Etats-Unis : le meilleur des romans du sud profond (deep south)

Posté le 26 septembre 2020, par letournepage, dans Le coin cadeau

Autant en emporte le vent

 

La littérature américaine est immense. Immense en talents, sans aucun doute, mais aussi immense géographiquement.

La surface des Etats-Unis est égale à celle de l’Europe, rien que ça…

Avec des territoires dont l’histoire remonte parfois au XVII° siècle, d’autres tout juste à la seconde partie du XIX°. Des régions côtières ou montagneuses, à la végétation opulente ou désertique. Des zones marquées par l’agriculture, l’industrie minière, ou les services. Et à chaque territoire, correspond pratiquement une culture littéraire.

La plus marquée, définie, identifiée ? Sans doute celle du sud du territoire, ce fameux sud profond, le deep south, correspondant peu ou prou à cinq des grands états confédérés : la Caroline du Sud, le Mississippi, l’Alabama, la Géorgie et la Louisiane.

La littérature du sud parle de l’histoire, de la guerre, du racisme, des bayous, du coton, de la chaleur. C’est souvent puissant, émouvant, parfois déchirant.

Voilà une sélection d’une bonne vingtaine de grands romans à se mettre sous l’œil pour oublier le quotidien et se transporter là-bas, ailleurs. Vous n’en reviendrez pas intact !

 

Les romans du sud profond : de Margaret Mitchell à Tim Gautreaux

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La couleur des sentiments

La couleur des sentiments – Kathryn Stockett

Babel – 624 pages – 9.70 €

Le pitch : Jackson, Mississippi, 1962. Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais dans le Sud, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s’occuper des enfants, mais pas d’utiliser les toilettes de la maison.

Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs dans un livre, elles ne se doutent pas que la petite histoire s’apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même.

Mon avisLa couleur des sentiments : qui n’a pas ce roman en mémoire ? Vous ? Eh bien il est temps de rattraper le temps perdu !

Un méga succès de librairie dans le monde entier en 2010 (des millions d’exemplaires), un giga succès dans les salles pour l’adaptation cinématographique (impeccable) en 2013. Et en prime, contrairement à d’autres best sellers au succès identique, il s’agit vraiment d’une très grande réussite littéraire!

Parvenir à faire rire et émouvoir, rires et larmes mélangés, sur un sujet aussi casse-gueule que la ségrégation raciale aux Etats-Unis, ce n’est pas facile et pourtant, Kathryn Stockett y est parfaitement parvenu.

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Minuit dans le jardin du bien et du mal – John Berendt

Pocket – 388 pages – 4.50 €

Le pitch : Savannah, Géorgie, une ville orgueilleusement repliée sur elle-même depuis des siècles, dernier vestige du vieux Sud. John Berendt, un journaliste new-yorkais, y débarque un jour et, littéralement envoûté par l’élégance mystérieuse de la cité, il décide de partir à sa découverte.

Pendant huit ans, il analyse la société savannahienne avec une minutie digne d’un entomologiste. Il va être le témoin d’événements extraordinaires et rencontrer des personnages extravagants : un vieux Noir, qui s’obstine à promener un chien mort depuis vingt ans, un biologiste névropathe qui menace d’empoisonner la ville entière , un sublime travesti noir prénommé Chablis, une femme, médecin vaudou qui se livre à d’étranges pratiques la nuit dans les cimetières, un richissime antiquaire, meurtrier de l’un de ses amants, dont l’incroyable procès-fleuve va déchaîner les passions…

Mon avis : Nombreux sont les cinéphiles amateurs du beau film de Clint Eastwood. Mais quand je leur explique qu’il s’agit de l’adaptation d’un des chefs-d’oeuvre de la littérature américaine, ils sont la plupart du temps complètement surpris.

En France, personne ne connaît ce merveilleux récit, alors que c’est un best-seller absolu aux États-Unis. Il est donc temps que j’en fasse la promotion !

Tout d’abord, une précision : ce livre est l’exact mélange entre un roman et une chronique documentaire, un mélange tout à fait unique à ma connaissance dans la littérature.

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Le dernier arbre

Le dernier arbre – Tim Gautreaux

Points – 480 pages – 8.10 €

Le pitch : Byron Aldridge, constable d’une scierie de Louisiane, noie dans l’alcool et la musique les traumatismes de la Grande Guerre. Pour le sauver, son frère Randolph rejoint l’exploitation. L’un fait régner l’ordre à coups de feu, l’autre croit au dialogue.

