[Idées lecture] Les grands prix Nobel de littérature

Posté le 19 juillet 2023, par letournepage, dans Le coin cadeau

Prix Nobel

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Pas de prix Nobel de littérature décerné en 2018 pour cause de scandales multiples : viols, luttes d’influence, démissions en cascade de membres du comité, tout cela à cause d’un français !…

Puis, le 10 octobre 2019, deux prix décernés d’un coup, l’un pour l’année en cours et – pourquoi pas – un en rattrapage pour 2018 ! Quand au prix 2021, n’a-t-il pas été remis à un auteur turc au nom difficilement prononçable, Abdulrazak Gurnah, dont beaucoup de grands lecteurs n’ont jamais entendu parler !

Décidément, le comité Nobel ne sait plus quoi inventer pour se faire remarquer; rappelez-vous, juste avant : le prix Nobel de littérature 2016 attribué à Bob Dylan….Certains ne s’en sont pas encore remis ! Incroyable, allez-vous me dire ?

Quoique… ce n’est pas la première fois que le prix couronne un poète : Gabriela Mistral (1945), Saint-John Perse (1960), Eugénio Montale (1975), Seamus Heaney (1995), Tomas Tranströmer (2011), par exemple… Alors, n’hésitez pas à réécouter Bob Dylan (même si, pour ma part, je trouve que la voix n’est pas au niveau de l’écriture !…).

Mais toute ces tempêtes dans un verre d’eau, voici l’occasion de revenir sur quelques grands prix Nobels du temps passé, à revisiter et à offrir autour de soi. Car, malgré leurs noms prestigieux, certains méritent d’être lus ou redécouverts (et même si de nombreux resteront à juste titre dans l’oubli)…

Voici une douzaine d’auteurs qui ont marqué l’histoire de la littérature du XX° siècle et qui ont aussi été couronnés pour l’ensemble de leur œuvre.

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Des prix Nobel à (re)découvrir…

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Rudyard Kipling (1865-1936)

Prix Nobel de littérature 1907

Histoires comme ça , une mine d’inspiration pour le cinéma du XX° siècle (vive Le livre de la jungle !) est un recueil de contes merveilleux, à offrir aux petits… et aux grands !

Les onze courtes histoires qui composent ce recueil ont été écrites par Rudyard Kipling à la toute fin du XIX° siècle pour sa fille Joséphine, qui mourut peu après d’une pleurésie. Il s’agit d’un chef-d’oeuvre absolu, dont l’influence sur la littérature enfantine se fit sentir tout au long du siècle.

Ces contes s’adressent en effet directement à l’enfant, en utilisant un style poétique tout à fait étonnant et donnant la part belle aux répétitions dans la formulation, comme dans une chanson scandée, reprise par la suite par tant d’auteurs…

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Les ouvrages de Kiplingpour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne s’est jamais démenti, notamment Le Livre de la jungle (1894), Le Second Livre de la jungle (1895), Histoires comme ça (1902), Puck, lutin de la colline (1906).

Il est également l’auteur du roman Kim (1901), de poèmes (Mandalay (1890), Gunga Din (1890), et Tu seras un homme, mon fils (1910) sont parmi les plus célèbres) et de nouvelles, dont L’Homme qui voulait être Roi (1888) et le recueil Simples contes des collines (1888).

Il a été considéré comme un « innovateur dans l’art de la nouvelle », un précurseur de la science-fiction, et l’un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse.

Son oeuvre manifeste un talent pour la narration qui s’est exprimé dans des formes variées. De la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, Kipling est resté l’un des auteurs les plus populaires de la langue anglaise.

En 1907, il est le premier auteur de langue anglaise à recevoir le prix Nobel de littérature, et le plus jeune à l’avoir reçu (à 42 ans). Par la suite, il a refusé d’être anobli.


