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2016-2023 : depuis la création de ce site, voilà déjà 7 ans, j’ai passé des heures et des heures à chercher, creuser, fouiner dans le catalogue des éditeurs pour dénicher les livres dont la parution à venir pourrait vous séduire, intéresser, intriguer…
Quelques romans prévus de longue date, derniers nés des auteurs à succès. Mais surtout, surtout, ceux dont on ne parle pas assez : les livres au pitch original, intriguant, les BD ou les romans graphiques différents, sans parler de tous les livres de genre : livres pour enfants, essais sur l’histoire, les arts, la cuisine, etc.
Vous découvriez donc ici, tout au long de l’année et au fur et à mesure de l’annonce de leur parution, les grandes nouveautés et découvertes 2023, classées mois après mois.
Vous y trouverez – peut-être -, les livres de vos attentes; mais j’espère surtout que, grâce à mes suggestions inattendues, vous y découvrirez ceux que vous n’attendiez pas !
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♥ Les nouveautés du livre en 2023 ! ♥
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♠ Janvier /Février 2023 ♠
Le pavillon des combattantes – Emma Donoghue
Pocket – 400 pages – 7.95 €
Un formidable roman historique et féministe, mais aussi un livre profondément optimiste sur la nature humaine.
Surtout, à ne pas rater !
Le pitch : 1918. Dublin est ravagé par la guerre et un nouveau mal s’abat sur l’Irlande. On l’appelle » la grande grippe « , pas encore » espagnole « , mais l’épidémie fait rage, ajoutant la confusion au chaos. Placée à la tête d’une maternité de fortune, l’infirmière Julia Power l’affronte chaque jour en première ligne
À l’aube de ses 30 ans, alors qu’à l’hôpital on manque de tout, Julia se retrouve seule pour gérer ses patientes en quarantaine. Elle ne dispose que de l’aide d’une jeune orpheline bénévole, Bridie Sweeney, et des rares mais précieux conseils du Dr Kathleen Lynn – farouche indépendantiste.
Dans une salle exiguë où les âmes comme les corps sont mis à nu, toutes les trois s’escrimeront, là où la mort règne, à donner la vie envers et contre tout…
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Crépuscule – Philippe Claudel
Stock – 352 pages – 23.00 €
Un nouveau roman de l’auteur de Les âmes grises et Le rapport de Brodeck, c’est toujours un évènement.
Les livres de Philippe Claudel, un des meilleurs auteurs français contemporains, ne sont pas d’une gaieté effarante, mais quel plaisir de lire sa prose !
Le pitch : Aux marches de l’Empire « à cent têtes et cent corps », sommeille une province minérale et nue où le froid, le givre, les bourrasques semblent ankyloser les habitants d’une bourgade qui ne signalait jusque-là ni notoriété historique, ni intérêt géographique, si ce n’est d’être placée à la frontière « d’un pays dont la bannière se frappait d’un croissant d’or », et dont la vitalité contraste avec l’épuisement ranci du village aux passions tristes.
Un jour, le curé est découvert mort. La tête fracassée par une pierre. De quelle nature est le crime ? Qui pouvait en vouloir à ce curé d’une terre où les chrétiens et les musulmans vivaient depuis toujours en bonne entente ? Que faire, qui accuser, et qui entraver dans son action si, à partir de ce meurtre, s’ordonne toute une géométrie implacable d’actes criminels et de cruautés entre voisins ? Il y a un heureux : le Policier, Nourio, car « c’était fabuleux pour lui d’avoir une pareille affaire, dans ce lieu abandonné de toute fantaisie, de tout grain de sable, roulé dans l’ordinaire des jours ». Le voilà lancé dans d’inutiles recherches. À quoi sert de s’opposer au cours impétueux des choses ?
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Les Dangers de fumer au lit – Mariana Enriquez
Editions du sous-sol – 240 pages – 21.00 €
Titre étonnant, couverture surprenante : un recueil de nouvelles fantastiques écrites par un auteur argentin, recommandé par Kazuo Ishiguro…. Que demande le peuple ?!
Le pitch : Peuplées d’adolescentes rebelles, d’étranges sorcières, de fantômes à la dérive et de femmes affamées, les douze histoires qui composent ce recueil manient avec brio les codes de l’horreur, tout en apportant au genre une voix radicalement moderne et poétique. Si elle fait preuve d’une grande tendresse envers ses personnages, souvent féminins, des êtres qui souffrent, qui ont peur, qui sont opprimés, Mariana Enriquez scrute les abîmes les plus profonds de l’âme humaine, explorant de son écriture à l’extraordinaire pouvoir évocateur les voies les plus souterraines de la sexualité, du fanatisme, des obsessions.
