[Idées lecture] Les meilleurs romans pour la jeunesse

Posté le 4 février 2020, par letournepage, dans Le coin cadeau

On n’oublie jamais les premiers romans lus dans son enfance. Les grands classiques, les contes, Dumas, Kipling,  la Comtesse de Ségur, … et les plus récents, Roald Dahl, Pierre Gripari, Harry Potter bien sûr ! Certains nous ont profondément marqués, comme si l’enfant que nous étions avait absorbé l’essence même du roman pour en saturer sa mémoire. Toute notre vie, nous sommes capables de revoir, ressentir à nouveau les impressions tirées de ces lecture : tout simplement magique !

Mais pour donner envie, pour transmettre le goût de la lecture qui est en vous grâce à ces romans que vous lus, il va bien falloir vous dévouer. Que vous soyez père, mère, grand-parent, frère, sœur d’un enfant qui se lance, autonome, dans la lecture, il va falloir lui proposer les bons textes. Ceux qui, justement, portent une part de cette magie.

La mission du Tourne Page, c’est de vous aider à faire le tri dans l’offre pléthorique du marché du livres. Quelques dizaines de livres, pour tous les goûts. Une large sélection qui va des romans pour les justes lecteurs, dès le CP, jusqu’à ceux destinés aux adolescents.

Les grands classiques, bien entendu, ceux qui ont traversé les âges et les générations; et quelques titres plus récents, déjà éprouvés. Des récits d’aventure, mais aussi des contes et des textes fantastiques. Des histoires exaltantes, drôles, ou au sujet parfois très sérieux. Enfin, quelques albums, BD, romans graphiques, ceux où le texte prend souvent le pas sur les graphismes.

Des kilomètres de lettres, de mots, de phrases, de paragraphes, de pages : le bonheur, quoi !

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Les romans inoubliables de notre enfance !*

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♠ Les romans fantasy & fantastiques ♠


Harry Potter à l'école des sorciers

Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling 

Folio junior – 320 pages – 8.70 €

Le pitch : Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l’attend depuis toujours.

Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure donc sa naissance et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ?

Mon avis : 1er tome de la saga Harry Potter.C e petit roman (beaucoup plus court que les suivants) pose le décor de ce qui va devenir l’univers Harry Potter.

Univers : il n’y a pas d’autres mots, tant le génie créatif de J.K. Rowling est parvenu, au fil des années, à faire surgir de nulle part un monde incroyablement complexe et cohérent !

Le lecteur découvre dans ce premier volet le héros et sa « famille » (si on peut qualifier de famille les infâmes personnages qui la compose !). Il le suit lors de son entrée à Poudlar, avec la découverte des très nombreux personnages qui vont faire le succès universel (totalement justifié) de la série.

Harry Potter sera, a n’en pas douter, considéré dans un avenir lointain comme un des meilleurs livres jamais écrits pour les enfants, notamment grâce à la quasi-intemporalité de son univers.

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Stardust

Stardust – Neil Gaiman

J’ai lu – 220 pages – 5.80 €

Le pitch : D’un côté, il y a Wall, paisible village niché au sein d’une calme forêt anglaise. De l’autre, le Pays des Fées, univers d’enchantements, de sorcières, de licornes et de princes sanguinaires. Entre les deux, il y a le Mur, l’infranchissable et épaisse muraille qui ceint le hameau et le sépare de Féerie.

Infranchissable ? Pas tout à fait, puisque tous les neuf ans s’ouvre la Foire des Fées qui, durant un jour et une nuit, permet aux deux mondes de se rencontrer. Dans certaines circonstances, cependant, attendre si longtemps pour pénétrer en Féerie est impossible.

Car quand on s’appelle Tristan Thorn et que l’on a promis à sa belle l’étoile filante tombée du firmament de l’autre côté du Mur, aucun obstacle ne saurait s’élever contre l’amour…

Mon avis : Comme je l’ai dit par ailleurs, Neil Gaiman est un auteur génial, un des maîtres actuels du fantastique/fantaisy (NeverwhereL’étrange vie de  Nobody Owens), mais à qui il arrive parfois – vu sa production assez considérable (il est aussi scénariste de BD) – de mettre de côté son génie et de retomber sur Terre avec une oeuvre moins réussie.

Mais ici, rassurez-vous, Gaiman plane haut dans l’azur, parmi les étoiles (vous avez vu la fine allusion au titre !), Stardust est une de ses plus grandes réussites.

Vous ne devez surtout pas rater ce petit chef-d’oeuvre car, j’en suis persuadé, vous n’avez pas lu de conte de fées possédant une telle dose de magie depuis votre enfance !

J’exagère, porté par mon enthousiasme ? Que nenni !

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Matilda

Matilda – Roald Dahl

Folio junior – 272 pages – 8.90 €

Le pitch : Avant même d’avoir cinq ans, Matilda sait lire et écrire, connaît tout Dickens, tout Hemingway, a dévoré Kipling et Steinbeck.

Pourtant son exercice est loin d’être facile entre une mère indifférente, abrutie par la télévision et un père d’une franche malhonnêteté. Sans oublier Mlle Legourdin, la directrice de l’école, personnage redoutable qui voue à tous les enfants une haine implacable.

Sous la plume tendre et acerbe de Roald Dahl, les événements vont se précipiter, étranges, terribles, hilarants…

Mon avis : Les Français pensent toujours que Roal Dahl est un des rois de la littérature pour enfants, alors que les Anglo-saxons connaissent aussi l’auteur pour adulte, tout aussi étonnant.

Matilda s’adresse très clairement aux jeunes têtes blondes (ou brunes, ou rousses, ne soyons pas sectaire…). Mais, à l’instar des romans de JK Rowling, je tiens à préciser que ce récit pétaradant est tout aussi agréable à lire lorsqu’on est adulte.

C’est un des romans les plus drôles de l’auteur, qui a toujours fait preuve d’un humour à la palette infinie : de l’humour gentil à l’humour le plus féroce et caustique.