Au cœur des marais, les deux frères vont devoir s’allier pour affronter les Buzetti, gangsters propriétaires du saloon, qui ont juré de les tuer avant le dernier arbre coupé…

Mon avis : Comment ai-je découvert Tim Gautreaux ? Eh bien… un peu malgré moi, car l’auteur américain n’est quasiment pas connu en France et, il faut le dire, le titre et la couverture de son roman le plus connu sont bien peu engageants ! Heureusement, quelque chose dans le pitch du Dernier arbre m’a accroché l’œil et, même si l’ouvrage est resté sur une étagère plus d’un an, j’ai fini par l’ouvrir.

Dès le premier chapitre : magie littéraire, j’ai été aspiré et transporté dans le temps (l’après première guerre mondiale), l’espace (le fin fond de la Louisiane) et, dès lors, plus rien n’a compté…

Disons le tout net : ce premier roman de Tim Gautreaux, publié en France (mais le deuxième dans l’ordre chronologique) écrit à l’âge à l’âge de 56 ans, est un grand livre.

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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee

Le livre de poche – 320 pages – 6.60 €

Le pitch : Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout.

Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche.

Mon avis : Tous les Américains ont lu le chef-d’œuvre qu’est Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur à l’école. De nombreux jeunes lecteurs en ont fait de même en France, surtout au cours de ces dernières années, qui correspondent à une nécessaire période de réhabilitation d’Harper Lee. Jusqu’à il y a peu, notre beau pays n’avait pas su saluer ce chef d’oeuvre à la mesure de sa qualité.

Mais je croise encore parfois certaines personnes qui n’ont pas eu le plaisir de lire ce classique instantané. Paradoxalement, je trouve cela formidable : tant d’innocents à convertir ! Tant d’heures de plaisir à venir pour eux !

Alors, si vous en êtes (de ces innocents !), précipitez-vous sur ce chef-d’oeuvre d’humanisme, qui traite avec tant de subtilité le sujet de la ségrégation des noirs (blacks,afro-américains, le terme que vous préférez) aux États-Unis, tout en développant ce que je considère comme parmi les plus belles pages écrites sur l’enfance au cours du siècle dernier.

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L’invention des ailes – Sue Monk Kidd

10/18 – 552 pages – 9.10 €

Le pitch : Caroline du Sud, 1803. Fille d’une riche famille de Charleston, Sarah Grimké sait dès le plus jeune âge qu’elle veut faire de grandes choses dans sa vie. Lorsque pour ses onze ans sa mère lui offre la petite Handful comme esclave personnelle, Sarah se dresse contre les horribles pratiques de telles servilité et inégalité, convictions qu’elle va nourrir tout au long de sa vie. Mais les limites imposées aux femmes écrasent ses ambitions.

Une belle amitié nait entre les deux fillettes, Sarah et Handful, qui aspirent toutes deux à s’échapper de l’enceinte étouffante de la maison Grimké. À travers les années, à travers de nombreux obstacles, elles deviennent des jeunes femmes avides de liberté et d’indépendance, qui se battent pour affirmer leur droit de vivre et se faire une place dans le monde.

Une superbe ode à l’espoir et à l’audace, les destins entrecroisés de deux personnages inoubliables !

Mon avis : « Joie ! Joie ! Noël !  Noël ! » aurais-je pu crier en tournant la dernière page de cet épais roman dans lequel je me suis immergé, plusieurs soirs de suite. Quel plaisir de déguster un roman aussi bien écrit (le style de Sue Monk Kidd est d’une fluidité et d’une richesse remarquable), dont la lecture est génératrice de tant d’émotions mais aussi de découvertes historiques !

Je ne peux donc que vous recommander chaudement ce remarquable récit « sudiste » racontant (vous avez lu le pitch ci-dessus) le destin parallèle de deux petites filles, devenues femmes, Sarah la blanche, la maîtresse et Handful la noire, l’esclave, de 1805 à 1838.

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Dites-leur que je suis un homme

Dîtes-leur que je suis un homme – Ernest J. gaines 

Editions Liane Levi – 304 pages – 10.50 €

Le pitch : Dans la Louisiane des années quarante, un jeune Noir, démuni et illettré, est accusé d’avoir assassiné un Blanc.