Babbitt

Sinclair Lewis (1885-1951)

Prix Nobel de Littérature 1930

Ce qui fait toute la qualité de Babitt, ce roman étonnant, c’est la capacité de l’auteur a décrypter son époque, la civilisation dans laquelle il vit, et à passer le tout au laser de son analyse critique.

C’est souvent cruel, incroyablement actuel (rien n’a changé depuis un siècle, si ce ne sont les outils de notre vie quotidienne), mais aussi, surtout d’une drôlerie acide et impitoyable (on rit beaucoup).

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Les romans de Sinclair Lewis sont à la fois des chroniques naturalistes de la société américaine moderne, de ses « petites villes » (small town), de sa classe moyenne aisée, et une peinture satirique de sa monotonie, de sa vulgarité affairiste et consumériste, de sa bigoterie et de son hypocrisie. Les caricatures dévastatrices de Lewis, bien que compréhensives, ont suscité de violentes polémiques.

En 1930, il fut le premier Américain à recevoir le prix Nobel de littérature. Ce prix récompense tout particulièrement Babbitt (1922), l’un de ses romans les plus connus, dont le nom est devenu un mot du langage courant. Il est également l’auteur de Main street (1920), Arrosmith (1926), Elmer Gantry (1927).


La Dynastie des Forsyte - Version intégrale

John Galsworthy ()

Prix Nobel de Littérature 1932

L’histoire des Forsythe est, à mon avis, la plus belle saga romanesque de toute la littérature anglaise. Le premier cycle (celui qu’il faut absolument découvrir) est composé de trois longs romans – et deux nouvelles intercalées- comportant au total près de 1 000 pages en grand format broché, dans cette réédition de fin 2020 réellement bienvenue.

Bien qu’écrite au début des années 20 dans un style d’un grand classicisme, la saga reste un véritable Tourne Page, tant la technique de narration de John Galsworthy est parfaite, incroyablement moderne : difficile de ne pas rester « accroché » des heures durant !

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Issu d’une famille aisée, Galsworthy étudie le droit à Oxford. Diplômé en 1890, il ne pratique cependant pas. En effet, l’amitié qui le lie à Joseph Conrad le pousse à écrire.

S’intéressant à l’écriture dramatique, il se lance dans l’écriture d’une première pièce de théâtre, The Silver Box (1906), qui devient un succès. Il la fait suivre immédiatement du roman Le Propriétaire (The Man of Property, 1906), premier volume de l’Histoire des Forsyte (The Forsyte Saga).

Cet ensemble de trois trilogies (neuf romans) et plusieurs nouvelles forme un cycle dont les titres sont publiées entre 1906 et 1933. L’ensemble constitue une fresque de la société britannique à la fin de l’époque victorienne racontée à travers l’histoire d’une famille, les Forsyte, sur quatre générations. Le cycle a donné lieu à une célèbre mini-série de la BBC en 1967 : La Dynastie des Forsyte.

Outre les récits liés aux Forsyte, Galsworthy fait paraître plusieurs autres romans, dont The Island Pharisees (1904), et de nombreuses pièces de théâtre, dont les plus célèbres sont Strife (1909) et The Skin Game (1920). Il est lauréat du Prix Nobel de littérature en 1932. L’année suivante, il meurt d’une tumeur au cerveau dans sa maison à Hampstead.


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François Mauriac (1885-1970)

Prix Nobel de littérature 1952

Le noeud de vipères, roman sombre, terrible, au style remarquable, est un roman emblématique de l’univers de Mauriac : peinture de la province étriquée de la première moitié du XX° , figée dans le passé.

A offrir à un parent ou un ami grands lecteur.

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 Après des études secondaires dans sa ville natale, François Mauriac quitte Bordeaux en 1907 pour passer le concours de l’École des Chartes. Entré à l’École l’année suivante, il n’y fait qu’un bref séjour et démissionne en 1909 pour se consacrer uniquement à la littérature.

