Livres : le top des sorties et découvertes 2024

Posté le 29 décembre 2023, par letournepage, dans L'actualité des sorties

 

2016 : bientôt 8 ans, déjà, depuis la création du Tourne Page !

Et tout au long de ces longues années, j’ai passé mon temps à mettre mon nez dans le catalogue des éditeurs afin d’identifier avant leur parution les livres qui pouvaient me faire rêver.  Mon objectif ? Vous faire partager ces rêves !

Identifier les romans programmés de longue date, comme les derniers nés des auteurs à succès. Mais surtout, surtout, ceux dont on ne parle pas assez : les livres au pitch original, intriguant, les BD ou les romans graphiques différents, sans parler des livres de genre : livres pour enfants, essais sur l’histoire, les arts, la cuisine, etc.

Vous découvriez donc ici, tout au long de l’année et au fur et à mesure de l’annonce de leur parution, le top des sorties et découvertes 2024, classées mois après mois.

N’hésitez pas à piocher dans cette liste de suggestions afin d’y trouver, j’espère, les livres que vous attendiez… mais surtout ceux que vous n’attendiez pas !

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♥ Les nouveautés du livre en 2024 ! ♥

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♠ Janvier /Février 2024 ♠


La lousiane

La Louisiane – Julia Malye

Stock – 560 pages – 23.90 €

Le roman dont tout le monde parle avant sa parution !

Ecrit en anglais par une jeune française, puis réécrit en français (et non pas traduit) par elle-même, il est plus qu’attendu !

Le pitch : Paris, 1720. Marguerite Pancatelin, la Supérieure de la Salpêtrière, est mandatée pour sélectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyées en Louisiane afin d’y épouser les colons français. Parmi elles, trois amies improbables : une orpheline de douze ans à la langue bien pendue, une jeune aristocrate désargentée et rejetée par sa famille ainsi qu’une femme condamnée pour avortement. Comme leurs compagnes à bord de La Baleine, Charlotte, Pétronille et Geneviève ignorent tout de ce qui les attend au-delà des mers. Et n’ont pas leur mot à dire sur leur avenir.

Ces étrangères réunies par le destin devront braver l’adversité – maladie, guerre, patriarcat –, traverser une vie faite de chagrins d’amour, de naissances et de deuils, de cruauté et de plaisirs inattendus. Et d’une amitié forgée dans le feu.

Sauver cette terre

Sauver cette terre – Michael Farris Smith

Gallmeister- 304 pages – 23.50 €

Le nouveau roman d’un auteur américain qui compte depuis quelques années. Le thème ressemble très fortement à celui de son excellent premier roman, publié en 2015, Une pluie sans fin, au point que c’en est troublant…

Espérons qu’il a su se renouveler.

Le pitch : La Louisiane et le Mississippi sont dévastés par les ouragans et désertés par leurs habitants. Une jeune mère, Jessie, cherche à démarrer une nouvelle vie. Mais elle doit d’abord échapper à la secte qui l’a séparée de son compagnon et qui les traque, elle et son fils. À la tête de ses poursuivants que le désespoir a transformé en fanatiques, une fausse prophètesse, Elser, se déplace à bord d’un corbillard noir et galvanise des foules prêtes à croire en n’importe quoi dans l’espoir d’une vie meilleure. Elle recherche inlassablement l’Enfant capable de commander au climat.

Au fur et à mesure qu’ils convergent tous vers la ville natale de Jessie où vit encore son père, une tempête gagne en puissance et menace de tout emporter.

Les Dieux de jade et d'ombre

Les Dieux de jade et d’ombre – Silvia Morena-Garcia

Bragelonne- 312 pages – 22.00 €

Un pitch vraiment intrigant pour un roman fantastique et picaresque écrit par une auteure mexicaine, une magnifique couverture : autant de raisons pour y jeter un oeil !

Le pitch : Mexique, années 20. Le Jazz Age bat son plein, mais Casiopea Tun est trop occupée à récurer les sols de la maison de son richissime grand-père pour répondre à son appel. Elle rêve pourtant d’une vie loin de sa petite ville du sud du Mexique. Une vie dont elle serait maîtresse.

Cet avenir semble aussi inaccessible que les étoiles jusqu’au jour où elle découvre un mystérieux coffre en bois dans la chambre de son grand-père. C’est ainsi qu’elle libère – bien malgré elle – l’esprit d’un dieu de la mort maya. Un dieu qui lui demande de l’aider à récupérer le trône qui lui a été volé par son traître de frère. Un échec signifierait la mort, mais réussir permettrait à Casiopea de réaliser tous ses rêves…

En compagnie de ce dieu étrangement séduisant, et usant de son esprit aiguisé, Casiopea se lance dans un périple à travers son pays, des jungles du Yucatán aux lumières éblouissantes de Mexico… en passant par les noires profondeurs du monde des morts maya.