Au cours de son procès, il est bafoué et traité comme un animal par l’avocat commis d’office. Si le verdict ne fait aucun doute, l’accusé, lui, décide de mener un combat pour retrouver aux yeux de tous sa dignité humaine…

Mon avis : Une fois de plus, le syndrome du titre traduit de travers a frappé ! Si vous lisez ce merveilleux texte – ce dont j’espère vous convaincre ! -, vous comprendrez mon étonnement à la découverte du titre original : A lesson before dying. Un titre tellement, tellement plus beau, mais aussi fidèle à l’esprit du roman !

Mais fi de ces remarques liminaires ! Attaquons-nous au cœur du sujet : la promotion du chef-d’oeuvre d’Ernest J. Gaines.

Car ce roman de trois cents pages au style sec comme une barre de céréales mais au cœur fondant comme le plus délicieux des gâteaux à la crème (à la réflexion, je ne suis pas certain que l’excellence de mes métaphores gastronomiques vous frappe…) est un des meilleurs livres américains que j’ai eu l’occasion d’apprécier sur le sujet de la négritude et de ses malheureux corollaires, le racisme et la ségrégation.

Vous avez lu et apprécié Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, d’ Harper Lee, j’imagine ? Alors ce roman est pour vous.

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Beignets de tomates vertes

Beignets de tomates vertes – Fannie Flag

J’ai lu – 473 pages – 7.80 €

Le pitch : Evelyn Couch, une femme entre deux âges (« Je suis trop jeune pour être vieille et trop vieille pour être jeune » dit-elle), dépressive, rend visite à une parente dans un hôpital.

Là, elle fait la rencontre d’une charmante octogénaire, Ninny Threadgoode, qui lui raconte des histoires vécues soixante ans plus tôt. Cette rencontre va bouleverser sa vie.

Mon avis : Ce roman publié en 1987 fait partie d’une catégorie bien particulière : celle des œuvres qui ont remporté un succès formidable au moment de leur sortie dans leur pays d’origine puis qui, dans les vingt ans qui ont suivi, ont vu leur notoriété cannibalisée par l’adaptation cinématographique. Demandez autour de vous : vous verrez que le titre évoque le film (excellent d’ailleurs) dans la plupart des esprits. Et pourtant… quel bouquin formidable !

Formidable dans sa composition, complexe, ambitieuse, avec une multitude de courts chapitres où se croisent les voix de différents narrateurs (et d’une chronique de journal) au fil du temps (un demi-siècle, avec des allers et retours incessants).

Formidable dans son contenu avec de nombreux sujets très sérieux (le racisme en premier plan, mais aussi la misère, le féminisme, l’homosexualité) traités avec un talent fou.

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La dernière récolte

La dernière récolte – John Grisham

Pocket – 456 pages – 8.20 €

Le pitch : ous les étés, dans la bourgade de Black Oak, Arkansas, les paysans se préparent à la récolte du coton. La ferme Chandler, dirigée par le solide grand-père Eli, recrute les indispensables saisonniers,  » ceux des collines  » et les Mexicains. Ensemble, ils ramasseront le coton avant la saison des inondations. Pour le petit Luke Chandler, c’est toujours l’occasion de rencontres, même si la cueillette est difficile pour un enfant de sept ans. Mais Luke ne compte pas rester à la ferme : plus tard, c’est sûr, il deviendra professionnel de base-ball…

Pour l’heure, au cours de ce qui sera sa dernière récolte, Luke va cueillir les premières leçons de la vie. Et elles ne seront pas toujours aussi douces que du coton…

Mon avis : Mine de rien, au cas où certains l’ignoreraient, John Grisham est un homme du sud. Né dans l’Arkansas, il a passé l’essentiel de son enfance, de son adolescence et de ses études dans le Mississipi, où il devient avocat (pendant dix ans) avant d’être élu à la chambre des représentants. C’est donc un vrai gars du deep south.

Tout cela pour en arriver au fait qu’au delà de sa réputation de meilleur auteur de thriller juridique (genre qu’il a probablement d’ailleurs inventé), il n’a jamais laissé tombé les thèmes du sud.

Mais s’il a situé nombre de ses romans dans un cadre géographique et thématique du sud des Etats-Unis, La dernière récolte est certainement son roman le plus personnel, dont l’inspiration autobiographique transparaît dès la première page.

C’est en effet un jeune garçon, Luke, qui est le narrateur. A travers sa vision de gamin, c’est toute une époque et un cadre de vie qui resurgissent, sous les yeux du lecteur.