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Armstrong – Torben Kuhlmann 

Editions Nord-Sud – 17 €

Le pitch : Amérique, 1950… une petite souris passionnée et curieuse observe la lune à travers son télescope. La lune est-elle vraiment un fromage, comme on le prétend ? Elle décide de tirer cette affaire au clair, une fois pour toutes. Inspirée par une souris pionnière qui a traversé l’Atlantique (voir le précédent livre, Lindbergh), cette souris décide qu’elle sera la première à poser ses petites pattes sur la lune.

Dans cette seconde aventure d’une petite souris, Torben Kuhlmann confirme son art d’illustrateur et de conteur. « Probablement l’un des albums les plus fascinants visuellement cette année » Huffington Post, à propos de Lindbergh (traduit en 22 langues).

Mon avis : Il est extrêmement rare que le contenu d’un livre pour enfant possède en lui-même un contenu assez riche – tant au niveau de l’histoire que du graphisme – pour intéresser, interpeller même, un adulte. C’est pourtant le cas avec Armstrong, un véritable petit bijou que je vous invite tous – que vous mesuriez 80 cm ou 1 m 80 !- à découvrir.

Dans un livre dense, épais pour un livre pour enfant, l’auteur déploie une histoire aussi astucieuse que belle, celle d’une souris qui a décidé à conquérir la lune, près de dix ans avant la mission Apollo.

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Armstrong

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Dans un livre dense, épais pour un livre pour enfant, l’auteur déploie une histoire aussi astucieuse que belle, celle d’une souris qui a décidé à conquérir la lune, près de dix ans avant la mission Apollo.

Comment, vous ne saviez pas qu’une souris à posé une patte sur la lune en 1959 ? Normal : tout le monde nous l’a caché !

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La Passe-miroir, 1: Les Fiancés de l'hiver

La passe-miroir –  Les fiancées de l’hiver

Christelle Dabos

Gallimard jeunesse – 608 pages – 8.65 €

Le pitch : Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs.

Elle vit paisiblement sur l’Arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle.

À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.

Mon avis : L’histoire de ce roman est un vrai conte de fée, dans le sens propre comme dans le sens figuré. Imaginez : Christelle Dabos, jeune auteure novice, présente son manuscrit pour postuler en 2013 au prix du premier roman jeunesse Gallimard.

Elle remporte le prix. Dans la foulée, le livre se vend un peu, beaucoup, et fini par partir comme des petits pains.

Dans les deux années qui suivent, elle sort un deuxième, puis un troisième tome de sa saga et – le bouche à oreille fonctionnant à plein – la voilà connue, reconnue, et sans doute dotée d’un petit pécule fort sympathique ! J’adore les contes de fée.

Bien. Je vous ai narré le sens figuré. Passons au sens propre. La passe-miroir (référence au roman de Marcel Aymé, bien entendu) est un roman de pure fantasy destiné – a priori – aux adolescents.

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Tobie Lolness

Tobie Lolness – Timothée de Fombelle

Gallimard jeunesse – 400 pages – 8.90 €

Le pitch : Tobie et sa famille appartiennent au peuple de l’arbre qui réside dans un vénérable chêne, ruche de vie. Le jeune héros mesure quelques millimètres, ce qui lui rend la vie bien difficile.

Le père de Tobie, grand savant, refuse de révéler sa dernière découverte scientifique qui pourrait bouleverser non seulement leur vie à tous mais aussi les projets de certains membres du Grand Conseil…

Ce refus va entraîner la famille de Tobie dans la déchéance. Emprisonné, le jeune héros va se retrouver propulsé seul dans de terribles aventures…

Mon avis : Les très bons livres d’aventure pour la jeunesse sont suffisamment rares pour être signalés, ce que je fais ici.

Tout d’abord, cette histoire est portée un pitch amusant, un fantasme très classique de la littérature fantastique (mais que ferait-on si on était tout petit, mais vraiment tout petit ?), souvent porté au cinéma, et traité notamment par le maître Richard Matheson (L’homme qui rétrécit).

Timothée de Fombelle s’en empare avec un sens du récit certain (on a vraiment envie de savoir la suite) et un traitement « soft » qui me fait penser aux romans pour la jeunesse du début du siècle précédent (attention : cela n’a pas de sens péjoratif pour moi !) : ce récit peut-être mis entre toutes les mains.

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A la croisée des mondes

A la croisée des mondes – Philip Pullman

Gallimard jeunesse – 1 136 pages – 29.90 €

Le pitch : Élevée dans l’atmosphère confinée du prestigieux Jordan College, Lyra, accompagnée de son dæmon Pantalaimon, passait ses journées à courir dans les rues d’Oxford à la recherche éperdue d’aventures. Cette vie insouciante prend fin pourtant lorsqu’elle est confiée à Mme Coulter, au moment où Roger, son meilleur ami, disparaît, victime des ravisseurs d’enfants qui opèrent dans tout le pays. Mais lassée de jouer les petites filles modèles, et intriguée par la Poussière, une extraordinaire particule qui suscite effroi et convoitises, Lyra s’enfuit et entame un voyage vers le Grand Nord, périlleux et exaltant, qui lui apportera la révélation de ses extraordinaires pouvoirs et la conduira à la frontière d ‘un autre monde.

Mon avis : A la croisée des mondes est une saga fantastique de plus de mille pages destinées aux adolescents, mais aussi aux adultes qui ont su garder une âme d’enfants !

Elle est composée de trois romans qui se lisent à la suite (c’est indubitablement un Tourne Page pour jeunes lecteurs…) :  1. Les royaumes du nord – 2. La tour des anges – 3. Le miroir d’ambre

La saga de Philip Pullman constitue un des immenses succès de ces dernières décennies, dont le carton commercial (plus de 20 millions d’exemplaires vendus !) ne fut dépassé que par la saga d’Harry Potter. Comme cette dernière, elle possède deux niveaux de lecture.

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Téméraire – Naomi Novik

Pocket – 448 pages – 7.80 €*

Le pitch : Alors que les guerres napoléoniennes font rage, le jeune capitaine Will Laurence fait une découverte qui va changer le cours de sa vie. Son vaisseau vient en effet de capturer une frégate française et sa cargaison : un oeuf de dragon très rare.