Envoyé à Salonique en 1914, François Mauriac, réformé pour raison de santé, ne participe guère aux combats. Les années d’après guerre sont celles de la gloire littéraire. Il publie coup sur coup Le Baiser au lépreux (1922), Le Fleuve de feu (1923), Génitrix (1923), Le Désert de l’amour (1925), Thérèse Desqueyroux (1927), Le Nœud de vipères (1932), Le Mystère Frontenac (1933).

À soixante ans, le Mauriac d’après-guerre se fait surtout écrivain politique. De 1952 à sa mort, il est chroniqueur au Figaro, auquel il collabore depuis 1934, puis à L’Express où il doit livrer chaque semaine, d’une plume souvent polémique, sa critique des hommes et des événements.

En 1952, l’année où paraît son roman Galigaï, François Mauriac reçoit le Prix Nobel de littérature.


Mémoires de guerre 1919-1941

Winston Churchill (1874-1965)

Prix Nobel de littérature 1953

Peu nombreux savent que le grand homme politique anglais était aussi un écrivain prolifique. Ceux qui savent qu’il a également reçu le prix Nobel de littérature le sont encore moins !

Pourtant, même si l’auteur utilisa toute sa vie une pléiade de « documentalistes » pour préparer la matière de ses livres, il suffit de lire ses Mémoires de guerre pour découvrir la patte et le talent incontestable du vieux lion…

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Winston Churchill est né le 30 novembre 1874 à Blenheim Palace, Woodstock (Royaume-Uni). Il fut deux fois premier ministre : de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955. Il œuvra beaucoup pour l’effort de guerre britannique.

Parallèlement à sa vie publique mouvementée, Churchill se consacre à la peinture. Il peint notamment de nombreuses fois « The goldfish pool at Chartwell », une mare située dans sa propriété, en souvenir de sa fille décédée. L’homme politique se dédie également à l’écriture, où son absence de concession lui vaut parfois des critiques de ses supérieurs. Lorsqu’il est élu député à 26 ans, il a déjà derrière lui plusieurs faits d’armes et plusieurs écrits honorables, comme Savrola. A 55 ans, Churchill s’éloigne du pouvoir pour longtemps, mais pas de la politique. Il poursuit la rédaction d’œuvres historiques et littéraires, parmi lesquelles une biographie de son ancêtre le duc de Marlborough et des Mémoires de guerre. Il prend sa retraite en avril 1955, poursuivant la rédaction d’ouvrages historiques qui lui ont valu en 1953 le prix Nobel de Littérature.


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Ernest Hemingway (1899-1961)

Prix Noble de littérature 1954

Merci à Gallimard d’avoir présenté, cinquante après sa publication initiale, cette version revue et augmentée du recueil originalement appelé Vignettes parisiennes. L’occasion de faire découvrir aux plus grand nombre le génie d’Hemingway, puisque la sortie en poche de l’ouvrage a rencontré un incroyable succès, plusieurs centaines de milliers d’exemplaires vendus.

Paris est une fête est un merveilleux titre, mais celui choisi par Hemingway est beaucoup plus fidèle à son intention première, lorsqu’il écrivit cette succession de nouvelles en très grande partie autobiographiques. Des vignettes, donc – on parlerait aujourd’hui d’instantanés – comme autant de bribes de souvenirs du Paris des années 20 qui semblent remonter à la mémoire de l’auteur, trente ans après.

Des années de bonheur simples, simplissimes même, une vie d’écriture, sans autre problème que celui de l’argent, et encore.

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En 1917, Hemingway refuse de suivre des études universitaires et entre comme journaliste au Kansas City Star. Lorsque la guerre éclate, il se fait engager par la Croix-Rouge et rejoint le front où il est blessé aux jambes. Ces événements vont servir de fondement à son roman L’Adieu aux armes (1929).