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Ce que nous cache la lumière

Ce que nous cache la lumière – Tim Gautreaux

Le seuil – 512 pages – 23.50 €

Le pitch : Tout absorbés qu’ils sont par leurs affaires de cœur, de foi, d’argent, par leurs marottes diverses et variées, occupés à peser les avantages et les inconvénients de la vie au sein de petites communautés aussi soudées que scrutatrices, les personnages de ces nouvelles tentent d’affronter les déceptions du quotidien. Ce sont des voix discrètes, rarement entendues, des vieilles filles un peu tristes, des ferrailleurs, des artisans, des retraités… souvent détestables, parfois admirables.

Sur les rives du Mississippi, sous la neige du Minnesota ou dans les montagnes de Caroline du Nord, Tim Gautreaux cartographie des existences bien loin des mondanités et des grands drames. Il manie la malchance sans sentimentalité, nous offre dans une prose ciselée des histoires bouleversantes ou hilarantes et, surtout, nous rappelle avec humour et empathie qu’il est, en général, inutile de prendre les choses trop au sérieux.

Mon avis : Dans ses remerciements, en fin de livre, Tim Gautreaux écrit : « Les nouvelles n’ont pas bonne presse de nos jours« . Il a parfaitement raison, mais qu’est-ce que l’auteur américain dirait s’il était français !

Aux Etats-Unis, de nombreux auteurs renommés ont fait leur carrière ou leur renommée grâce aux nouvelles, avec des recueils qui se vendent et sont largement appréciés; mais en France, l’édition de nouvelles est un parcours d’obstacle et un luxe pour l’éditeur, car l’exercice n’est que très rarement apprécié et considéré par les lecteurs. Quel dommage…

Vous voulez une preuve de la magie de la nouvelle, sans pour autant aller piocher dans les œuvres de Maupassant, Somerset Maugham ou Jim Harrison ?

Alors plongez-vous directement dans Ce que nous cache la lumière, le merveilleux recueil du grand Tim Gautreaux , je vous garantie (satisfait ou remboursé !) que vous sortirez de sa lecture l’âme plus large, un léger sourire au coin des lèvres et l’oeil humide !

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Le célèbre catalogue Walker & Dawn

Le célèbre catalogue Walker & Dawn – Davide Morosinotto

L’école des loisirs – 428 pages – 18.00 €

Le pitch : Louisiane, 1904. Ils sont quatre amis, aussi différents qu’inséparables. Il y a P’tit Trois, l’aventurier. Eddie, le chaman du marais. Julie, la fille qui ne sait pas pleurer. Et puis Min, qui ne dit pas un mot…

Un jour, ils trouvent trois dollars dans une vieille boîte de conserve et commandent un revolver dans le célèbre catalogue de vente par correspondance Walker et Dawn. Quelques semaines plus tard, ils reçoivent une montre cassée. Pour l’échanger, ils sont prêts à traverser les États-Unis jusqu’à Chicago – en canoë, en bateau à vapeur ou en train. Mais leur route est semée d’embûches : meurtre, poursuites, arnaques… Jusqu’où les mènera le goût du risque ?

Mon avisDavide Morosinotto est un auteur italien amoureux de Mark Twain. Impossible de ne pas le remarquer, car son délicieux roman a la couleur des Aventures de Tom Sawyer et la saveur  des Aventures de Huckleberry Finn.

En fait, Le célèbre catalogue Walker & Dawn est un hommage grandeur nature au grand auteur américain; et c’est un hommage parfaitement réussi !

Quand on est un amoureux des livres, quel plaisir de tomber de temps en temps sur un éditeur comme L’école des loisirs, capable de publier, pour un prix très raisonnable (18 €), un ouvrage aussi soigné, travaillé, pensé ! Imaginez un épais volume, sous une couverture à rabat, imprimé sur un épais papier couleur crème, où chacun des 32 chapitres est précédé par une illustration pleine page reproduisant, soit une carte, soit une page du fameux catalogue (imprimé façon début du XX° siècle) , soit la une d’un journal… Un livre, donc, mais surtout un bel objet.

Quant au roman lui-même, c’est le récit débridé d’un grand voyage à travers les Etats-Unis, dont les récitants sont, successivement, les quatre enfants, héros de l’histoire (eh oui, même celui qui ne parle pas, mais je ne livrerai pas ici le petit twist final !)