Les dragons sont utilisés dans les combats aériens par la plupart des nations. Mais celui que va découvrir Will n’est pas tout à fait comme les autres…

Ainsi commence l’histoire d’une amitié indéfectible entre le fabuleux dragon Téméraire et son jeune pilote. Ensemble, ils vont devoir apprendre les tactiques périlleuses de la guerre aérienne. Car la France, dirigée par un Bonaparte plus audacieux que jamais, rassemble ses propres créatures pour transporter ses troupes sur le sol britannique. Laurence et Téméraire se préparent à subir leur baptême du feu !

Mon avis : C’est toujours un plaisir particulier de tomber sur un roman dont on n’attendait rien, ou pas grand-chose, et qui vous procure un plaisir d’autant plus agréable qu’il n’est pas prévu.

C’est ce qui m’est arrivé avec le premier tome de la saga Téméraire, que j’ai découverte alors qu’elle venait de s’achever (8 tomes en tout).

Ce qui ressemblait à première vue à une série d’Héroïc Fantsay pour adolescents s’est révélé être en fait une uchronie pour tout public. Le pitch, particulièrement ingénieux (que ce serait-il passé si les guerres napoléoniennes s’étaient déroulées dans un monde où les dragons existent ?), m’a intrigué : je n’ai pas été déçu.

Avec un enthousiasme et une fraîcheur désarmants, Naomi Novick plonge ses lecteurs dans un univers dont elle a particulièrement soigné la cohérence.

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Sacrées sorcières

Sacrées sorcières – Roald Dahl & Pénélope Bagieu

Gallimard jeunesse – 304 pages – 23.90 €

Le pitch : Les enfants sont répugnants ! Ils puent ! Ils empestent ! Ils sentent le caca de chien ! Rien que d’y penser, j’ai envie de vomir ! Il faut les écrabouiller ! Les pulvériser ! Écoutez le plan que j’ai élaboré pour nettoyer l’Angleterre de toute cette vermine…

Attention ! Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire et ressemblent à n’importe qui. Mais elles ne sont pas ordinaires. Elles passent leur temps à dresser les plans les plus démoniaques et elles détestent les enfants.

La Grandissime Sorcière compte bien les faire tous disparaître. Seuls un jeune garçon et son extravagante grand-mère semblent capables de l’en empêcher…

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Sacrées sorcières

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Mon avisRoald Dahl, c’est une part de l’enfance de combien d’entre nous ? 50, 60, 80 % ? Imagination délirante, humour corrosif : les récits du délirant auteur anglais (également fabuleux novelliste pour adulte) sont désormais confortablement installés dans notre culture collective.

Ses roman sont si chargés d’affect et d’images qu’ils ont été, pour la plupart, adaptés au cinéma : Le bon gros géant, Charlie et la chocolaterie, James et la pêche géante, Matilda… autant de films à succès.

Et pourtant, bizarrement, seul parmi ses best sellers, Sacrées sorcières n’avait pas fait l’objet d’une déclinaison en images…

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Sacrées sorcières

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Mais voilà qui est fait, en 2020, grâce à la BD de Pénélope Bagieu (sans oublier l’adaptation programmée au cinéma de Roland Zemeckis).

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Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède

Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède 

Selma Lagerlöff

Le livre de poche – 635 pages – 8.40 €

Le pitch : Pour avoir joué un mauvais tour à un nain, Nils se retrouve à la taille d’un lutin. Il ne peut alors rien faire pour retenir Martin, le jars de la basse-cour familiale, qui veut s’envoler avec les oies sauvages.

Tentant le tout pour le tout, Nils s’accroche à son cou… et s’envole pour le plus merveilleux des voyages à travers la Suède.

Mon avis : Pour ceux qui, enfants, n’auraient pas eu la chance d’avoir ce livre entre les mains, je conseille de combler cette énorme lacune en l’achetant pour le lire séance tenante.

Car si c’est un livre avant tout pour enfants (qui, comme pour des millions d’autres, a bercé mon enfance), c’est aussi un passionnant roman d’aventure pour tous écrit par Selma Lagerlöf, prix Nobel de littérature en 1909.

Bien sûr, le style et le ton un brin moralisateur sont ceux du début du XX° siècle. Bien sûr, la vocation pédagogique de l’ouvrage n’est pas toujours bien dissimulée. Mais c’est avant tout un merveilleux conte, universel, que tout honnête homme (ou femme !) se doit d’avoir dans sa bibliothèque idéale !

À offrir à vos enfants, vos neveux. À tous les gosses, quoi !


La cité des livres qui rêvent

La cité des livres qui rêvent – Walter Moers

Panama éditions – 455 pages – 26.00 €

Le pitch : « Ici commence l’histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j’ai atteint l’Orm. Cette histoire n’est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles à qui je recommande d’emblée de reposer cet ouvrage. (…)

Oui, je parle d’un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d’empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter de me lire, de mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire doit me suivre jusqu’au prochain paragraphe ».

Le récit fantastique, onirique et horrifique d’Hildegunst Taillemythes, jeune dragon et poète qui bravera tous les dangers des catacombes de Bouquinbourg, hantées par le Roi des ombres, pour retrouver l’auteur du manuscrit « parfait ».

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La cité des livres qui rêvent

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Mon avis : Amoureux des livres, précipitez-vous sur ce livre splendide dont le sujet principal est l’amour des livres.

Comment qualifier ce roman, complètement à part ? Je l’ai trouvé dans les rayonnages « jeunesse » de ma librairie préférée. Il est vrai que l’histoire et les illustrations (de l’auteur) peuvent faire penser que ce roman est destiné avant tout aux adolescents. Mais pas seulement, loin de là !

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La cité des livres qui rêvent

 

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Charlie et la chocolaterie

Charlie et la chocolaterie – Roald Dahl

Folio junior – 224 pages – 7.50 €

Le pitch : Pénétrer dans la fabuleuse chocolaterie de M. Wonka, le plus incroyable inventeur de confiserie de tous les temps, et découvrir avec délectation une grande rivière en chocolat, des bonbons inusables, des oreillers en pâte de guimauve… Un rêve gourmand que seuls les enfants possédant un ticket d’or pourront s’offrir.