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Les derniers géants – Ash Davidson
Actes sud – 528 pages – 24.50 €
Un premier roman d’une jeune américaine qui traite de sujets actuels, sur un fond traditionnel et immersif.
Comme c’est publié chez Actes sud, il y a de fortes chances pour que cela vaille l’investissement !
Le pitch : 1977. Californie du Nord. Rich est de ces bûcherons qui travaillent au sommet des arbres. C’est un métier dangereux, dont son père et son grand-père sont morts. Il veut une vie meilleure pour sa femme Colleen et son fils Chub. Pour cela, il a investi en secret toutes leurs économies dans un lot de séquoias pluricentenaires.
Mais lorsque Colleen, qui veut avoir un deuxième enfant malgré de précédentes fausses couches, se met à dénoncer la compagnie d’abattage pour l’usage d’herbicides responsable selon elle de nombreuses malformations chez les enfants, le conflit s’invite au coeur de leur couple.
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La venin T5 – Soleil de plomb – Laurent Astier
Rue de Sèvres – 64 pages – 15.00 €
Le 5ème et dernier tome d’une meilleure saga BD de ces dernières années.
Graphismes somptueux, scénario nerveux, La venin est aussi un excellent manifeste féministe.
Le pitch : Emily arrive au terme de sa quête de vengeance, visant à retrouver et éliminer les meurtriers de sa mère. Après avoir fait le deuil Stanley Whitman, l’homme qu’elle aimait, elle met en place le plan qui lui permettra d’atteindre sa dernière cible et ainsi achever son sanglant projet.
Pour cette ultime étape, la plus ambitieuse et dangereuse de toutes, Emily est prête à prendre tous les risques. L’homme à abattre n’est en effet autre que le président des Etats-Unis.
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La dernière ville sur terre – Thomas Mullen
Rivages/Noir – 560 pages – 24.00 €
La publication par Rivages/Noir d’un roman « de jeunesse » de Tomas Mullen, l’auteur de la très réussie trilogie de Darktown.
Le thème, très différent de ses romans policiers, entre en résonnance avec nos préoccupations de ces dernières années.
Le pitch : Durant l’épidémie de grippe espagnole, une petite ville industrielle située au cœur des forêts brumeuses du Nord-Ouest Pacifique décide de se mettre en quarantaine, mais l’arrivée d’un soldat affamé et malade aura des répercussions terribles sur la communauté.
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Frères d’armes – Eugene B. Sledge
Tempus – 480 pages – 11.00 €
Pour tout ceux que la guerre du Pacifique passionne, un célèbre récit américain, enfin traduit en français dans l’excellente collection Tempus.
Le pitch : Eugene Sledge était un rescapé. À quiconque trouverait le terme galvaudé, il suffirait de rappeler ceci : à l’âge de vingt-deux ans, le jeune Américain avait traversé deux des batailles les plus meurtrières de la guerre du Pacifique : Peleliu, à l’automne 1944, et Okinawa, au printemps 1945.
Revenu physiquement indemne, Sledge souffre cependant de blessures psychologiques, qui l’accompagnent jusqu’à la fin de sa vie. Sous l’apparence d’un homme discret et affable se cache un ancien combattant agité de cauchemars, vivant dans la compagnie des morts. Le livre qu’on va lire est un monument écrit à leur mémoire
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Nos vies en flammes – David Joy
10/18 – 336 pages – 8.50 €
La sortie en format poche du dernier roman de David Joy, un des auteurs américains dont on parle (beaucoup ? Trop ?).
Attention : l’auteur écrit sur l’Amérique profonde dans une veine naturaliste qui pourra en choquer plus d’un !
Le pitch : Retraité depuis quelques années, Ray mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches, où il espère que son fils, Ricky, vienne le rejoindre. Mais ce dernier est trop occupé à essayer de se procurer sa dose quotidienne –et indispensable – de drogue pour s’occuper de son père. Autour de Ray, le monde semble sombrer lentement : le chômage s’étend peu à peu dans la région, les petites villes se vident, la misère sociale et la drogue gagnent un peu plus de terrain chaque jour… Bref, l’Amérique d’aujourd’hui, que Ray contemple, amer, alors qu’un incendie fait rage dans les montagnes environnantes. Mais le jour où un dealer le contacte pour qu’il règle les dettes de son fils, Ray sort de sa torpeur et se dit qu’il plus que temps de prendre les choses en main.