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Les maraudeurs

Les maraudeurs – Tom Cooper

Le livre de poche – 448 pages – 7.90 €

Le pitch : À Jeanette, en Louisiane, on survit grâce à la pêche, de génération en génération. Mais depuis le passage de l’ouragan Katrina, rien n’est plus pareil. Et quand la marée noire vient polluer les côtes, les habitants sont de nouveau confrontés au pire. Parmi eux, Gus Lindquist, qui rêve de trouver un trésor caché et parcourt le bayou armé de son détecteur de métaux, ou encore Wes Trench, un adolescent en conflit avec son père, et les frères Toup, cultivateurs de marijuana.

Leurs chemins croiseront ceux de losers prêts à tout pour s’enrichir, et celui de Brady Grimes, mandaté par la compagnie pétrolière pour inciter les familles sinistrées à renoncer aux poursuites en échange d’un chèque. Chacun lutte, mais tous n’en sortiront pas indemnes…

Mon avis : Les écrivains du deep south américain, il y en a une tapée et – est-ce une surprise ? – d’un niveau  moyen largement supérieur à celui de la côte Est… Sans doute le fait de ne pas être passé par un cours de créative writing joue-t-il un rôle dans cette excellence (ha ! ha !).

Tom Cooper fait partie de cette « tribu » de Louisiane. C’est un de ces auteurs des bayous qui, inspiré par l’histoire de cette partie du monde et par les incroyables malheurs qui se sont abattus sur les côtes du golfe du Mexique depuis le début du millénaire, ont une quantité de « matière » narrative incroyable sous la main. Et qui s’en servent. Bien.

Les maraudeurs, c’est l’anti-roman d’aventure par excellence. Poussée, non par une intrigue, mais par des personnages, l’histoire navigue à pas comptés dans les canaux pollués par la marée noire Exxon, ou dans les rues ravagées par l’ouragan Katrina.

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Autant en emport le vent – Margaret Mitchell 

Gallimard – 1 222 pages – 30.50 €

Le pitch : « En dépit de vous, de moi et de ce stupide monde qui s’écroule, je vous aime. »

Belle et audacieuse, Scarlett est la fille de riches planteurs d’Atlanta, en Géorgie. À seize ans, elle regarde l’avenir avec autant d’appétit que de confiance. Mais, en ces jours de 1861, la guerre se prépare, une guerre terrible qui va bientôt déchirer le pays, opposant les Sudistes et les Yankees…

Fresque historique inégalée sur les tragédies de la guerre de Sécession, Autant en emporte le vent est aussi un roman d’amour dont les héros, Scarlett O’Hara et Rhett Butler, sont entrés dans la galerie des amants légendaires.

Mon avis : Que dire que vous ne sachiez déjà sur Autant en emport le vent ?

Si j’écris cet article, c’est peut-être pour tous les membres de cette immense confrérie d’adeptes fervents du (magnifique, inoubliable) film de Victor Fleming qui n’ont, pour autant, pas lu le chef-d’oeuvre absolu de Margaret Mitchell.

Pour vous convaincre, persuader, si vous en faites partie, de vous jeter sur ce torrent historique et romantique de près de 1 500 pages, récemment publié (en deux tomes) dans une nouvelle traduction par les éditions Gallmeister.

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Underground railroad – Colson Whitehead

Le livre de poche – 416 pages – 8.20 €

Le pitch : Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d’avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu’elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s’enfuir pour gagner avec lui les États libres du Nord, elle accepte.

De la Caroline du Sud à l’Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d’esclaves, elle fera tout pour conquérir sa liberté. Exploration des fondements et de la mécanique du racisme, récit saisissant d’un combat poignant, Underground Railroad est une œuvre politique aujourd’hui plus que jamais nécessaire.

Mon avis : Underground railroad fait partie des livres qui, pour certains, présente un handicap : ils ont trop été salués par la critique et couronnés par trop de prix prestigieux.

Paradoxe classique : lorsqu’on passe derrière ces louanges dithyrambiques, il arrive souvent qu’on en attende trop et qu’on soit finalement un peu déçu. Génial, dîtes vous ? OK. Mais jusqu’à preuve du contraire, c’est bien mon cerveau de lecteur qui va avoir le dernier mot….

Underground railroad, c’est à la fois un prix Pulitzer, et un National book award, des commentaires laudatifs exagérés, et des millions de copies vendues aux Etats-Unis. De sacrés boulets aux pieds !