La Maison aux pattes de poulet

La Maison aux pattes de poulet – GennaRose Nethercott

Albin Michel- 528 pages – 23.90 €

Si un roman devait obtenir la palme du pitch le plus intrigant de ce début d’année 2024, cela serait probablement celui-ci ! Un récit dans la grande tradition fantastique de l’Europe de l’est, par une auteure au prénom et au patronyme aussi originaux que son livre…

Un plus : j’adore la couverture !

Le pitch : Bellatine et Isaac Yaga sont séparés depuis l’enfance, à la fois par le ressentiment et par une longue distance, typiquement américaine. Mais lorsqu’ils apprennent qu’ils vont recevoir un héritage de leur grand-mère ukrainienne, les frère et sœur acceptent de se rencontrer.

Ils découvrent alors que leur legs n’est ni une propriété ni de l’argent, mais quelque chose de bien plus étrange : une maison vivante et sensible, juchée sur des pattes de poulet. Elle a même un nom : Pieds-de-chardon.

Malheureusement, la maison n’est pas venue seule d’Ukraine. Ombrelongue, une entité maléfique, est à sa poursuite et ne reculera devant aucun acte de violence pour détruire l’héritage de Baba Yaga.

Le sang des innocents

Le sang des innocents – S.A. Cosby

Sonatine – 400 pages – 23.00 €

Le nouveau roman de l’auteur de polar qui monte aux Etats-Unis.

S.A. Cosby est noir, et ses récits sont peuplés des sujets qui agitent actuellement la société américaine.

Le pitch : Premier shérif noir de Charon County, Titus Crown, ancien agent du FBI, attise la colère des Blancs, mais aussi la défiance des Noirs, qui le perçoivent comme un traître.

Dans ce comté rural du Sud des Etats-Unis, frappé par la crise des opioïdes et les tensions raciales, Lattrel, un jeune Noir, met le feu aux poudres en tirant sur un professeur de lycée avant d’être abattu par la police.

Audrey Hepburn

Audrey Hepburn – JL Cornette & A. Innocente

Glénat BD – 164 pages – 22.00 €

Pour les fans de la grande actrice (j’en fais partie !), une biographie sous forme de roman graphique. La couverture est charmante.

Le pitch : Née en Belgique en 1929, élevée dans la noblesse qui sied à son rang, rien ne prédestinait Audrey Hepburn à devenir une icône du cinéma, et l’une des plus adulées du 20e siècle.

Jean-Luc Cornette et Agnese Innocente nous dévoilent le parcours de l’actrice adulée mais aussi celui de la femme combative, à travers un travail d’auteur remarquablement mené tant sur le fond que sur la forme pour un roman graphique qui nous transporte et nous donne à voir l’authenticité derrière le strass.

Les disparus de Blackmore

Les disparus de Blackmore – Henry Loevenbruck

Pocket – 560 pages – 9.50 €

La sortie en format poche du dernier roman d’un des auteurs français qui aime plonger ses intrigues policières dans le passé.

C’est un vrai pavé…

Le pitch : Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l’enquête aux côtés d’Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme « détective de l’étrange ».

Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore : les statues énigmatiques disséminées sur l’île, la rumeur d’un culte maléfique qui sévirait dans l’ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.

Les fils de Shifty

Les fils de Shifty – Chris Offutt

Gallmeister – 288 pages – 23.50 €

Voilà le 4ème livre écrit par Chris Offutt publié en France, un auteur américain qui compte.

Les trois premiers étaient formidables, il n’y a donc pas de raison que je passe à côté. Et vous ?

Le pitch : Mick Hardin se remet d’une blessure de guerre chez sa sœur Linda, shérif de Rocksalt dans le Kentucky, lorsque le cadavre d’un dealer local est découvert. Il s’agit de l’un des fils de Shifty Kissick, une veuve que Mick connaît depuis longtemps. La police refusant d’enquêter, Shifty demande à Mick de découvrir le coupable. Se débattant entre un divorce difficile et son addiction aux antidouleurs, ce dernier commence à fouiner dans les collines, avec la ferme consigne de ne pas gêner la réélection de sa sœur. Il comprend vite que le meurtre a été mis en scène, et bientôt un deuxième fils de Shifty est abattu.

Pourquoi le sort s’acharne-t-il ainsi sur la famille Kissick ? Le temps presse et Mick le sait car dans cette communauté basée sur un code moral intransigeant, la violence appelle la violence.

Mon nom dans le noir

Mon nom dans le noir – Jocelyn Nicole Johnson

Albin Michel – 224 pages – 20.90 €

Un récit SF ? Vu l’état actuel des Etats-Unis, on peut se demander si le roman de Jocelyn Johnson ne relève pas plutôt de la politique prospective…

En tous cas, à suivre !

Le pitch : Alors que l’Amérique est en proie au chaos, aux catastrophes climatiques et à des pannes massives, le quartier de First Street, à Charlottesville (Virginie), est attaqué par des suprémacistes blancs. Un petit groupe hétéroclite parvient à fuir les enragés à bord d’un bus abandonné.

Avec à sa tête une jeune femme noire, Da’Naisha Love, il trouve refuge à Monticello, la plantation historique de Thomas Jefferson, une terre désertée de tous, sauf de ses fantômes.