C’est le début d’un combat contre tout ce qui le révolte, avec au bout du chemin, qui sait, un nouvel espoir.
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L’empire de la poussière – Francesca Manfredi
10/18 – 192 pages – 8.30 €
Le premier roman d’une auteure turinoise avec un pitch intriguant.
Le pitch : Valentina, douze ans, a une grand-mère pieuse et sévère, une mère sublime et insaisissable, et un père absent. Les trois femmes vivent dans une vieille maison de campagne, percée de rares fenêtres, surnommée » la maison aveugle » dans la région. C’est l’été 1996 et un événement vient troubler les longues journées de vacances : le corps de Valentina change et tout autour d’elle semble vouloir crier le secret qu’elle a choisi de garder. Sa mère et sa grand-mère deviennent de plus en plus distantes tandis que la maison elle-même semble s’animer d’étranges présages. Alors que grenouilles, moustiques et sauterelles envahissent les champs alentour, Valentina explore le terrain dangereux de l’adolescence, découvrant les amitiés fusionnelles et leurs points de rupture, la sensualité curieuse ainsi que l’énergie féminine et mystique de la nature…
Un premier roman qui mêle avec brio réalisme social et réalisme magique dans un tourbillon qui sème perpétuellement le doute.
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Harlem Shuffle – Colson Whitehead
Albin Michel – 432 pages – 22.90 €
Colson Whitehead, l’auteur afro-américain à la mode (vous vous rappelez de Underground railroad, prix Pulitzer un brin surestimé ?) se lance dans le roman noir. A découvrir.
Le pitch : Époux aimant, père de famille attentionné et fils d’un homme de main lié à la pègre locale, Ray Carney, vendeur de meubles et d’électroménager à New York sur la 125e Rue, « n’est pas un voyou, tout juste un peu filou ». Jusqu’à ce que son cousin lui propose de cambrioler le célèbre Hôtel Theresa, surnommé le Waldorf de Harlem…
Chink Montague, habile à manier le coupe-chou, Pepper, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Miami Joe, gangster tout de violet vêtu, et autres flics véreux ou pornographes pyromanes composent le paysage de ce roman féroce et drôle. Mais son personnage principal est Harlem, haut lieu de la lutte pour les droits civiques, où la mort d’un adolescent noir, abattu par un policier blanc, déclencha en 1964 des émeutes préfigurant celles qui ont eu lieu à la mort de George Floyd.
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Irréfutable Essai de successologie – Lydie Salvayre
Seuil – 176 pages – 17.50 €
L’auteure de Pas pleurer, prix Goncourt 2014, règle son compte avec le milieu littéraire.
Un essai qui ne va plaire à tout le monde…
Le pitch : Comment se faire un nom ? Comment émerger de la masse ? Comment s’arracher à son insignifiance ? Comment s’acheter une notoriété ? Comment intriguer, abuser, écraser, challenger ?
Comment mentir sans le paraître ? Comment obtenir la faveur des puissants et leur passer discrètement de la pommade ? Comment évincer les rivaux, embobiner les foules, enfumer les naïfs, amadouer les rogues, écraser les méchants et rabattre leur morgue ? Comment se servir, mine de rien, de ses meilleurs amis ?
Par quels savants stratagèmes, par quelles souplesses d’anguille, par quelles supercheries et quels roucoulements gagner la renommée et devenir objet d’adulation ?
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Matrix – Lauren Groff
Edition de l’olivier – 302 pages – 23.50 €
Avec un titre pareil, difficile de passer inaperçu !. Lauren Groff avait rencontré un immense succès critique avec son précédent roman, Les furies (qui ne m’avait pas convaincu).
Qu’en sera-t-il avec ce récit qui s’attache au personnage de Marie de France, grande poétesse du XII° siècle ?
Le pitch : Que disent les livres d’histoire sur Marie de France ? Qu’elle est la première femme de lettres à écrire en français. Pourtant, sa vie reste un mystère. Matrix lève le voile sur ce destin hors du commun.
Expulsée de la cour par Aliénor d’Aquitaine, la « bâtarde au sang royal » est contrainte à l’exil dans une abbaye d’Angleterre. Loin de la détruire, cette mise à l’écart suscite chez elle une révélation : elle se vouera dès lors à la poursuite de ses idéaux, à sa passion du texte et des mots. Dans un monde abîmé par la violence, elle incarne la pureté, transcendant les obstacles grâce à la sororité.