L’extraordinaire histoire de Charlie Bucket commence le jour où il gagne un des tickets pour visiter la mystérieuse chocolaterie. Mais il est loin d’imaginer les folles aventures qui l’attendent…

Mon avis : Il serait étonnant que vous n’ayez jamais côtoyé ce best-seller de la littérature enfantine, tant il est populaire dans les cours de récréation depuis maintenant plus d’un demi-siècle. Difficile de passer également à côté de son adaptation – très réussie – au cinéma par Tim Burton en 2005.

Si, pourtant, vous ne connaissez pas encore Willy Wonka, l’homme propriétaire de la plus grande fabrique de chocolats et friandises du monde, c’est le moment où jamais !

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Le peuple du tapis

Le peuple du tapis – Terry Pratchett

J’ai lu – 188 pages – 6.40 €

Le pitch : Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible.

Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumii est broyée par l’ancien monstre des légendes : le Grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.

Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.

Mon avis : Le pitch de départ est savoureux, l’idée de ces êtres minuscules qui vivent dans l’infiniment petit (ou presque) de notre univers est franchement délicieuse.

J’ai lu ce roman de jeunesse (et pour la jeunesse, mais pas que) de Terry Pratchett sans savoir qu’il l’était (de jeunesse) et je l’ai particulièrement apprécié.

J’y ai retrouvé tout ce qui fait le sel de l’univers de ce conteur loufoque : l’humour, bien entendu, ce non sense typiquement anglais, mélange de loufoquerie et d’absurde ; et puis l’imagination débordante. Ce type (mort en 2015) avait un bazar incroyable dans sa tête, dieu du ciel !

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Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles – Lewis Carroll

Le livre de poche – 160 pages – 4.95 €

Le pitch : Assise dans l’herbe un jour d’été, Alice voit passer un lapin blanc qu’elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire et magique. Au cours de cet étrange voyage, elle rencontre des personnages incongrus : des homards qui dansent, un chat qui apparaît pour s’évanouir, une chenille qui fume, ou encore une Reine de Cœur qui veut couper la tête de tout le monde.

Mon avis : Un des plus grands textes de la littérature mondiale, tout simplement (avec son complément, De l’autre côté du miroir).

Générateur d’interprétations psychanalytiques, de controverses, d’adaptations et d’exégèses incessantes depuis sa parution, il y a un demi-siècle, le chef-d’oeuvre fantastique de Lewis Carroll est tout simplement admirable.

Et, quoi qu’il en soit, surtout pas un simple livre pour la jeunesse !


Enchantement

Enchantement – Orson Scott Card 

Points – 580 pages – 4.90 €

Le pitch : 1975. La famille du jeune Ivan, dix ans, s’apprête à quitter l’URSS pour échapper aux persécutions antisémites.

En attendant le visa, la famille se réfugie à la campagne. Le paradis pour Ivan qui explore la forêt… et y découvre une princesse endormie. Mais un monstre le fait fuir. Le temps passe…

1991. Ivan prépare son doctorat. Son sujet : les contes de fées. La chute de l’URSS permet au jeune homme devenu américain de revenir à Kiev travailler sur les archives. Mais Ivan retrouve la clairière de son enfance… Peu avant l’an 1000.

Dans un univers parallèle, la sorcière Baba Yaga et son mari l’Ours préparent de mauvais coups. L’une de leurs victimes, la princesse Katerina, est endormie aux limites de ce monde alternatif et du nôtre. Le baiser d’Ivan la réveille…

Mon avisOrson Scott Card est un formidable auteur, connu dans le monde entier pour son best-seller absolu (et mérité) La stratégie Ender. Mais il a dispersé son talent, beaucoup trop écrit, et surtout pour d’innombrables déclinaisons autour d’Ender d’un intérêt discutable.

Alors, quand je suis tombé sur ce récit, un peu tard (le roman date de 1999) je me suis réjoui de retrouver le Card des débuts, l’auteur fabuleux des Maîtres chanteurs, d’Espoir-du-cerf, ou de la saga d’Alvin le faiseur. Un auteur capable d’élever son imagination vers des terres magiques, inconnues, poétiques…

Enchantement est un… enchantement, ça y est je l’ai fait, un parfait mélange entre notre monde réel et un univers que l’on qualifierait un peu rapidement de conte de fées. Ce gros roman (580 pages en édition poche) est bourré jusqu’à la gueule d’idées, de péripéties, d’humour, de personnages étonnants.

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Contes de Noël & Un chant de Noël – Charles Dickens

Folio classique & Librio – 720 pages & 96 pages – 8.70 € et 2 €

Le pitch (Contes de Noël) : Dans ces cinq contes, Dickens célèbre l’esprit de Noël, le partage et la charité, et dénonce l’injustice sociale qui exclut les pauvres de cette fête. C’est un portrait truculent de la vie quotidienne et une condamnation sans appel de l’exploitation et de la misère. Ce message social, Dickens nous le donne en douceur, par le détour du conte et du fantastique.

Le pitch (Un chant de Noël) : La veille de Noël. tous s’affairent aux préparatifs. Mais, préférant la solitude à ces fêtes joyeuses, Ebenezer Scrooge refuse les invitations. Pour ce vieux grincheux que tous prennent soin d’éviter, Noël se résume à un simple mot : « Sottise ! » Il n’y voit qu’un prétexte pour cacher la misère de cette société et jamais ne s’associera à cette vaste fumisterie. Mais ce soir-là, les esprits de Noël en décident autrement. Plongé malgré lui entre passé, présent et futur, le vieux grippe-sou reçoit une leçon de vie.

Mon avis : Dickens et Noël sont indiciblement liés, il n’est pas envisageable pour un anglo-saxon de passer les fêtes sans évoquer à un moment où à un autre les contes du grand auteur anglais.

Même si, aujourd’hui, certains trouveront que le style de Dickens n’a pas forcément bien traversé le temps (certains disent que c’est un problème de traduction), avec une narration un peu lourde, je vous encourage à redécouvrir ces contes par vous même.

Il sont destinés aussi bien aux enfants qu’aux adultes (enfin… ceux qui dissimulent encore en eux une part de l’enfant qu’ils ont été un jour…)

Et comme je suis vraiment gentil (normal, c’est Noël !), je vous donne le choix entre le recueil Folio classique, assez exhaustif, avec cinq très longs contes, une sorte de best of pour pas très cher, et le recueil Librio avec juste l’un de ces cinq contes, mais selon moi le meilleur… et là, c’est donné !