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Nos disparus

Nos disparus – Tim Gautreaux

Points – 576 pages – 8.40 €

Le pitch : De retour à La Nouvelle-Orléans après la Grande Guerre, Sam Simoneaux assiste impuissant à l’enlèvement d’une petite fille. À la recherche de l’enfant, il embarque à bord de l’Ambassador, bateau à aubes qui sillonne le Mississippi au rythme endiablé des concerts de jazz.

Au gré des escales et des bagarres, Sam ne tarde pas à mettre au jour un fructueux commerce d’enfants animé par la pègre des bayous.

Mon avis : Surtout, ne vous fiez pas au titre, à la couverture, et au pitch de ce roman, tous trois un peu terne ! Allez au delà de cela et – faites-moi confiance – vous découvrirez un des plus merveilleux romans américains de ce XXI° siècle…

Tim Gautreaux, j’ai déjà eu l’occasion d’en parler à l’occasion de la magnifique découverte de Le dernier arbre, un des trois romans écrits par cet auteur à la vocation (ou à l’expression) tardive.

Un récit du grand sud, la Louisiane du début du XX° siècle. Bayous, chaleur, moustiques, lutte des hommes frustres contre la nature sauvage. Une capacité à développer des personnages d’une complexité et d’une profondeur formidable. Alors imaginez mon plaisir, immense, quand je me suis immergé dans ce long, long récit, au tempo aussi lent que le débit du Mississippi.

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Carnaval

Carnaval -Ray Célestin

10/18 – 528 pages – 8.80 €

Le pitch : au cœur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s’affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant…

Lorsqu’en 1919 un tueur en série s’attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l’agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D’Andrea, vont tenter de résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.

Un premier roman exceptionnel, basé sur des faits réels survenus à la Nouvelle Orléans en 1919.

Mon avis : Comme j’ai pu vous l’expliquer par ailleurs (voir ma critique de Mascarade), Ray Célestin est le jeune auteur de polar qui monte. Après le premier titre que vous avez sous les yeux, publié en 2015 et très remarqué (élu meilleur premier roman de l’année par l’Association des écrivains anglais de polar), il publie en 2017 Mascarade, qui rencontre un grand succès public.

Ray Celestin est un jeune homme fort ambitieux, puis ces deux forts volumes constituent les deux premiers volets d’une quadrilogie romanesque où il  entend raconter les États-Unis du XX° siècle, à partir de quatre thèmes, quatre style de musique, quatre ville, quatre époques… et, contrairement aux apparences, il n’est pas américain, mais britannique. Carnaval, c’est donc la Nouvelle-Orléans, l’immédiate après première guerre mondiale, le blues, la ségrégation…

De quoi alimenter un roman foisonnant de plus de 500 pages, où le lecteur découvre certains personnages principaux qu’ils retrouvera dans le deuxième tome (Michael Talbot le flic, Ida Davis la détective Pinkerton), six ans plus tard, le moindre d’entre eux n’étant pas Louis Armstrong (appelé ici Lewis), alors tout jeune trompettiste.

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Darktown

Darktown – Thomas Mullen 

Rivages/noir – 480 pages – 9.80 €

Le pitch : Atlanta, 1948. Répondant aux ordres d’en haut, le département de police d’Atlanta est forcé d’embaucher ses premiers officiers noirs. Parmi eux, les vétérans de guerre Lucius Boggs et Tommy Smith. Mais dans l’Amérique de Jim Crow, un flic noir n’a pas le droit d’arrêter des suspects, de conduire des voitures de police ou de mettre les pieds dans les locaux de la police…

Quand une femme métisse disparaît après avoir été vue pour la dernière fois dans la voiture d’un édile Blanc, Boggs et Smith soupçonnent leurs collègues de vouloir étouffer l’affaire. Leur enquête les confrontera à un policier brutal qui dirige depuis longtemps le quartier.

Mon avis : La lecture du pitch vous a donné l’eau à la bouche ? Oui ? C’est tout à fait normal, car l’idée de situer un roman policier dans le contexte historique – parfaitement véridique ! – d’un état ségrégationniste ayant permis à quelques noirs de devenir officiers de police est parfaitement géniale !

Alors n’hésitez pas une seconde à acheter cet épais roman (près de 500 pages bien denses) car les promesses du pitch sont tenues, largement.

Darktown mérite son beau titre car son intrigue est digne d’un grand roman noir, et son atmosphère est souvent irrespirable.

