Astérix aux jeux olympiques

René Goscinny & Albert Uderzo

Hachette Astérix

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Le pitch

Faire la fête et laminer ses adversaires : voilà bien ce que les gaulois préfèrent. Et lorsqu’ils apprennent que les Romains du camp d’Aquarium s’entraînent pour représenter Rome aux prochains jeux olympiques, ils n’ont qu’une envie : y participer eux aussi !

Astérix et ses amis se voient déjà vainqueurs, mais leur affaire se complique : la potion magique relève du dopage et est par conséquent formellement interdite. La palme du vainqueur s’éloigne. A moins que…

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Astérix aux jeux olympiques

Mon avis

12ème album de la série Astérix et Obélix, publié en 1968 (la même année que Le bouclier arverne).

On est toujours dans la période de la saga bénie des dieux, qui perdurera jusqu'en 1973 avec Astérix en Corse.

René Goscinny s'éclate comme jamais, avec des personnages tellement installés qu'il peut jouer à merveille, comme il adore le faire, sur une multitude de running gags qui reposent sur leurs défauts respectifs.

Comme souvent, l'histoire débute dans le village gaulois, pour s'en affranchir ensuite, nos héros partant en voyage.

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Astérix aux jeux olympiques

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Deux particularités, cependant.

La première, c'est la durée de l'épisode initial : 14 planches se déroulent at home, soit le tiers de l'album.

Il faut dire que Goscinny tient une forme olympique (!) et que les gags fusent dans tous les sens.

Le meilleur ? Celui à rebondissements de la soupe aux champignons, que je vous laisse (re)découvrir.

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Astérix aux jeux olympiques

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La seconde surprise, c'est que, exceptionnellement, c'est tout le village gaulois qui part en voyage.

Enfin... tous les hommes !

L'occasion pour l'auteur de passer au laser les tors et les travers des touristes français lorsqu'ils se déplacent à l'étranger (on est en 1968, en plein développement du concept Clud Med !), et des supporters lorsque qu'ils se lancent dans la défense chauvine de leurs héros.

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Astérix aux jeux olympiques

Planche 37 encrée

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L'album est totalement hilarant, les grecs ont un profil superbe, et la scène avec Agecanonix ivre absolument fabuleuse (Agecanonix : "J'ai rajeuni Hips de dix ans"; Astérix : "Eh bien, ça te fait quatre-vingt trois ans et tu devrais être au lit !").

Quant au dessin, il est clair qu'Uderzo se fait particulièrement plaisir en dessinant avec sa maestria habituelle les monuments grecs.

On a même droit à une planche presque complète sur la description du site d'Olympie !

Indispensable, par Toutatis !

   

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