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Maman pour le dîner – Shalom Auslander
10/18 – 312 pages – 8.20 €
Le pitch le plus délirant qu’il m’ait été donné de lire depuis bien longtemps.
Le contenu est-il à la hauteur ? A vous – et à moi ! – de le découvrir…
Le pitch : Septième Seltzer est un américain bien tranquille. Editeur de son état, il coule des jours heureux à New York avec sa femme et sa fille, jusqu’au jour où son frère aîné l’appelle pour lui annoncer la mort de leur mère qu’il n’a pas revue depuis des années.
Ce n’est pas tellement que Septième soit triste, – sa mère était un monstre d’égoïsme et de méchanceté -, c’est surtout que les Seltzer appartiennent à la communauté Cannibale des Etats-Unis et que selon une ancestrale tradition, les enfants doivent manger leur mère au cours d’un repas de fête.
Septième est catégorique : jamais il ne cèdera à des coutumes aussi archaïques et certainement pas pour honorer la mémoire d’une mère qu’il déteste et d’un passé qu’il n’a de cesse de vouloir laisser derrière lui. Pourtant, le doute et la culpabilité ne tardent pas à s’installer. Si lui et ses frères ne respectent pas ce rituel, que restera-t-il de l’histoire de leur peuple, jadis si glorieux ? Que restera-t-il de leur héritage et de leur famille ?
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Scandaleuse Sarah – Elizabeth Gouslan
L’Archipel – 240 pages – 20.00 €
Le récit de la vie de Sarah Bernard est un roman à lui tout seul, alors pourquoi ne pas se laisser tenter ?!
Le pitch : Pour les 100 ans de la mort de Sarah Bernhardt, Elizabeth Gouslan retrace l’incroyable parcours de ce monstre sacré, une féministe avant l’heure qui fit scandale à son époque.
Son nom ? Une légende. Sa vie ? Un roman truffé d’intrigues amoureuses, de scandales, de triomphes et d’exploits. Fille d’une demi-mondaine et d’un père qu’elle n’a presque pas connu, Sarah était vouée à un destin misérable. Mais elle rebat les cartes. La jeune fille aux yeux de chat se réinvente en idole. L’Odéon, la Comédie-Française : elle n’a pas vingt-cinq ans et le Tout-Paris est à ses pieds.
Pour raconter ce fabuleux destin, Elizabeth Gouslan convoque Julia Bartet, grande sociétaire de la Comédie-Française, rivale devenue amie de Sarah, qui nous entraîne dans les coulisses du Second Empire, de la Belle Époque et des Années folles où ce monstre sacré régna sans partage.
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Lily – Rose Tremain
JC Lattès – 336 pages – 22.90 €
Rose Tremain, l’auteure de l’excellent Le don du roi (30 ans déjà, comme le temps passe), revient une fois de plus à spn domaine favori, le roman historique.
Le scénario, dickensien en diable, de déroule durant le règne victorien. Un petit tour chez nos amis anglais, bonne idée !
Le pitch : Londres, 1850. Par une nuit glaciale, un bébé est abandonné devant les grilles d’un parc. Sauvée par un jeune policier, la petite fille est emmenée à l’hospice des Enfants trouvés. Après des années d’un traitement cruel et brutal, Lily retrouve sa liberté dans le Londres de l’époque victorienne. Pourtant elle cache un terrible secret…
Quand Lily et le policier se rencontrent à nouveau, elle est convaincue qu’il détient la clé de son bonheur. Mais ne pourrait-il tout aussi bien être celui qui découvrira son crime, la condamnant ainsi à mort ?
Avec Lily, Rose Tremain explore avec brio les thèmes du rejet et de la culpabilité dans une remarquable fresque qui laisse place à la rédemption comme à la vengeance.
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Stalingrad – François Kersaudy
Perrin – 176 pages – 22.00 €
Par un des meilleurs spécialistes de la seconde guerre mondiale (lisez, entre autres, sa formidable biographie de Churchill), un des épisodes les plus terribles de la seconde guerre mondiale.
C’est une réédition, profitons-en !
Le pitch : Stalingrad reste à bien des égards la reine des batailles : par la durée et l’intensité des combats, le nombre d’hommes engagés et perdus, l’importance des enjeux stratégiques et l’exceptionnelle valeur symbolique de son dénouement, l’affrontement homérique de deux dictatures entre Don et Volga représente un tournant unique dans l’évolution de la guerre en Europe.