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La fête des fous

La fête des fous – James Lee Burke

Rivages/Noir – 626 pages – 8.50 €

Le pitch : Dans les terres âpres de la frontière entre le Texas et le Mexique, un étonnant récit se propage : celui de Danny Boy Lorca, un ivrogne un peu illuminé qui dit avoir vu un coyote poursuivre deux hommes et abattre l’un d’eux. Elucubrations dues à l’abus de mescal ? Le fait est que l’on retrouve un mort et que son compagnon a pris la fuite.

Hackberry Holland et son adjointe Pam Tibbs engagent une course-poursuite pour le retrouver. Ils vont croiser des personnages terrifiants et inoubliables : le prêcheur Jack Collins, le non moins redoutable révérend Cody Daniels, le mercenaire Krill, et Anton Ling, dite = La Magdalena « , une étonnante figure féminine qui protège les clandestins…

Mon avis : Une virée d’une bonne dizaine d’heures dans l’enfer du fin fond du Texas, cela ne vous fait pas peur ? Non ? Alors cet imposant thriller rural de James Lee Burke est pour vous !

Quand je dis rural, le mot est un peu faible, puisque la totalité du roman se déroule dans, ou à la frontière du désert. Vous visualisez ? Dans cette zone minérale où, suivant les légendes rurales (et non pas urbaines, pour une fois !), prospèrent les serpents à sonnettes et les pires malfrats de l’Amérique profonde…

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L'assassin qui est en moi

L’assassin qui est en moi – Jim Thompson

Rivages/noir – 270 pages – 9.15 €

Le pitch : « Cela ne me viendrait pas à l’idée de te menacer, Lou, mon chéri, mais je suis bien décidée à ne jamais renoncer à toi. Jamais, jamais, jamais. Si tu es trop bien pour moi, alors je ferai ce qu’il faut pour que tu ne le sois plus. »

Je l’embrasse – un long baiser, brutal. Car Joyce ne le sait pas, mais elle est déjà morte, et d’une certaine façon, je ne pourrais pas l’aimer davantage.

Un classique de Jim Thompson dans une nouvelle traduction intégrale.

Mon avis : Les lecteurs fidèles de Jim Thomson savent tous que son univers était noir. Quand je dis noir, c’est noir d’encre. Obscurité d’une profonde nuit, ténèbres qui règnent au fin fond de l’enfer. Pas d’espoir, pas de rédemption.

Que des personnages d’hommes et de femmes perdus, cassés par leur enfance, leur handicap, leurs phobies. Leur destin ? Nager en plein cauchemar, un peu plus chaque jour.

Avec L’assassin qui est en moi, publié chez Rivages avec une nouvelle traduction et un texte enfin complet (comme le fait l’éditeur pour toute l’oeuvre de Thompson, peu à peu, merci à lui !), l’auteur essaie tout simplement de radiographier la folie.

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Le mystère du lac

Le mystère du lac – Robert R. McCammon

Le livre de poche – 768 pages – 7.60 €

Le pitch :  Ce que le petit Cory a vu ce matin froid de printemps, au fin fond de l’Alabama, jamais il ne pourra l’oublier : une voiture folle, surgie de nulle part, s’enfonçant dans les profondeurs du lac, un inconnu attaché au volant par des menottes. il luttera de toutes ses forces d’enfant pour découvrir la vérité et conjurer les puissances démoniaques que le mystère du lac a libérées. une étrange prêtresse noire, centenaire, tentera de le guider…

À la lisière du fantastique et du merveilleux, dans le décor mythique du sud profond, Le Mystère du lac évoque, au long d’un périlleux parcours initiatique, les sortilèges d’un pays à jamais disparu : celui de l’enfance.

Mon avis : Parfois, la découverte d’un auteur tient à pas grand chose. Une discussion, un titre évoqué à la radio ou à la télévision, un avis écrit sur un post-it… Avec Robert McCammon, c’est le destin. Un bouquin trouvé au fond d’une brocante. Improbable, tant les livres de l’auteur ont été soigneusement évités par l’édition française. Incroyable : comment un auteur aussi encensé et connu aux Etats-Unis – quasiment l’équivalent de Stephen King dans la littérature fantastique – peut-il être aussi ignoré en France ? Plus de vingt romans publiés aux US, et tout juste une demi-douzaine en France, la plupart étant épuisés depuis belle lurette ?!