Malgré la violence alentour, la vie s’organise au coeur de cette petite communauté naissante, par-delà les barrières sociales et raciales. Mais après dix-neuf jours d’une paix fragile, la terreur se rapproche. Da’Naisha glisse alors le récit de leurs journées de lutte entre les pages d’un livre de la bibliothèque…

Les 5 drapeaux

Les cinq drapeaux – T1 1936 – Pau

Paquet – 80 pages – 16.50 €

Une manière originale de raconter la guerre – les guerres – de 1936 à 1945, voilà le premier tome d’une vaste fresque BD tirée des souvenirs du grand-père de l’auteur.

L’esthétique cartoonesque donne une tonalité étonnante à un récit dur et terrible…

Le pitch : Le grand-père de Pau racontait avec bienveillance sa jeunesse à ses petits enfants, avec la volonté de transmettre son histoire. Il a tout d’abord lutté contre le franquisme avant de s’enfuir d’Espagne pour se réfugier en France où il travaille dans un camp de réfugiés à côté de Poitiers. Il décide de partir aider les Anglais lors de la bataille de Dunkerque mais il est fait prisonnier par les Allemands. Il va devoir travailler pour eux en construisant une base militaire à Lorient. Il réussi à s’échapper pour revenir en Espagne où il est emprisonné et devra travailler dans un camp pour avoir trahi son pays. Pendant cette période de 9 ans, cet homme a ainsi combattu sous cinq drapeaux.

Une grande fresque historique basée sur une histoire familiale et sur des archives qui sont en train d’être déclassifiées.

Il s'appelait Doll

Il s’appelait Doll – Jonathan Ames

Joëlle Losfeld – 224 pages – 23.00 €

Un polar hard boiled d’un auteur américain dont la réputation n’arrête pas de grimper, repéré en France par les éditions Gallimard.

Noir c’est noir ? IL n’y a plus d’espoir !

Le pitch : Happy Doll, alias Hank Doll, une cinquantaine d’années, habite Los Angeles. Il est détective privé le jour et vigile dans un salon de massage la nuit, après une carrière dans la Navy et dans la police. Lorsque son ami Lou Shelton vient lui demander de lui donner un rein qui lui sauvera la vie, il hésite pendant une nuit. Cependant, le lendemain matin, les choses se compliquent alors que Lou vient s’écrouler, mortellement blessé par balle, dans ses bras et lui confie, avant d’expirer, un gros diamant.

Commence alors pour Hank toute une série de péripéties rarement agréables, sur les traces des assassins de Shelton dans les bas-fonds de L.A.

Il était une fois en Amérique

Il était une fois en Amérique – Harry Gray

Sonatine – 624 pages – 24.90 €

Voilà un pavé qui se mérite puisque, 40 ans après son adaptation au cinéma par Sergio Leone, voilà enfin le roman traduit en français !

Le pitch : New York, années 1920. Noodles traîne dans le Lower East Side avec sa bande : Patsy, Cockeye, Max et Dominick. Simples gamins des rues, ils gravissent peu à peu les échelons d’une mafia qui s’organise en Syndicat du crime. Leur temps est celui de la Prohibition, de l’opium et des gangsters juifs et italiens qui s’apprêtent à refaçonner à tout jamais le visage de l’Amérique.

Derrière le film mythique de Sergio Leone, un roman flamboyant, traduit pour la première fois en France, à découvrir de toute urgence.

Les filles du chasseur d'ours

Les filles du chasseur d’ours – Anneli Jordahl

L’observatoire – 444 pages – 23.00 €

Un roman de nature writing écrit par une auteure suédoise, voilà qui n’est pas banale !

L’histoire se déroule en Finlande et le pitch est intriguant.

Le pitch : Elles sont sept, sept soeurs aux airs de sauvageonnes. Armées de leurs longues chevelures rousses, de leurs muscles saillants, leurs gestes brusques et joyeuses grossièretés, elles viennent vendre leurs peaux de bêtes au marché. Elles dansent aussi, ivres et flamboyantes, au milieu des hommes qui les sifflent. À part ça, personne ne sait vraiment qui elles sont. Ce sont les filles du chasseur d’ours. On raconte qu’elles passent leurs journées à braconner et à se battre, quand elles ne sont pas en train de se baigner dans une rivière au clair de lune…

Pourtant, se profile derrière ces renardes échevelées un récit à nul autre pareil. Une nuit, leur père ne revient pas de la chasse, et les sept filles se retrouvent livrées à elles-mêmes. La forêt, lorsqu’on n’est qu’une bande de gamines jouant aux dures, a des rites d’initiation bien brutaux. La faim et le froid ne sont que peu de choses quand les rapports de force et la violence entrent en jeu – et que la renarde devient louve.

Le mage du kremlin

Le mage du Kremlin – Giuliano da Empoli

Folio – 320 pages – 8.70 €

La sortie en format poche – enfin ! – de l’excellent roman de Giuliano da Empoli, qui a secoué le monde littéraire depuis sa sortie, il y a deux ans.

A lire, indispensable !