♠ Les romans d’aventure et les grands classiques ♠


 

[Idées lecture] Les meilleurs romans d'aventure

Le tour du monde en 80 jours – Jules Verne (1882)

Le livre de poche – 256 pages – 5.50 €

Le pitch : Lorsque le très anglais Phileas Fogg parie avec ses amis du Reform-Club qu’il fera le tour du monde en quatre-vingts jours, ces derniers s’esclaffent. Comment pourra-t-il mener à bien une telle entreprise ? A-t-il perdu la tête ?

Bien décidé à relever le défi, Mr Fogg ne perd pas une minute. Le voilà qui, accompagné de Passepartout, son serviteur, saute dans le premier train pour la France.

Commence alors la folle aventure : se déplaçant tantôt en paquebot, tantôt en train, les deux compagnons vont parcourir le monde et tenter d’échapper à l’inspecteur Fix, qui croit reconnaître en Fogg le célèbre voleur de la Banque d’Angleterre…

Mon avis : Un des reproches que l’on peut adresser à Jules Verne, le maître absolu du roman français d’aventure, c’est qu’il est parfois un chouïa trop long. Non qu’il soit trop bavard, mais vous avez pu remarquer que, dès qu’il se lance sur un sujet scientifique qui le passionne, il a parfois tendance à s’oublier, à se laisser envahir…

Eh bien, un des grands romans de ce bon vieux Jules où l’on ne peut pas l’accuser de logorrhée littéraire, c’est bien Le tour du monde en 80 jours !

Au delà, de l’idée de départ, absolument merveilleuse (un des meilleurs pitchs de l’histoire de la littérature d’aventure, et je ne parle même pas du célébrissime switch final, un des premiers de l’histoire !), c’est bien là le grand charme de ce texte qui, en à peine plus de deux cents pages, va faire cavaler le lecteur comme un dératé en compagnie des héros.

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Le Comte de Monte-Cristo

Le Comte de Monte-Cristo – Alexandre Dumas

Folio – 2 500 pages (2 tomes) – 16.80 €

Le pitch : «On fit encore quatre ou cinq pas en montant toujours, puis Dantès sentit qu’on le prenait par la tête et par les pieds et qu’on le balançait.«Une, dirent les fossoyeurs.- Deux.- Trois !»En même temps, Dantès se sentit lancé, en effet, dans un vide énorme, traversant les airs comme un oiseau blessé, tombant, tombant toujours avec une épouvante qui lui glaçait le cœur. Quoique tiré en bas par quelque chose de pesant qui précipitait son vol rapide, il lui sembla que cette chute durait un siècle.

Enfin, avec un bruit épouvantable, il entra comme une flèche dans une eau glacée qui lui fit pousser un cri, étouffé à l’instant même par l’immersion. Dantès avait été lancé dans la mer, au fond de laquelle l’entraînait un boulet de trente-six attaché à ses pieds.La mer est le cimetière du château d’If.»

Mon avis : Alors ce pitch ? Extraordinaire, non ? Juste quelques lignes d’un roman monstre de 2 500 pages (!) qui reste, sans le moindre doute, un des piliers de la littérature mondiale, toutes époques confondues.

Monte Cristo est un mythe, et sa construction, géniale, un modèle absolue pour tout constructeur d’histoire. Aventure, trahison, vengeance, rédemption : autant de mots magiques qui riment avec Cristo. Enfin… vous avez saisi l’idée !

Combien de livres, de films, de séries, se sont inspirés (ont copié ?) le mécanisme imparable du roman fleuve d’Alexandre Dumas ? Vous ne croyez, ami lecteur ? Eh bien éprouvez mon jugement : je suis prêt à parier dix livres contre un que vous n’oserez pas venir éprouver mon jugement !


Le loup des plaines

Le loup des plaines – Conn Iggulden

Pocket – 520 pages – 9.50 €

Le pitch : XIIe siècle, entre le lac Baïkal et la Mandchourie, au cœur de l’ Asie centrale. A la mort de Yesugei, khan de la tribu mongole des Loups, l’un de ses guerriers s’empare du pouvoir et abandonne dans l’immensité de la steppe la veuve et ses enfants.

Temüdjin, le fils cadet du vieux khan, n’a alors que douze ans mais parvient à survivre avec sa mère et ses frères en se nourrissant du peu que leur concède une terre aride et rude. En compagnie d’une poignée d’hommes bannis comme lui, il multiplie les razzias. Temüdjin ne serait peut-être resté que le chef d’une bande de pillards si une détermination farouche ne l’habitait : venger la mort de son père et, à cette fin, unir toutes les tribus mongoles face aux Tatars.

Dans ce premier volet d’une épopée grandiose, Conn Iggulden relate les jeunes années du futur Gengis Khan, un homme à l’incroyable destin, qui bâtira un empire plus vaste et plus puissant que ceux d’Alexandre et de Jules César.

Mon avis : 1er tome de la trilogie consacrée par Conn Iggulden (qui, contrairement aux apparences, n’est pas scandinave, mais britannique !) à Genghis Khan.

J’avoue m’être lancé dans cette aventure (1 600 pages au total, tout de même !) un peu par hasard, sur la foi d’excellentes critiques, car je ne suis vraiment pas un fan des bio historiques romancées. Bien m’en a pris, car cette saga est peut-être (sans doute) ma meilleure expérience en la matière !

Le plus grand plaisir que l’on ressent, en plongeant dans ce maelström d’aventures narrées avec une intelligence et un sens du détail historique absolument exceptionnels, c’est de découvrir une époque et une civilisation totalement inconnues.

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Anne de Green Gables

Anne de Green Gables – Lucy Maud Montgomery

Monsieur Toussaint Louverture – 384 pages

Le pitch : Marilla Cuthbert et son frère Matthew décident d’adopter un jeune garçon pour les aider dans leur maison des Pignons verts. Mais c’est Anne Shirley, gamine rousse à l’inspiration débordante et à la langue bien pendue, qui les attend à la gare.

Anne grandit donc à Avonlea, sur l’île du Prince Edouard, et s’y fait beaucoup d’amis, ainsi que des rivaux, car son intelligence et son impétuosité lui jouent parfois bien des tours.