En 1922-23, il vient vivre à Paris avec sa première épouse. Au cours de cette période, il rencontre et subit l’influence des écrivains et des artistes modernistes des années 1920 connus sous le nom de Génération perdue. Son premier roman, Le soleil se lève aussi, est écrit en 1926. Divorcé et remarié de nouveau, il part pour l’Espagne et prend position en faveur de la Guerre civile espagnole en tant que journaliste, ce qui lui permet d’écrire Pour qui sonne le glas.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe au débarquement et à la libération de Paris. Il était alors marié pour la troisième fois. Mariage qui se termine après la Guerre. En 1946, il se remarie une quatrième et dernière fois.

Il reçoit le Prix Nobel de littérature 1954 et le Prix Pulitzer 1953, pour Le Vieil Homme et la Mer.

Il laisse des recueils de nouvelles dont Les Neiges du Kilimandjaro. Atteint de diabète et devenant aveugle, il se suicide en 1961.


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John Steinbeck (1902-1968)

Prix Nobel de littérature 1962

Tortilla Flat n’est peut-être pas, chez Steinbeck, l’oeuvre la plus représentative du style et des thèmes développés par l’auteur, mais c’est sans doute la plus drôle et la plus accessible.

A offrir à tous les gamins et à tous les ados, pour les changer de Des souris et des hommes !

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Après le lycée à Salinas, il étudie à l’université de Stanford, mais abandonne ses études et part à New York en 1925.

Il travaille brièvement au New York American et rentre à Salinas en 1926. Son premier roman, La Coupe d’or, une fiction historique écrite en 1929, n’a pas de succès. Par contre, Tortilla Flat, écrit en 1935, lui vaut son premier prix littéraire, la médaille d’or du meilleur roman écrit par un Californien décernée par le Commonwealth Club of California. Cette histoire humoristique lui assure le succès.

En 1936, il publie Des souris et des hommes et En un combat douteux. Trois ans plus tard parait, ce qu’il considère comme sa meilleure oeuvre, Les Raisins de la colère. En 1940, lorsque le roman est adapté au cinéma, il reçoit le prix Pulitzer. Il publie son autre grand roman À l’est d’Éden en 1952.

Dans ses romans, Steinbeck met souvent en scène des personnages issus de la classe ouvrière confrontés à la Grande Dépression en Californie.

Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1962 et la médaille de la Liberté des États-Unis en 1964.


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Alexandre Soljenitsyne (1918-2008)

Prix Nobel de littérature 1970

Le pavillon des cancéreux est un des trois livres majeurs du plus grand auteur russe du XX° siècle, au côté de Le premier cercle et de L’archipel du goulag.

A offrir à un grand lecteur amateur du style puissant et formidable d’un témoin de son temps.

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Après une enfance heureuse à Rostov sur le Don, au sud de la Russie, Soljenitsyne entreprend des études de sciences et de lettres. Il est ensuite mobilisé pour toute la durée de la guerre et devient capitaine. En janvier 1945, il est arrêté pour avoir émis dans une lettre privée des doutes sur la stratégie politique de Staline. Il est condamné sans appel à 8 ans de redressement dans un camp, pour complot antisoviétique, une expérience qu’il relatera dans Une journée d’lvan Denissovitch.

En 1962, Khrouchtchev autorise la parution de cette description crue du goulag. La publication lui attribue une reconnaissance immédiate. Cependant, à partir de 1964, il est la cible d’une vaste campagne de dénigrement orchestrée par les services de la sûreté et l’Union des écrivains. Après un dernier appel à la résistance, il est arrêté et déchu de sa nationalité.

Contraint de s’exiler en Suisse puis aux Etats-Unis, il publie ses œuvres à l’étranger : Le Premier Cercle, Le Pavillon des cancéreux et L’ Archipel du goulag (1973). Alexandre Soljenitsyne, obtient le prix Nobel de littérature en 1970 qu’il ne peut recevoir que quatre ans plus tard, après avoir été expulsé d’URSS.