Le pitch : « Le pouvoir est comme le soleil et la mort, il ne peut se regarder en face. Surtout en Russie. »

On l’appelait le mage du Kremlin. L’énigmatique Vadim Baranov fut metteur en scène puis producteur d’émissions de télé-réalité avant de devenir l’éminence grise de Poutine. Après sa démission du poste de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans que nul puisse démêler le faux du vrai. Jusqu’à ce que, une nuit, il confie son histoire au narrateur de ce livre…

De la guerre en Tchétchénie à la crise ukrainienne, Le mage du Kremlin dévoile les dessous de l’ère Poutine et s’impose comme le grand roman de la Russie contemporaine.

On m'appelle Demon Copperhead

On m’appelle Demon Copperhead – Barbara Kingsolver

Albin Michel – 624 pages – 23.90 €

Porté par des rumeurs formidables et le prix Pulitzer 2023, l’énorme roman naturaliste de Barbara Kingsolver s’impose comme un des incontournables de la vie littéraire 2024.

David Copperfield au pays des rednecks, comment ne pas être tenté ?

Le pitch : « Déjà, je me suis mis au monde tout seul. Ils étaient trois ou quatre à assister à l’événement, et ils m’ont toujours accordé une chose : c’est moi qui ai dû me taper le plus dur, vu que ma mère était, disons, hors du coup. »

Né à même le sol d’un mobil-home au fin fond des Appalaches d’une jeune toxicomane et d’un père trop tôt disparu, Demon Copperhead est le digne héritier d’un célèbre personnage de Charles Dickens. De services sociaux défaillants en familles d’accueil véreuses, de tribunaux pour mineurs au cercle infernal de l’addiction, le garçon va être confronté aux pires épreuves et au mépris de la société à l’égard des plus démunis. Pourtant, à chacune des étapes de sa tragique épopée, c’est son instinct de survie qui triomphe. Demon saura-t-il devenir le héros de sa propre existence ?


♠ Mars/Avril  2024 ♠


Furies

Furies – Meagan Jennett

Les Arènes – 446 pages – 23.00 €

Un polar féministe écrit par une femme, un premier roman teinté de vécu (l’auteure a vécu en Virginie et a été barmaid) : voilà qui a de quoi tenter le chaland qui passe !

Le pitch : Deux heures avant sa disparition, Mark Dixon a volé un verre de vin au Blue Bell, un bar paumé de Virginie. C’est ce que déclare calmement Sophie Braam, la barmaid, à la police venue l’interroger. Ce qu’elle ne leur dit pas, c’est qu’elle l’a tué et sauvagement mutilé.

L’officier Nora Martin vient d’être mutée au Département de police de Bellair, où elle s’efforce au mieux d’apprendre les ficelles du métier aux côtés de l’enquêteur Murphy, tout en ignorant ses collègues mâles qui l’accusent d’avoir bénéficié d’un  » recrutement inclusif « . Lorsqu’elle rencontre Sophie, les deux femmes se lient d’une amitié fragile. Toutes les deux partagent une même colère envers les hommes.

À mesure que l’hiver fait place au printemps et que les cadavres s’amoncèlent, Nora ne peut s’ôter de l’esprit qu’une ombre semble planer sur l’énigmatique et troublante barmaid. Sera-t-elle capable de convaincre Murphy, ou celui-ci continuera-t-il de rire à l’idée que le tueur en série qui hante leur petite ville puisse être une femme ?

L'Origine des larmes

L’Origine des larmes – Jean-Paul Dubois

Editions de l’olivier – 256 pages – 21.00 €

Le nouveau roman de Jean-Paul Dubois, cinq ans après son prix Goncourt.

Dois-je rappeler qu’il s’agit d’un des meilleurs auteurs français contemporains ?

Le pitch : Paul a commis l’irréparable : il a tué son père. Seulement voilà : quand il s’est décidé à passer à l’acte, Thomas Lanski était déjà mort… de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu’une obligation de soins pendant un an pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce parricide dont il n’est pas vraiment l’auteur.

L’Origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l’histoire d’un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d’avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L’apprentissage de la vengeance, en quelque sorte.

Un animal sauvage – Joël Dicker

Rosie & Wolfe – 416 pages – 23.00 €

Un nouveau roman de Joël Dicker, c’est toujours l’espoir de retrouver la magie de L’affaire Harry Quebert, même si – jusqu’à maintenant – j’ai toujours été déçu…

Le pitch : 2 juillet 2022, deux malfaiteurs sont sur le point de dévaliser une grande bijouterie de Genève. Mais ce braquage est loin d’être un banal fait divers…

Vingt jours plus tôt, dans une banlieue cossue des rives du lac Léman, Sophie Braun s’apprête à fêter ses quarante ans. La vie lui sourit. Elle habite avec sa famille dans une magnifique villa bordée par la forêt. Mais son monde idyllique commence à vaciller. Son mari est empêtré dans ses petits arrangements. Son voisin, un policier pourtant réputé irréprochable, est fasciné par elle jusqu’à l’obsession et l’épie dans sa vie la plus intime. Et un mystérieux rôdeur lui offre, le jour de son anniversaire, un cadeau qui va la bouleverser.