Vendu à 60 millions d’exemplaires à travers le monde, adapté des dizaines de fois , aimé par des générations de lecteurs, Anne de Green Gables est un hymne à la joie et au pouvoir de l’imagination.

Mon avis : Une fois de plus, l’adaptation d’un roman (ou d’une suite de romans) en série, grâce à Netflix, Amazon prime ou HBO, lui donne une seconde vie auprès d’un tout nouveau public.

Car, aussi incroyable que cela puisse paraître, la série de romans canadiens de Lucy Maud Montgomery (11 au compteur, sauf erreur de ma part !) écrits au début du XX° siècle est restée jusqu’à son adaptation cinématographique quasiment inconnue du public européen, alors que les ventes ont dépassé les 60 millions d’exemplaires !

Grâce aux éditions Monsieur Toussaint Louverture, voici donc le premier tome de la saga. Avec, comme toujours chez cet éditeur, un résultat original, unique et vraiment réussi.

Prenez l’objet en main : format A3, broché, avec une tranchefile, couverture cartonnée épaisse avec un revêtement en relief, couleurs irisées, gardes couleur bronze, et un papier épais couleur crème… un plaisir à toucher et manipuler !

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Inconnu à cette adresse

Inconnu à cette adresse – Kathrine Kressmann Taylor

Flammarion jeunesse – 128 pages – 3.90 €

Le pitch : Martin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont deux galeristes associés, aux Etats-Unis. Ils sont surtout deux amis fervents, deux frères. Malgré l’installation de Martin à Munich, ils poursuivent leur amitié à travers des lettres chaleureuses, passionnées.

En juillet 1933 pourtant, les doutes et le malaise de Martin face aux remous du gouvernement allemand font vite place à un antisémitisme que ne tempère plus la moindre trace d’affection. D’une cruauté imparable, sa décision tombe comme une sentence : « Ici en Allemagne, un de ces hommes d’action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui. »

Max ne peut se résoudre à une telle révolution, sentimentale et politique.

Mon avis : Inconnu à cette adresse est un des livres les plus conseillés au monde, la plupart des cycles d’enseignement l’ont inscrit dans leur liste de lecture pour les jeunes entre dix et quinze ans.

Pffff…!!! Encore un livre « classique » que des millions d’ados ont aimé détester durant leurs études, allez-vous me dire ? Erreur fatale ! Ce livre n’est pas un roman, c’est une nouvelle, une toute petite heure de lecture en prenant son temps.

Sous une forme purement épistolaire, l’échange de lettres entre deux frères d’âme, Kressmann Taylor (l’auteur est une auteure) synthétise de manière incroyablement habile et puissante le drame de la montée du nazisme au début des années trente en Allemagne.

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Le célèbre catalogue Walker & Dawn

Le célèbre catalogue Walker & Dawn – Davide Morosinotto

L’école des loisirs – 428 pages – 18.00 €

Le pitch : Louisiane, 1904. Ils sont quatre amis, aussi différents qu’inséparables. Il y a P’tit Trois, l’aventurier. Eddie, le chaman du marais. Julie, la fille qui ne sait pas pleurer. Et puis Min, qui ne dit pas un mot…

Un jour, ils trouvent trois dollars dans une vieille boîte de conserve et commandent un revolver dans le célèbre catalogue de vente par correspondance Walker et Dawn.

Quelques semaines plus tard, ils reçoivent une montre cassée. Pour l’échanger, ils sont prêts à traverser les États-Unis jusqu’à Chicago – en canoë, en bateau à vapeur ou en train. Mais leur route est semée d’embûches : meurtre, poursuites, arnaques… Jusqu’où les mènera le goût du risque ?

Mon avisDavide Morosinotto est un auteur italien amoureux de Mark Twain. Impossible de ne pas le remarquer, car son délicieux roman a la couleur des Aventures de Tom Sawyer et la saveur  des Aventures de Huckleberry Finn. En fait, Le célèbre catalogue Walker & Dawn est un hommage grandeur nature au grand auteur américain; et c’est un hommage parfaitement réussi !

Quand on est un amoureux des livres, quel plaisir de tomber de temps en temps sur un éditeur comme L’école des loisirs, capable de publier, pour un prix très raisonnable (18 €), un ouvrage aussi soigné, travaillé, pensé !

Imaginez un épais volume, sous une couverture à rabat, imprimé sur un épais papier couleur crème, où chacun des 32 chapitres est précédé par une illustration pleine page reproduisant, soit une carte, soit une page du fameux catalogue (imprimé façon début du XX° siècle) , soit la une d’un journal… Un livre, donc, mais surtout un bel objet.

Quant au roman lui-même, c’est le récit débridé d’un grand voyage à travers les Etats-Unis, dont les récitants sont, successivement, les quatre enfants, héros de l’histoire (eh oui, même celui qui ne parle pas, mais je ne livrerai pas ici le petit twist final !). Parfait roman d’aventure « à la manière de », écrit pour un grand enfant, ou un jeune ado, Le célèbre catalogue Walker & Dawn est certainement une des plus belles réussites du genre de ces dernières années.

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Les aventures de Tom Sawyer

Les aventures de Tom Sawyer – Mark Twain

Folio junior – 352 pages – 7.50 €

Le pitch : Pour Tom Sawyer, il y a des choses vraiment plus importantes que l’école ! Aller à la pêche, par exemple, se battre avec les nouveaux venus au village ou, plus important encore, retrouver son grand ami Huckleberry, qui mène une vie de bohème à l’image de son vagabond de père…

Mais à force de se prendre pour des bandits et de faire des expériences de sorcellerie à la nuit tombée, Tom et Huck vont être mêlés à un véritable crime, avec de vrais assassins et un authentique trésor…

Mon avis : Classique absolu de la littérature américaine, Tom Sawyer est considéré comme l’essence même du roman d’initiation.

En relisant récemment ce roman qui avait charmé mon enfance, j’ai retrouvé le plaisir d’un style d’une grande simplicité.

L’écriture de Twain est d’une efficacité parfaite, car elle est d’une épure totale, sans aucun effet.