Exilé, il vit ensuite avec sa famille, dans le Vermont, pour écrire La Roue rouge, une épopée historique comptant des milliers de pages.


Sa majesté des mouches

William Golding (1911-1993)

Prix Nobel de littérature 1983

Sa majesté des mouches est un des piliers de la littérature anglaise du XX° siècle en Angleterre, où le livre possède une dimension quasi mythique que l’on ne connait pas en France.

William Golding  y est là-bas vénéré, et son livre est étudié dans toutes les écoles du pays.

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William Golding est un écrivain britannique appartenant au courant postmoderniste. Ses romans ont souvent traité du mal, de l’opposition entre la barbarie instinctive de l’homme et l’influence civilisatrice de la raison. Thèmes que l’on retrouve dans Sa Majesté des mouches, son premier roman (1954) et son livre le plus connu. Le film réalisé par Peter Brook en 1963, est très fidèle au roman.

Il obtient le Prix Booker en 1980 pour Les Rites de Passage et le Prix Nobel de littérature en 1983.


Nouvelles africaines

Doris Lessing (1919- 2013)

Prix Nobel de littérature 2007

Doris Lessing, avant de devenir une auteure majeure de la littérature britannique au terme d’une très longue vie mouvementée, a vécu quasiment toute son enfance et jusqu’à l’âge de trente ans en Rhodésie du sud. Sa vie d’enfant d’expatriés dans une colonie anglaise du sud de l’Afrique, durant toute l’entre-deux guerres, l’a profondément marquée.

Dans ces nouvelles, des pièces d’une petite musique teintée de désespoir, ressort la misère affective et morale de tous, blanc, noirs, personne n’est épargné. Cela pourrait être sordide, c’est juste terrible et – de par la grâce du talent de Doris Lessing – parfois terriblement beau.

N’hésitez pas une seconde : ces Nouvelles africaines sont, à la connaissance, les plus belles pièces jamais écrites sur cette Afrique noire de la première moitié du siècle, au côté des textes d’Ernest Hemingway réunis dans Les neiges du Kilimandjaro.

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Née en 1919 de parents britanniques à Kermanshah (Iran), Doris Lessing passe son enfance en Rhodésie. En 1949, elle se rend pour la première fois en Angleterre avec, dans ses bagages, un premier roman, The Grass is singing, qui sera édité en 1950.

Aujourd’hui mondialement connue, elle est l’auteur d’une œuvre considérable : plus de quarante titres, essentiellement des romans – parmi lesquels Le Carnet d’or (prix Médicis étranger 1976) et Les Enfants de la violence –, mais aussi des nouvelles, des pièces de théâtre, des poèmes, des témoignages et souvenirs.


Les vestiges du jour

Kazuo Ishiguro (1954-      )

Prix Nobel de littérature 2017

Un quart de siècle après ma première lecture, j’ai repris le très grand roman de Kazuo Ishiguro, alors qu’il venait de recevoir le Prix Nobel de littérature.

Comme la première fois, je me suis littéralement régalé à chaque page, tant cette oeuvre est une perfection, tant sur le fond que sur le plan formel.

Vous sortirez des Vestiges du jour les yeux humides, ou je n’y connais rien à la littérature. Indispensable.

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Kazuo Ishiguro est né en 1954 au japon. Il suit son père en Angleterre et y réside à partir de 1960. Ses parents, ne pensant y rester que temporairement, préparent l’enfant à poursuivre son existence au Japon. Ce retour ne se fit pas. Ishiguro suit des études de littérature dans les universités du Kent et d’East Anglia.

Il est l’auteur entre autre de: Lumière pâle sur les collines, Un artiste du monde flottant (Whitbread Award, 1986), Les Vestiges du jour (Booker Prize, 1989, le livre est adapté au cinéma par Ruth Prawer Jhabvala (scénario) et James Ivory (réalisation) sous le titre Les Vestiges du jour), L’Inconsolé et Quand nous étions orphelins.


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