Il faudra de nombreux allers-retours dans le passé, loin de Genève, pour remonter à l’origine de cette intrigue diabolique dont personne ne sortira indemne. Pas même le lecteur.

L'homme superflu

L’homme superflu – Mary Robinette Kowal

Denoël – 480 pages – 24.80 €

Mary Robinette Kowal (j’adore son double prénom !) sort du célèbre et très réussi univers uchronique qu’elle avait créée avec sa série Lady astronaute pour se lancer dans un polar de l’espace où elle peut exercer son humour corrosif et féministe.

Le pitch : Lorsque Tesla Crane, richissime et très célèbre inventrice, embarque sous un faux nom à bord d’un vaisseau de croisière entre la Lune et Mars pour célébrer sa lune de miel, elle est loin de se douter qu’un meurtre va être commis pendant le voyage. Et encore moins que c’est Shal, son tout aussi fortuné et illustre époux, qui va en être accusé par le service de sécurité.

Armée d’un verre de martini et de son humour caustique, aidée de son adorable chien, Gimlet, et de Fantine, son intraitable avocate restée sur Terre, Tesla va tout faire pour innocenter Shal, mettre hors d’état de nuire le criminel et, enfin, reprendre le cours plus ou moins tranquille de son voyage de noces…

C'était notre terre

C’était notre terre – Kathleen Grissom

Charleston – 480 pages – 22.90 €

Les romans américains évoquant les peuples autochtones d’Amérique (terme plus juste que « indiens » ou « amérindiens ») ont été nombreux, ces dernières années.

Parmi eux, quelques chefs-d’oeuvre (voir mon article sur le sujet). Celui-ci en fera-t-il partie ?

Le pitch : 1871, plaines du Montana. Va-la-Première, élevée au milieu des nuages de poussière rose de sa réserve, est la fille du chef de la tribu des Crows. Alors que l’adolescente rêve d’épouser Gros-Nuage, ce dernier meurt dans une chasse au bison peu avant leur mariage, la plongeant dans un profond chagrin. Son destin bascule le jour où Abe Farwell, un colon commerçant de fourrures, lui offre la promesse d’une nouvelle vie au Canada.

Rebaptisée Mary après leur union, elle se trouve tiraillée entre deux mondes, deux cultures, deux noms. Tandis que la tension monte entre les tribus amérindiennes et les trappeurs canadiens, Mary va devoir choisir son camp.

Kathleen Grissom signe ici une grande fresque inspirée de l’histoire vraie de Crow Mary, héroïne courageuse et magnétique, témoin de l’injustice et des massacres des tribus amérindiennes.

Le bal – Irène Némirovsky

Culturea -56 pages – 9.99 €

La réédition d’une nouvelle de jeunesse peu connue  de la grande auteure , disparue dans le maelström de la seconde guerre mondiale.

Le pitch : Le ménage Kampf, bénéficiaire d’une spéculation chanceuse, veut montrer sa nouvelle richesse. Il organise un bal. Mais Antoinette, 14 ans, traitée comme personne négligeable par ses parents, détruit les invitations quand elles lui sont confiées…

Ce texte constitue une critique impitoyable, très virulente des nouveaux riches. Le milieu est proche du propre milieu familial de l’auteure. Écriture rapide, claire, incisive, qui vous prend.

Le futur

Le futur – Naomi Alderman

Gallimard – 528 pages – 24.00 €

La sortie – enfin ! – chez Gallimard du nouveau roman d’anticipation de Naomi Alderman, l’auteure de la puissante dystopie Le pouvoir. Quant une femme se projette dans l’avenir, cela déménage !

Le pitch : La fin des années 2020 approche et, entre cyberscience décadente, intelligence artificielle omniprésente et crise climatique plus qu’alarmante, la Terre continue de dérailler. Seuls les trois plus grands milliardaires du monde restent sereins. Lenk, Zimri et Ellen ont fait fortune dans la Silicon Valley et, bien que rivaux, ils ont tout prévu ensemble pour survivre si un jour l’humanité venait à s’effondrer. Or ce jour semble être arrivé.

Mais c’est compter sans une jeune influenceuse, Lai Zhen, ancienne réfugiée hongkongaise, qui mène l’enquête sur les plans secrets des ultrariches. Alliée à un groupe d’idéalistes aussi exubérants que remontés, elle se met à rêver à un avenir où les technologies serviraient des causes plus nobles que celles de nous isoler, lobotomiser et forcer à consommer toujours plus. Mais comment reprendre le contrôle du futur ?

Reine

Reine – Pauline Guéna

Denoël – 250 pages – 20.00 €

Ce qui semble bien être un polar à la jolie couverture intrigante, sorti de la plume d’une serial auteure française…

Le pitch : Depuis sept ans, Marco vit au-dessus d’un PMU de banlieue. Pour gagner de l’argent, il rend de petits services. A côté de ces activités, il est tueur à gages. Un jour, il tue de sang-froid, sans être sous contrat.