C’est une suite de hasards, de rapports de forces et d’erreurs de calcul qui a provoqué la concentration progressive des immenses armées le long des rives de la Volga, autour d’une ville dont la valeur militaire était des plus réduites ; c’est aussi l’entêtement de deux dictateurs et la discipline de fer qu’ils ont fait régner parmi leurs troupes qui ont prolongé pendant cinq mois une confrontation unique par son ampleur et sa férocité.
Quatre-vingts ans plus tard très exactement, il est passionnant d’en suivre les péripéties au triple niveau des chefs suprêmes, des commandants d’armées et des soldats sur le terrain.
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Age of Vice – Deepti Kapoor
Robert Laffont – 592 pages – 24.00 €
Les livres sur l’Inde contemporaine écrit, non par un natif ,mais une native du pays ne sont pas légion !
Raison de plus de se pencher sur ce gros roman dont le thème m’a fait un peu penser à celui du très bon Le tigre blanc.
Le pitch : New Delhi, 3 heures du matin. Une Mercedes roulant à vive allure manque un virage et, en un instant, cinq personnes sont tuées. C’est la voiture d’un homme riche. Mais lorsque la poussière retombe, le chauffeur s’avère n’être qu’un domestique en état de choc qui ne peut expliquer l’étrange série d’événements qui a mené à ce crime. Tout comme il ne peut prévoir le drame qui est sur le point de se dérouler.
À l’ombre de propriétés luxueuses, de soirées extravagantes, d’affaires sombres et de diverses influences politiques, trois vies s’entremêlent dangereusement. Celle d’Ajay, domestique attentif, né d’une famille très pauvre, qui tente de gravir les échelons. Celle de Sunny, jeune héritier charismatique qui rêve d’éclipser son père. Et celle de Neda, journaliste prise entre la morale et son désir. Les liens qui unissent ces personnages seront-ils pour chacun une porte de sortie ou l’élément déclencheur d’une plus grande destruction ?
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Le blé en herbe et autres récits – Colette
La pléiade – 1360 pages – 75.00 €
La nouvelle sortie dans la pléiade d’une partie de l’œuvre de Colette, dont on fête les 150 ans de sa naissance.
Une intégrale existait déjà, en quatre volumes, mais il s’agit ici d’une sorte de « best of », regroupant ses romans les plus connus, dont Chéri, Le blé en herbe, Sido, Claudine à l’école. Que du bon et du bonheur !
Le pitch : Claudine à l’école est le grand succès de mars 1900. Le livre est signé Willy. On sait généralement qu’il s’agit du pseudonyme d’Henry Gauthier-Villars, qui l’utilise pour signer les productions de l’atelier qui lui écrit ses ouvrages. Cette fois, pourtant, le texte sort du lot. Il ne ressemble à rien de connu, la langue est nouvelle, le ton insolent, le propos scandaleux. C’est qu’il n’est pas de la plume d’un des scribes habituels de Willy : il est de sa jeune femme, Sidonie-Gabrielle, née Colette.
Colette : il faudra attendre 1923 et Le Blé en herbe pour que ce nom apparaisse seul sur la couverture d’un livre. Avant cela, il y aura eu d’autres « Willy », des « Colette Willy » et même des « Colette (Colette Willy) ». Mais on a vite compris. Catulle Mendès écrit à Colette : « vous avez créé un type ». Claudine en effet est un type, et elle deviendra un mythe.
♠ Mars/avril 2023 ♠
Le passager – Cormac McCarthy
Editions de l’Olivier – 544 pages – 24.50 €
C’est avec une intense jubilation que j’ai découvert la sortie, le 3 mars, d’un nouveau roman de Cormac McCarthy, le plus grand auteur américain vivant.
A l’âge de 90 ans – et 17 ans après No country for old man – l’auteur formidable de La trilogie des confins et du chef-d’œuvre La route propose un récit foisonnant de 550 pages aux Editions de l’Olivier.
Le pitch : Le corps d’une jeune fille abandonné dans la neige, l’épave d’un avion échoué au fond des eaux, un homme en fuite. Autant d’images qui illuminent le nouveau roman de Cormac McCarthy. Des rues de La Nouvelle-Orléans aux plages d’Ibiza, son héros, Bobby Western, conjugue sa mélancolie à tous les temps.