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Long John Silver – Björn Larsson 

Le livre de poche – 509 pages – 8.10 €*

Le pitch : En 1742, à Madagascar, un vieux pirate à la retraite, entouré d’une garde d’anciens esclaves noirs qu’il a libérés, entreprend d’écrire ses mémoires.

Ce pirate n’est autre que John Silver, l’homme à la jambe de bois, que le jeune héros de L’Ile au trésor dépeignait comme hâbleur et vaguement inquiétant. Un portrait qui n’a guère plu à l’intéressé. Et John Silver de rétablir sinon la vérité, du moins sa vérité. Il évoque alors sa vie, une vie d’aventures, de bagarres, de rapines, de galanterie, de beuveries, enfin, tous les ingrédients d?une vie de pirate.

Mais aussi le destin d’un homme en révolte contre les injustices de l’ordre établi, qu’il s’agisse d’enrôlement forcé ou de traite des Noirs. Ce roman d’aventures dans la grande tradition a valu à son auteur, suédois, un succès européen.

Mon avis : Björn Larsson est un navigateur, un vrai, et lorsqu’il se lance dans un roman qui se passe sur l’eau, cela sent vraiment le grand large. Comme aurait dit Hugolin dans Manon des sources : il sait cultiver l’authentique…

Comment s’y retrouver, avec la multitude de romans, de BD (lisez les quatre tomes de la série éponyme de Xavier Dorrison, c’est une merveille !) et de films ou séries qui tournent autour d’un des plus mythiques personnages de la littérature ? Comment faire le tri ?… eh bien justement, je suis là pour ça !

N’hésitez pas une seconde à vous plonger dans cette copieuse « autobiographie » (500 pages) du célèbre pirate, écrite de main de maître (le style est vraiment très agréable) par l’auteur scandinave et polyglotte Björn Larsson.

Avec un sens aigu de la reconstitution historique, la vraie (le récit regorge de détails véridiques sur la période), et un sens de l’humour inoxydable, l’auteur nous plonge dans le passé, au milieu des océans et des mers, des Caraïbes jusqu’en Afrique noire, en passant par l’Angleterre.

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Les quatre filles du docteur March

Les quatre filles du doteur March – Louisa May Alcott

Gallmeister – 640 pages – 13.00 €

Le pitch : Dans une petite ville du Massachusetts, durant la guerre de Sécession, une famille modeste, quatre jeunes soeurs et leur mère, guette avec inquiétude chaque lettre du père parti au front. Mais rien ne peut arrêter la jeunesse, et la vie continue à façonner les destinées de Meg, l’aînée pragmatique, Jo, la romancière en herbe féministe avant l’heure, la douce Beth à la santé fragile et la frivole Amy.

De l’enfance à l’âge adulte, confrontées à la découverte de soi, elles partagent une joie de vivre débordante et apprennent l’amour, l’amitié, mais aussi le sacrifice. Ensemble, ces quatre jeunes filles impétueuses sauront réclamer au monde bien plus qu’il ne semble pouvoir leur offrir.

Mon avis : Qui n’a jamais eu envie de relire un grand roman de son enfance ? C’est ce que j’ai fait grâce à la nouvelle traduction des éditions Gallmeister du célèbre roman de Louisa May Alcott, un des récits les plus célèbres du XIX° siècle.

Je ne suis pas certain que je me serais lancé dans une pareille entreprise si je n’avais gardé en mémoire le charme fou de l’adaptation cinématographique des années 90. Mais malgré les handicaps apparents (plus de 600 pages serrées, pour un roman a priori plus destiné aux jeunes filles), j’y suis allé avec un réel brin d’enthousiasme

Dès les premiers chapitres, une confirmation : le best seller de L.M. Alcott, au style fluide et vraiment agréable, est réellement destiné à la jeunesse.

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Le joueur d'échecs

Le joueur d’échec – Stefan Zweig

Le livre de poche – 96 pages – 4.95 €

Le pitch : Stupeur sur le paquebot qui transporte de distingués voyageurs de New York à Buenos Aires ! Un mystérieux « Me B » parvient à l’emporter sur le champion du monde en titre du jeu d’échecs.

D’où lui vient ce talent, lui qui dit n’avoir pas touché un plateau à damiers depuis plus de vingt ans ? Et quels terrifiants souvenirs assombrissent cette victoire ?

Illustration du raffinement de la barbarie nazie, doublée d’une oeuvre de fiction savamment orchestrée, cette nouvelle que Zweig rédige un an avant de se donner la mort, le 22 février 1942, a valeur de témoignage historique.

Mon avis : Question : Le joueur d’échecs est-il une très très longue nouvelle, ou un très très court roman ? Je me garderai bien d’y répondre car le sujet n’a en fait, aucun intérêt : il suffit juste de savoir que le texte est court, mais qu’il est quasiment parfait, tant dans sa forme que sur le fond, et qu’il a marqué d’une pierre blanche l’histoire de la littérature .

Houlà ! Que voilà une belle déclaration, un rien emphatique, non ? Eh bien pas du tout. J’ai lu cette nouvelle (allez : optons pour le terme nouvelle, pour la clarté de l’exposé) comme beaucoup d’autres alors que j’étais jeune adolescent. Sa découverte m’a marqué à un point difficilement exprimable et explicable.

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Le Dernier des Mohicans

James Fenimore Cooper – Le dernier des mohicans 

Gallmeister – 473 pages – 12 €

Le pitch : 1757, la guerre franco-anglaise fait rage pour la conquête du Nouveau Monde tandis que les tribus indiennes se livrent une lutte sans merci. Le maréchal français Montcalm remonte le lac Champlain avec ses soldats pour prendre le fort William-Henry, tenu par le colonel Munro. Au même moment, les filles de ce dernier, Cora et Alice, sont en chemin pour le rejoindre. Egarées dans la forêt nord-américaine, elles rencontrent un chasseur blanc, Natty Bumppo, alias OEil-de-Faucon, et deux Indiens, Chingachgook et son fils Uncas, le dernier des Mohicans, qui deviennent leurs guides dans cette Amérique sauvage.

Ce livre sans pareil, immense roman d’aventures qui connu dès sa parution un succès international, annonce la disparition des Amérindiens et la naissance des États-Unis.