Il est contraint de fuir pour conserver sa liberté ainsi que l’espoir de retrouver la femme qu’il aime.

La route

La route – Manu Larcenet d’après Cormac McCarthy

Dargaud – 160 pages – 28.50 €

L’adaptation du chef-d’oeuvre de Cormac McCarthy par le grand Manu Larcenet, cela ne peut que provoquer un choc esthétique et culturel !

Un grand succès critique et commercial dès sa publication.

Le pitch : L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur périple ?

Après « Le Rapport de Brodeck », Manu Larcenet adapte de nouveau une oeuvre majeure de la littérature.


♠ Mai/Juin  2024 ♠


La Fileuse de verre

La Fileuse de verre – Tracy Chevalier

La table ronde – 448 pages – 23.90 €

Pour tous les amoureux de Venise, un roman qui parle de Murano et des fileuses de verre ne peut être que séduisant.

Surtout s’il est écrit par une auteure confirmée qui, lorsqu’elle est en forme, est capable du meilleur (Le récital des anges, La jeune fille à la perle, Prodigieuses créatures).

Le pitch : À Murano, le long des canaux et des ruelles, derrière les portes des ateliers, maestros et apprentis domptent le verre. Le secret de leur savoir-faire, qui ne doit jamais atteindre la terraferma, n’est pas l’affaire des femmes. Pourtant, à la mort de son père, voyant l’entreprise familiale décliner, Orsola Rosso décide de sauver sa famille de la ruine en apprenant à fabriquer des perles de verre. Un art qui ne va pas sans celui du commerce. Découvrant le ballet des marchandises dans le port de Venise, Orsola comprend qu’elle devra oeuvrer sans relâche pour atteindre la perfection et déjouer les pièges de la négociation. Et ceux de l’amour, quand Antonio, pêcheur vénitien, rejoint l’atelier Rosso…

De ce côté de la lagune, le temps s’écoule différemment. Telle une pierre ricochant sur l’eau, le récit traverse, de siècle en siècle, guerres et épidémies, amours et deuils, tandis qu’Orsola façonne ses bijoux. S’ils servent déjà de monnaie d’échange sur le continent africain, ils orneront bientôt le cou d’impératrices, de Vienne à Paris, et feront un jour le bonheur des touristes de la Sérénissime.

Ceux qu'on tue

Ceux qu’on tue – Peter Swanson

Gallmeister – 432 pages – 25.00 €

Un pitch terriblement alléchant qui fait un peu penser au début à L’inconnu du nord express, de Patricia Highsmith.

Un roman qui parait parfaitement calibré pour les vacances.

Le pitch : Londres-Boston, vol de nuit. Ted Severson rencontre la superbe et mystérieuse Lily Kintner. Ils bavardent, boivent des cocktails, et voilà que peu à peu se déclenche un jeu de la vérité au cours duquel, un détail après l’autre, Ted se dévoile à l’oreille bienveillante de Lily. Il lui avoue l’échec de son couple : sa femme, Miranda, le trompe. Il en vient même à confier qu’il la tuerait bien. Et que ce ne serait finalement que justice. Or Lily déclare le plus sérieusement du monde qu’elle est prête à l’aider. Après tout, des tas de gens méritent de mourir, pour toutes sortes de raisons.

Mais Lily s’est bien gardée de révéler à Ted son passé de tueuse. Quand les choses dégénèrent, les chances de chacun de s’en tirer ne sont clairement pas les mêmes…

Une bonne école

Une bonne école – Richard Yates

Robert Laffont – 272 pages – 9.00 €

Un roman autobiographique du grand Richard Yates, dans la jolie collection Pavillons poche de Robert Laffont.

Le pitch : Septembre 1941, Connecticut. À la Dorset Academy, un campus sélect tout de vieilles pierres et de pelouses géantes, on entend former les fils de la haute bourgeoisie – parents et enseignants répètent à l’envi que c’est une  » bonne école « . Pourtant, à son arrivée à l’internat, William Grove découvre l’envers du décor : lui, le fils nerveux d’un couple divorcé, se retrouve projeté dans un climat de  » libido à l’état pur « , où les garçons les plus populaires règnent en maîtres. Même les professeurs ressemblent à des lions en cage – en particulier Jack Draper, invalidé par la polio, témoin impuissant de la liaison qu’entretiennent au grand jour sa femme et le prof de français. Et puis il y a Edith Stone, le fantasme de tous les élèves, qui est prête à vivre son premier amour…

Avec ce roman choral, Yates signe une chronique de ses années de jeunesse, jetant un regard attendri sur les petites et grandes humiliations de l’adolescence, sur cette drôle d’école où il apprit à devenir un homme, avant de partir au combat.

Krummavísur

Krummavísur – Ian Manook

Flammarion – 448 pages – 22.50 €

Le dernier polar islandais d’un auteur, bien français lui.

