en l’espèce, c’est vraiment le cas de le dire !) complètement la notoriété d’un excellent livre, au point que la plupart des gens ignore même que le livre a existé.

Avec Worl War Z, que vous ayez aimé, ou détesté le film, même conseil : oubliez-le aussi vite ! Car à part quelques scènes évoquées, de-ci de-là, il n’a rien à voir avec le roman.

Roman ? Le terme paraît peu approprié puisque Max Brooks (oui ! Le fils de Mel ! Incroyable, non, c’est comme si le fils de Groucho – Marx, également ! – se lançait dans une série sur les vampires ?!) est construit comme un travail documentaire qui, sur le principe, pourrait être écrit par un historien ou un journaliste

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La maison des damnés – John Hough (1973)

Acteurs : Andy McDowall

Mon avis : Un film d’horreur « à l’ancienne », qui vaut surtout par son climax, vraiment angoissant.

La maison des damnés

La maison des damnés – Richard Matheson (1971)

J’ai lu – 349 pages – 6.20 €

Le pitch : Parce qu’il sent venir la mort et veut savoir si la survie est ou non une réalité, Deutsch fait appel au physicien et parapsychologue Lionel Barrett. Deutsch a acquis, dans l’État du Maine, la maison Belasco — abandonnée depuis trente ans et fatale à tout visiteur : la maison des damnés. A Barrett de percer le mystère du fantôme de Belasco. Deux spirites, un homme et une femme, accompagneront Barrett.

Et les visiteurs découvrent une demeure qui vibre encore de tous les meurtres et de toutes les profanations dont elle a été le théâtre, une demeure qui métamorphose et « possède » ceux qui osent franchir son seuil. Dans une atmosphère de cauchemar et d’orgie s’engage une lutte atroce…

Mon avis : Quant on aime Richard Matheson, le maître absolu du fantastique (n’en déplaise aux amateurs de Stephen King – dont je fais partie – qui n’est, après tout, qu’un de ces disciples !), impossible de passer à côté de ce roman, modèle absolu du genre.

Certains lecteurs pourraient, sans doute, trouver que ce texte au scénario dense, serré comme un expresso napolitain, manque d’originalité, tant il entre en résonance avec les multiples films de maison hantée tournés au cours des cinquante dernières années.

Ce serait pourtant une erreur d’appréciation formidable car c’est au contraire le présent roman qui a inspiré l’intégralité des films de maison hantée ! La maison des damnés est le roman fondateur du genre, celui sans qui il ne serait sans doute pas devenu ce qu’il est…

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La belle et la bête

La belle et la belle – Jean Cocteau (1946)

Acteurs : Jean Marais, Josette Day

Mon avis : Vous aimez la version animée de Walt Disney ? Moi aussi, une petite merveille !

Mais avouez que le chef-d’oeuvre en la matière, c’est quand même le film de Jean Cocteau, un véritable bijoux de poésie aux images incroyables (qui m’a fait une peur bleue quand j’étais petit) et intemporelles !

La Belle et la Bête

La belle et la bête – Mme Leprince de Beaumont (1756)

Le livre de poche – 120 pages – 2.80 €

Le pitch : Pour sauver son père, menacé de mort par une affreuse Bête, la Belle accepte de se sacrifier.

Prisonnière dans le château de la créature, elle découvre un univers merveilleux où, sous des dehors monstrueux, se cachent d’aimables princes..

Mon avis : Un conte merveilleux qui date, mine de rien, de… 1756.


La ligne verte

La ligne verte – Frank Darabont (1999)

Acteurs : Tom Hanks

Mon avis : L’adaptation extrêmement fidèle (et émouvante) du roman de Stephen King est tout simplement… admirable.

C’est aussi un des meilleurs rôles de Tom Hanks, qui en a pourtant un sacré nombre à son actif.

La ligne verte – Stephen King (1996)

Le livre de poche – 512 pages – 9.70 €

Le pitch : Octobre 1932, pénitencier d’État, Cold Mountain, Louisiane. Le bloc E, celui des condamnés à mort, reçoit un nouveau pensionnaire : John Caffey rejoint ceux qui attendent de franchir la ligne verte pour rencontrer la chaise électrique, Miss Cent Mille Volts.

Mais Caffey n’est pas comme les autres. D’accord, on l’a retrouvé auprès des cadavres ensanglantés de deux petites filles, mais il est étrangement absent. Jusqu’au jour où Paul, le gardien-chef, tombe malade et alors une terrible vérité semble s’esquisser. Qui est ce prétendu meurtrier aux pouvoirs étranges ?

Mon avis : Un livre un peu à part dans la bibliographie de Stephen King. Tout d’abord, de par son mode de diffusion : King l’a fait paraître dans un premier temps en six volumes, chacun de la longueur d’une très longue nouvelle (Editions Librio en France).

Ensuite, parce que c’est un de ses rares romans accessible, d’une certaine façon, à (presque) tous, au delà du public traditionnel de l’auteur, amateur de fantastique et d’horreur. Car au-delà du filigrane fantastique, c’est avant tout un livre qui touche à l’humain.

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