Cet homme d’action est aussi un mathématicien et un physicien, deux disciplines qu’il a abandonnées après la mort de sa sœur Alicia, disparue mystérieusement dix ans plus tôt. Hanté par la culpabilité, Western trouvera-t-il enfin le repos ?
Roman noir, histoire d’une passion, Le Passager est aussi une parabole sur le déracinement de l’homme moderne.
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Une autre moi-même – M.R. Carey
Atalante – 560 pages – 28.50 €
Un sacré pavé pour le dernier roman de M.R. Carey, le nouveau King (Stephen, bien entendu !) du récit fantastique anglais.
Vous n’avez jamais lu ? Commencez par exemple par Celle qui a tous les dons, la critique est sur le site !
Le pitch : Le marionnettiste l’avait sauvée. Mais elle espérait plus que tout au monde que cela ne se reproduirait jamais. Il y a Liz, mère aimante et dévouée, impuissante face aux agressions de son ex-mari. Et il y a Beth, cette autre présence en elle, plus féroce ; plus inquiétante aussi.
Fran, enlevée et séquestrée à l’âge de six ans, est une adolescente tourmentée. Heureusement dame Guigne, la fidèle renarde, veille sur elle, en chevalière armée de son épée.
A l’instar de Stephen King, M.R. Carey excelle dans l’horreur glaçante.
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Chronorama. Trésors photographiques du XXe siècle
Editions Martinière – 432 pages – 75.00 €
De temps en temps, quoi de mal à se faire un petit (gros) plaisir) ?
Avec le livre somme de l’exposition de la collection Pinault à Venise, vous accéderez à une multitudes de photos exceptionnelles du XX° siècle. Rien que ça !
Le pitch : Cet ouvrage de référence rassemble plus de 400 images issues de la Collection Pinault. Signées par les plus grands noms de la photographie (Irving Penn, Helmut Newton, Horst P. Horst, Lee Miller, Edward Steichen…) et publiées dans de célèbres magazines (Mademoiselle, House & Garden, Glamour, GQ, Vanity Fair, Vogue…), elles témoignent des évolutions historiques et esthétiques du XXe siècle et proposent un voyage au coeur de l’effervescence culturelle qui a marqué la période.
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Les éclats – Bret Easton Ellis
Robert Laffont – 616 pages – 26.00 €
13 ans après son dernier roman, et près de 30 ans après l’incroyable American psycho, Bret Easton Ellis sort un nouveau livre. ET c’est un pavé de 600 pages !
Sans le moindre doute un des évènements littéraires de l’année !
Le pitch : Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l’écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l’âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes.
L’arrivée d’un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d’obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même, et peut-être la ville et le pays entier ?
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Champignac – Quelques atomes de carbone – Beka & David
Dupuis – 56 pages – 15.50 €
Troisième tome du spin off Spirou consacré au Comte de Champignac.
La série est particulièrement distrayante, avec le principe : 1 aventure = 1 grande découverte scientifique.
Le pitch : Automne 1951 : Margaret Sanger, une Américaine un peu excentrique, débarque au château de Champignac. Cette pionnière en matière de planning familial a entendu parler des recherches de Pacôme en matière de contraception.
Le comte décide de l’accompagner à Boston pour rencontrer les responsables d’un laboratoire capable de développer cette pilule-miracle. Mais de nombreuses embûches attendent les deux pionniers de la science.
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Le droit au pardon – John Grisham
JC Lattès – 560 pages – 22.90 €
Le retour – enfin ! du John Grisham que j’adorais, celui qui prend le temps de parler des grands sujets de société américains.
560 pages pour réfléchir et se passionner : parfait pour les vacances !
Le pitch : Clanton, Mississippi, 1990. Jake Brigance est impliqué dans une affaire qui soulève la controverse lorsque le juge lui demande de défendre Drew Gamble, un garçon timide de seize ans, accusé d’avoir tué un policier local. La majeure partie des habitants réclament un procès rapide et la peine de mort, mais Jake creuse et découvre que l’histoire est plus complexe qu’elle n’y paraît. Son combat pour que Drew échappe à la chambre à gaz met en grand péril sa carrière, ses finances, et la sécurité de sa famille.
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Cinéma spéculations – Quentin Tarantino
Flammarion – 448 pages – 25.00 €
Quentin Tarantino dit qu’il ne lui reste plus qu’un seul – et dixième film – à réaliser avant qu’il ne prenne sa retraite de réakisateur.
En attendant, allez jeter un oeil sur ses souvenirs et éflexions sur le cinéma doit être plutôt passionnant !