Et pourtant… Le mystère du lac est un grand roman de pur divertissement, tel qu’on rêve d’en lire enfant, adolescent, adulte… à tous les âges de la vie. Près de 800 pages qui vont vous entraîner dans un autre monde.

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Nulle part sur la Terre

Nulle part sur la Terre –  Michael Farris Smith

10/18 – 360 pages – 8.10 €

Le pitch : Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe. Russel a lui aussi quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. Pour une peine de prison qui vient tout juste d’arriver à son terme. Il retourne chez lui en pensant avoir réglé sa dette.

C’est sans compter sur le désir de vengeance de ceux qui l’attendent depuis des années. Dans les paysages désolés de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont les vies vont bientôt ne plus tenir qu’à un fil.

Mon avis : Nulle part sur la Terre, c’est le nouveau roman de Michael Farris Smith, que j’ai eu la chance de découvrir en 2015 avec le très impressionnant Une pluie sans fin, un récit post apocalyptique si réussi que certains n’ont pas hésité, alors, à le comparer au Cormac McCarthy de La route.

Une comparaison sans doute un peu excessive, mais pas sans fondement puisqu’on retrouve chez les deux hommes un style assez comparable, sec, précis, dépourvu de graisse narrative, et une vision bien noire de l’Amérique moderne.

Avec Nulle part sur la TerreFarris Smith allait-il tenir le choc du « roman d’après », celui d’après la découverte et le succès ? La réponse est pour une fois positive. Quel joie de voir un jeune auteur confirmer et s’imposer comme un futur grand !

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Les proies

Les proies – Thomas Cullinan

Rivages/Noir –

Le pitch : En pleine guerre de Sécession, un caporal nordiste échappe à un brasier et trouve refuge dans un pensionnat pour jeunes filles confédéré. Mais l’intrusion soudaine d’un mâle vient perturber la vie des huit femmes qu’abrite encore l’institution, huit recluses pétries de valeurs puritaines et de pulsions refoulées. Objet de tous les fantasmes, le soldat va s’employer à.. les incarner avec un art consommé de la manipulation, jusqu’à une nuit où tout bascule.

Mon avis : Ce roman publié en 1966 a été porté à deux reprises au cinéma, la première adaptation étant d’ailleurs un superbe film de Don Siegel relativement peu connu, à découvrir, et la seconde un film de Sofia Coppola qui a beaucoup fait parler de lui au festival de Cannes 2017. Deux adaptations ? Pour quelle raison ? Très simple : l’idée dramatique développée par Thomas Cullinan est tout simplement formidable !

Imaginez : un huis-clos en pleine guerre de sécession dans un pensionnat de jeune filles situé dans le sud des Etats-Unis peuplées uniquement de… jeunes filles et de vieilles filles, dans lequel échoue un soldat sudiste blessé. L’homme, recueilli et soigné par toutes ces femmes avec une touchante unanimité bien qu’il ne soit pas du bon bord, va, sans le moindre scrupule, utiliser toute la finesse de sa dialectique de filou pour manipuler le contenu de ce poulailler… à ses risques et péril.

Formidable idée et excellent développement du scénario, me suis-je dis au cours de ma lecture.

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Arrive un vagabond

Arrive un vagabond – Robert Goolrick

10/18 – 360 pages – 7.10 €

Le pitch : Brownsburg, Virginie, 1948. Une petite ville paisible, aux maisons bien alignées. On y vit en bon voisinage, dans la crainte de Dieu et le respect des convenances. Le soir, sous les vérandas, on boit du thé glacé. Quand arrive un vagabond…

Au volant d’un vieux pick-up déglingué, il s’appelle Charlie Beale et s’attire vite l’affection générale. Celle d’un enfant, d’abord, puis l’amour d’une femme mariée… La passion vient d’entrer dans Brownsburg, emportant avec elle ce qui pouvait rester de pureté et d’innocence..

Mon avis : Je n’ai découvert Robert Goolrick que tardivement; ce qui est normal, après tout, puisque, même s’il a dépassé les 70 ans, Une femme simple et honnête, son premier roman, n’a été publié qu’en 2009.

Arrive un vagabond, son troisième roman, une histoire du sud profond, la campagne virginienne avec la poussière et la chaleur, joue ainsi sans cesse entre la lumière et l’ombre.

La lumière, c’est l’espoir dans la nature humain, l’amour des enfants; mais surtout la passion dévorante, totale, animale, entre un homme et une femme, sujet central, essentiel de ce roman. L’ombre, c’est l’autre versant.

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