La réputation et l’audience de Ian Manook n’arrêtent pas de monter, c’est le moment de le découvrir, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait…

Le pitch : Un chalutier en fuite intercepté en pleine tempête par un hélicoptère des forces spéciales. À son bord, le corps de la petite Anika, que toute l’Islande recherche. Trois cadavres incrustés dans la glace, libérés par l’effondrement d’un iceberg au coeur de la lagune de Jökulsarlon. Une base nucléaire américaine secrète que le réchauffement climatique fait émerger de la banquise groenlandaise.

C’est à Kornelius Jakobsson qu’il revient de mener à bien ces enquêtes, malgré les manoeuvres de politiciens corrompus de tout bord. Difficile, pourtant, de manipuler cet homme aussi magnétique et incandescent que son pays et qui s’échine à saborder sa vie professionnelle autant que personnelle. « Pire meilleur flic » d’Islande, Kornelius est un colosse qui torture son corps dans les salles de force et son âme dans une chorale de femmes ; mais c’est en solitaire obstiné qu’il fredonne la sinistre complainte du corbeau affamé, le Krummavísur…

Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un

Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un

Benjamin Stevenson

10/18 – 408 pages – 23.00 € 

Un titre très réussi et un pitch qui ravira les amateurs de whodunit. Parfait pour une lecture d’été ?

Le pitch : Je redoutais cette réunion de famille des Cunningham avant même le premier meurtre. À peine la tempête s’est-elle abattue sur notre hôtel perdu au milieu des montages que déjà la neige – et les cadavres – s’amoncelait.

Il faut dire que nous, les Cunningham, on a du mal à se supporter les uns les autres. Je crois que nous n’avons qu’une seule chose en commun : chacun de nous a déjà tué quelqu’un.

Vous aimez À couteaux tirés et les romans d’Agatha Christie ? Vous allez adorer le thriller australien dont tout le monde parle !

Be useful

Be useful – Arnold Schwazenegger

7 principes pour une vie meilleure

Guy Trédaniel – 288 pages – 19.90 €

Si ce livre de développement personnel de Schwarzy est à la hauteur de la formidable autobiographie (si ! si !) qu’il a publié il y a une dizaine d’années, je n’hésite pas une seconde !

Le pitch : Le plus célèbre culturiste de la planète. La star de cinéma la mieux payée au monde. L’homme qui a dirigé la sixième économie mondiale. Le fait qu’il s’agisse de la même personne pourrait être une plaisanterie, mais ce n’en est pas une. Il s’agit d’Arnold Schwarzenegger. Et rien de tout cela n’est le fruit du hasard.

Sa réussite stratosphérique s’inscrit dans un processus. Elle est le résultat d’une vision claire, d’une réflexion approfondie, d’un travail acharné, d’une communication directe, d’une capacité à résoudre les problèmes, d’une curiosité d’esprit et d’une volonté de faire oeuvre utile. Tout cela guidé par le conseil que son père lui a donné pendant son enfance : se rendre utile. Arnold a fait sien cet adage et l’a toujours mis en pratique.

Écrit avec la voix singulière, sincère, directe et puissante d’Arnold Schwarzenegger, Be Useful nous invite à une exploration de sa boîte à outils pour une vie riche de sens. Il nous montre comment les mettre au service de l’avenir radieux dont nous rêvons tous et illustre ses idées par des histoires personnelles captivantes de réussites et d’échecs – certaines célèbres, d’autres racontées ici pour la première fois.

De si remarquables créatures

De si remarquables créatures –  Shelby Van Pelt

Fleuve éditions – 448 pages – 22.90 €

Le pitch le plus remarquablement what the fuck de l’année littéraire.

Si ce polar poulpesque (poulpien ?) tient ses promesses, cela peut devenir une lecture d’été remarquable !

Le pitch : Les pieuvres sont des créatures remarquables. Ce n’est pas Marcellus, pensionnaire de l’aquarium de Sowell Bay, qui dirait le contraire. Avec ses aptitudes extraordinaires, il a vite compris comment s’extraire de son bassin pour aller fureter dans la cafétéria –; mais jamais il n’aurait envisagé de lever un tentacule pour aider ces humains limités qui l’entourent.

Jusqu’au jour où Tova, agente d’entretien, le tire d’une situation délicate… Tova a l’air différente, peut-être parce que la disparition mystérieuse de son fils Erik trente ans auparavant l’a rendue plus réceptive au malheur d’autrui. Pour elle, Marcellus consent à s’abaisser au niveau des bipèdes et devine ce qui s’est passé la nuit où Erik a disparu.
Il doit alors user de toute l’ingéniosité de ses neuf cerveaux pour révéler la vérité avant qu’il ne soit trop tard.

La baie des cochons

La baie des cochons – Spirou et Fantasio

Dupuis – 64 pages – 12.95 €

Un Spirou et Fantasio comme on aimait, à l’ancienne ? Sur un fond historique intéressant, cela vaut le coup de jeter un œil !

Le pitch : Fidel Castro est complètement furioso ! Car tout autour de lui, ça papote et ça complote, afin de l’éliminer du jeu politique. Même ses propres hommes, infiltrés par la CIA, lui offrent des cigares piégés ! En voyage à New York pour un discours historique à l’ONU, le leader cubain est sur ses gardes, totalement paranoïaque. Tout l’inverse de Spirou, venu en tant que simple reporter pour couvrir l’événement.