Le pitch : Non content d’être l’un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c’est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu’il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations – un director’s cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant.
Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
Les femmes du bout du monde – Mélissa da Costa
Albin Michel – 384 pages – 21.90 €
Avec ces deux précédents romans – Tout le bleu du ciel et Les douleurs fantômes – Mélissa da Costa a cassé la baraque en devenant une des best selleuses de la veine feel good.
Il n’y a pas de raison pour que cela s’arrête et il va bien falloir que j’en lise un !
Le pitch : À la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au coeur d’une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly. Sur ce dernier bastion de terre avant l’océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori. Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu’au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption…
Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître, se pardonner et s’aimer.
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Conte de fées – Stephen King
Albin Michel – 736 pages – 24.90 €
La livraison annuelle du stakhanoviste du roman fantastique. Et cette fois-ci, il y en a pour plus de 700 pages !
Parfois c’est bien, parfois c’est trop… en tout cas, le titre est joli…
Le pitch : Conte de fées, c’est l’histoire magnifique et terrifiante d’un garçon de dix-sept ans qui hérite de clés ouvrant sur un univers parallèle où le Bien affronte le pouvoir écrasant du Mal.
Une bataille dont l’enjeu est capital… pour notre monde.
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La horde – Marie Favereau
Perrin – 432 pages – 25.00 €
Un essai passionnant sur un sujet absolument délaissé par les historiens contemporains !
Le pitch : En rupture avec la vision conventionnelle de l’Empire mongol, l’auteur montre que la Horde sut mettre en place une administration mobile et sophistiquée, capable de faire cohabiter les communautés religieuses dans leur diversité. Les Mongols remodelèrent en profondeur l’espace slave, contribuèrent à l’épanouissement de l’Islam et forgèrent de nouvelles alliances avec les Mamluks, les Lituaniens, les Polonais, les Italiens et les Allemands. Ils sont à l’origine de l’une des premières mondialisations.
Une fresque d’envergure portée de bout en bout par une plume fluide.
♠ Mai/Juin 2023 ♠
Le silence – Dennis Lehane
Gallmeister – 448 pages – 25.40 €
Gros évènement, avec la sortie aux Éditions Gallmeister du nouveau roman de Dennis Lehane, le premier depuis six ans. Le père d’une bonne demi-douzaine de chefs-d’œuvre (Gone baby gone, Mystic river, Shutter island) a annoncé que Le silence sera son dernier roman…
L’histoire se passe à Boston, comme le titre qui constituera sans doute le sommet de sa carrière, Un pays à l’aube. On en salive d’avance.
Le pitch : En cet été de 1974, dans la banlieue irlandaise de South Boston, Mary Pat Fennessy mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison, et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble. D’autant que la récente politique de déségrégation mise en oeuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu’une grande manifestation se prépare.
Dans sa recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, si dévastatrice soit-elle.
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Sur la dalle – Fred Vargas
Flammarion – 520 pages – 23.00 €
Le premier roman de Fred Vargas depuis six ans, avec le retour du commissaire Adamsberg : c’est donc un petit évènement.
Même si le pitch est pour le moins lacunaire, sans trop se tromper, on peut se dire que cela se passe en Bretagne !
Le pitch : – Le dolmen dont tu m’as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ?- À deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout.- Ça date de quand, un dolmen ?- Environ quatre mille ans.- Donc des pierres pénétrées par les siècles. C’est parfait pour moi.- Mais parfait pour quoi ?- Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre.- Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J’espère que cela ne te gêne pas.- En rien. C’est là que je vais aller m’allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil.- Et qu’est-ce que tu vas foutre là-dessus ?- Je ne sais pas, Johan.
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La Volonté du Roi Krogold – Louis-Ferdinand Céline
Gallimard – 320 pages – 22.00 €
Gallimard poursuit la publication des inédits de Céline retrouvés il y a deux ans.
Deux textes inachevés mais qui semblent ne pas manquer d’intérêt.
Le pitch : Les manuscrits mis au jour en 2021 ont confirmé l’importance aux yeux de Céline de sa « légende gaélique… mi-rime mi-prose », récit de la guerre menée par le Roi Krogold contre le prince félon Gwendor, du meurtre du procureur Morvan par le trouvère Thibaut et de la passion de Joad pour la belle Wanda – et dont les épisodes principaux se déroulent entre Bretagne et Scandinavie, dans un décor de « Moyen Âge d’opéra ».
L’écrivain, faute d’avoir pu la publier, en inséra le récit fragmenté et parfois halluciné dans Mort à crédit (1936), ainsi que dans Guerre et dans Londres. Mais il continua ensuite d’y travailler, sans toutefois parvenir à y mettre un point final.
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Hello, Plum ! – P.J. Wodehouse
Les belles lettres – 500 pages – 15.00 €
Pour les amateurs d’humour anglais et amateur du grand P.J. Wodehouse (oui, l’auteur de Jeeves !), cette édition d’une autobiographie au troisième degré est tout bonnement une bénédiction pour l’été !
Le pitch : À soixante-dix ans passés, Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975), auteur de plus de cent ouvrages romanesques, reconnu comme le repère le plus stable du fameux humour anglais, passe enfin aux aveux.
Censé répondre aux questions d’un journaliste indiscret, il glisse rapidement sur sa vie privée pour mieux s’adonner à la digression, art dans lequel il excelle. Il sautille allègrement de la presse aux romans policiers, en passant par les chiens, Shakespeare, les chauffeurs de taxi, Hollywood, le ramassage des escargots, etc. Ces propos sans importance et reconnus d’utilité publique sont dédiés à tous les inconditionnels du loufoque.
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Les hommes ont peur de la lumière – Douglas Kennedy
Pocket – 320 pages – 8.60 €
La sortie en format poche du dernier Douglas Kennedy, dont la qualité de l’inspiration varie depuis quelques années de l’excellent au moins bon.
Ici, il s’agit de la mise en scène de sujets contemporains qui agitent la société américaine dans le cadre d’un thriller.
Le pitch : Direction Los Angeles et une Amérique rongée par la crise… Le bouleversant portrait d’un homme bien, piégé par la violence.
Brendan, la cinquantaine fourbue, est chauffeur Uber à Los Angeles. Une course, deux courses, trois courses… Sa matinée s’enchaîne, sans joie, quand cette gentille dame lui renvoie son premier sourire de la journée. Direction une clinique pratiquant l’avortement, où sa cliente travaille comme bénévole. Mais arrivés sur place, le bâtiment s’enflamme. Les voilà lancés dans une course-poursuite impitoyable à travers la cité des anges, où certains » pro-vie » ont manifestement un peu trop tendance à souhaiter les voir morts…
Parce qu’il faut, parfois, sortir de l’ombre. Et braver la lumière…
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La vengeance de zaroff – Runberg & Milliville-Deschênes
Le Lombard – 96 pages – 18.50 €
Il y a quatre ans, le Zaroff de Runberg et Milliville-Deschênes avait frappé les esprits en reprenant le mythe de Zaroff (ma critique ici), le chasseur infernal.
Voilà l’occasion de retrouver le personnage, surtout les incroyables illustrations de Milliville-Deschênes !
Le pitch : Depuis dix ans qu’il y a élu domicile, les États-Unis n’ont pas été à la hauteur des attentes de Zaroff. Quelques criminels, des vagabonds… menu gibier, bien indigne du plus grand chasseur du monde.
Mais l’oncle Sam lui offre un nouveau terrain de chasse : sa Russie natale, envahie par les nazis. Zaroff devra y retrouver une physicienne perdue au beau milieu de ces prédateurs du IIIe Reich, dont la sauvagerie n’a d’égale que la sienne. Car plus le jeu est dangereux, plus Zaroff le devient…
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Le terminus des prétentieux – Michel Audiard
Cherche Midi – 240 pages – 13.00 €
Rééditer un polar de Michel Audiard, inédit depuis 1968, quelle bonne idée !
Pour les amateurs des Tontons flingueurs et autres Barbouzes…
Le pitch : Bienvenue dans le monde de Gustave, tombeur de ces dames, gigolo à ses heures, escroc à la petite semaine. De Juan-les-Pins à Deauville, Michel Audiard nous invite à suivre les tribulations de ce héros passionnément malhonnête dans le monde parfois naïf des grandes familles et des nantis. Si vous aimez les briquets en or et les Ferrari, si vous louchez sur l’aluminium du Paraguay, vous frappez à la bonne porte. Si vous préférez le faisan chasseur, les jolies jeunes femmes aux dents longues ou encore les balles dans la nuque, vous serez aussi largement servi. Il y en a en effet pour tous les goûts dans ces pages hautes en couleur au détour desquelles on croise – non sans une certaine appréhension – l’irrésistible inspecteur Ceccaldi qui évoque avec superbe le Bertrand Blier des grands jours.
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