Mais notre groom ignore encore qu’il va se retrouver accusé d’attentat contre Castro puis emmené de force à Cuba ! Ses seuls espoirs : Fantasio, qui s’envole aussitôt vers l’Amérique du Sud, ainsi que Seccotine, déjà à Cuba pour un reportage. À moins que cette dernière ne se laisse séduire par les idéaux communistes du charismatique Che Guevara…


♠ Juillet/Août 2024 ♠


Shubeik Lubeik

Shubeik Lubeik – Deena Mohamed

Steinkis – 516 pages – 35.00 €

Un énorme roman graphique en noir et blanc d’une jeune auteure égyptienne.

Les graphismes paraissent tout simplement exceptionnel, dommage que l’album soit hors de prix !

Le pitch : Dans Le Caire contemporain, les voeux sont devenues une marchandise comme les autres et font partie du quotidien des habitants. Répartis en différentes catégories, leurs usages sont réglementés et les citoyens apprennent, parfois à leurs dépens, qu’il faut les manipuler avec précaution.

Trois voeux vendus dans un modeste kiosque du Caire lient Aziza, Nour et Shokry et changeront leur vie. Ils ont tous un désir profond, mais pour formuler leur voeu, chacun doit se demander ce qu’il désire vraiment et plonger au plus profond de son être. Ils s’apercevront que parfois, les désirs font désordre…

Deena Mohamed, dans ce roman graphique brillant et original, nous donne à voir les aspirations profondes et les tensions qui traversent la société contemporaine égyptienne.

Célèbre

Célèbre – Maud Ventura

L’iconoclaste – 21.90 €

Deuxième roman très attendu d’une jeune auteure française dont le premier titre, Mon mari, a littéralement cartonné (300 000 exemplaires vendus.

Si le développement est à hauteur du pitch, cela peut parfaitement convenir pour les vacances d’été.

Le pitch : La célébrité est ma vie. Est-ce que j’étais préparée à un tel succès ? Bien sûr que oui.

Cléo grandit dans une famille dont elle déplore la banalité. Dès l’enfance, elle n’a qu’une obsession : devenir célèbre. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s’imposent à elle, arrachant chaque victoire à pleines dents, s’entaillant la cuisse à chaque échec.

À la surprise de tous, sauf d’elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses….

Bienvenue dans les coulisses de la célébrité, un monde où règnent l’artifice et l’impunité. Célèbre est le récit d’une ascension féroce, brutale et monstrueuse. Un portrait acide et brillant de notre époque

Les Princes du ciel

Les Princes du ciel – Antonio Iturbe

Flammarion – 688 pages – 23.90 €

Antonio Iturbe signe un très épais roman sur le thème – très peu évoqué jusqu’alors – de l’aéropostale.

Pour apprendre et s’évader : je souscrit tout de suite !

Le pitch : Au début des années vingt, Antoine de Saint-Exupéry et Jean Mermoz, pilotes émérites, voient en l’Aéropostale leur planche de salut pour échapper à un quotidien terne. C’est ainsi que leurs chemins se croisent et rejoignent celui d’Henri Guillaumet, à un tournant de leur existence qui inaugurera une ère nouvelle : celle de leur légende.

Ensemble, ils vont ouvrir les premières lignes d’acheminement du courrier sur des routes aériennes inexplorées, affrontant les déserts hostiles ou les sommets enneigés de la cordillère des Andes, et défiant l’Atlantique. Mais à l’atterrissage, les turbulences de la vie les rattrapent, au sein d’un siècle déchiré par la guerre.

Antonio Iturbe signe un roman exaltant et sensible, à l’image de ses protagonistes qui partagent une amitié indéfectible et ce regard si particulier sur le monde vu depuis les airs – le regard d’éternels enfants.


♠ Septembre/octobre  2024 ♠


Portrait d'un artiste en jeune homme

Portrait d’un artiste en jeune homme – James Joyce

10/18 – 360 pages – 7.60 €

La réédition en collection 10/18 d’une des premières oeuvres de James Joyce. L’occasion de (re)découvrir un texte peu connu.

Le pitch : Dans ce roman autobiographique, James Joyce dépeint l’enfance et la jeunesse de Stephen Dedalus – son alter ego que l’on retrouvera quelques années plus tard dans Ulysse – dans l’Irlande de la fin du XIXe siècle, marquée par le poids de la religion catholique et les revendications patriotiques. Pensionnaire chez les jésuites, il est tiraillé entre la doctrine qui lui est enseignée et ses propres aspirations. En pleine quête identitaire, Stephen cherche sa place dans cette société qu’il questionne, se révolte et trouve sa libération dans la littérature.

Mêlant imagination émerveillée et réalisme des souvenirs, dans une langue à la fois brute et poétique, ce roman d’apprentissage nous éclaire sur la construction de l’identité et de la vocation artistique de l’un des maîtres de la littérature irlandaise.

 


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