Mon avis : Même si le style de Fennimore Cooper a vieilli, au regard de nos canons de lecture contemporains – c’est normal, il s’est écoulé près de deux siècles depuis ! – , il n’en reste pas moins que Le dernier des mohicans restera sans doute dans l’histoire de la littérature comme le premier grand roman d’aventure historique et ethnique. Indispensable à votre culture !


Autobiographie d'une courgette

Autobiographie d’une courgette – Gilles Paris

Flammarion – 284 pages – 4.90 €

Le pitch : «Depuis tout petit, je veux tuer le ciel.» Ainsi commence l’histoire d’Icare, garçon naïf surnommé Courgette, qui, à neuf ans, vit seul avec sa mère. Depuis un accident qui a paralysé l’une de ses jambes, cette dernière passe ses journées devant la télévision, une bière à la main.

Un jour, Courgette découvre un revolver et tue accidentellement sa mère. Un saut au commissariat et l’enfant est placé dans le foyer d’accueil des Fontaines, près de Fontainebleau.

Infirmière, psychologue et «zéducs» sont chargés de soigner les bleus à l’âme de ces petits pensionnaires, parmi lesquels Simon, qui sait tout sur tout, Ahmed qui pleurniche tout le temps, Béatrice qui n’arrive pas à enlever les doigts de son nez, Alice qui cache toujours son visage sous ses longs cheveux, Jujube qui compense l’absence de sa mère par des gâteaux et enfin Camille, dont Courgette tombe amoureux.

Mon avis : Il a été bien difficile d’échapper, lors de la rentrée 2016, aux têtes étranges et  aux grands yeux des personnages en pâte à modeler qui se sont affichés sur les murs des villes pour vous regarder avec inquiétude et confiance mêlées.

Car en haut de l’affiche du film d’animation en stop motion, adaptation du roman de Gilles Paris, il y a ce drôle de titre, ce titre étonnant, intriguant et magnifique : Ma vie de courgette (le titre du roman est Autobiographie d’une courgette). Si on est curieux (et les lecteurs sont par essence des personnes curieuses), difficile de ne pas s’offrir ce petit roman (pas si petit que cela en fait, 255 pages d’un texte dense à la mise en page serrée).

Alors, on ouvre la première page et Hop !, on plonge dans le monde décalé d’Icare, dit Courgette, petit garçon de neuf ans abandonné par la vie qui se retrouve dans des circonstances dramatiques dans une institution spécialisée.

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L'île au trésor

L’île au trésor – Robert Louis Stevenson

Folio – 352 pages – 6.30 €

Le pitch : Qui n’a pas rêvé, au moins une fois dans sa vie, de découvrir un trésor ? Ce rêve est devenu accessible pour Jim Hawkins, le jour où il découvre, dans le coffre d’un vieux loup de mer, la carte d’une île. L’emplacement d’un trésor y figure. Il s’agit du butin amassé par le redoutable pirate Flint.

Tout s’accélère alors pour le jeune garçon : départ de l’auberge familiale, recrutement de marins au passé trouble, affrètement d’une goélette…

Mon avis : L’île au trésor est un classique absolu, que (presque) tout le monde lit généralement une première fois enfant (comment mieux enflammer l’imagination d’un gamin que cette histoire de pirates ?), et qu’on relit souvent une fois adulte, pour retrouver la magie et le goût de l’enfance.

Une madeleine littéraire, à n’en pas douter. Pourtant, à la réflexion et à la relecture, je pense que ce livre n’est pas seulement destiné aux enfants, mais tout autant aux adultes. Dirait-on de Jules Verne que c’est un auteur pour enfants ? Non, alors…

L’atmosphère est souvent très noire et les méchants très méchants.

L’île au trésor est un vrai Tourne Page, le scénario est très découpé et les rebondissements se succèdent, serrés, ce qui explique pourquoi l’œuvre a inspiré tant de films et de BD.

Une mention toute particulière à Long John Silver, un des plus formidables personnages de la littérature.


20 000 lieues sous les mers

20 000 lieues sous les mers – Jules Verne

Folio – 400 pages – 5.90 €

Le pitch : Un monstre marin, « une chose énorme », ayant été signalé par plusieurs navires à travers le monde, une expédition est organisée sur l’Abraham Lincoln, frégate américaine, pour purger les mers de ce monstre inquiétant.

À bord se trouvent le Français Pierre Aronnax, professeur au Muséum de Paris, et Conseil, son fidèle domestique. Une fois parvenus en vue du monstre, deux immenses trombes d’eau s’abattent sur le pont de la frégate, précipitant Aronnax, Conseil et le harponneur canadien Ned Land sur le dos du monstre… qui se révèle être un fabuleux sous-marin, le Nautilus, conçu et commandé par un étrange personnage, le capitaine Nemo, qui paraît farouchement hostile à toute l’humanité !

Condamnés à ne plus jamais revoir leur patrie, leurs parents, leurs amis, la plus extraordinaire aventure commence pourtant pour les trois hommes…

Mon avis : J’ai pu expliquer par ailleurs, à propos de Jules Verne, comme un roman adoré alors qu’on était adolescent, peut parfois être décevant à la relecture, des années plus tard. Ce fut le cas pour Voyage au centre de la Terre. Heureusement, les relectures sont parfois beaucoup plus heureuses, et c’est le cas pour Vingt mille lieux sous les mers ! Ce très gros roman n’est pas parfait, loin de là.

On y retrouve en effet le principal défaut – et le péché mignon – de Jules (vous permettez que je l’appelle Jules ?) : la propension à dérouler un savoir scientifique autodidacte (celui de l’époque, parfois très daté) sans y mettre de limites, au risque de casser, parfois, le cours du récit, et en décourager certains (j’ai pu remarquer à quel point la lecture peut rebuter, aujourd’hui, certains adolescents). Mais à côté de ça, quelle aventure !

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Le sommet des Dieux - T1

Le sommet des dieux (5 tomes) – Jirö Tanigucchi (2000 à 2003)

Kana – 5* 338 pages – 5*18.00 €

Le pitch : Dans une petite boutique népalaise, Fukamachi tombe sur un appareil photo qui pourrait bien être celui de George Mallory, le célèbre alpiniste qui fut le premier à essayer de vaincre l’Everest. Mallory disparût avec Andrew Irvine, lors de cette ascension en 1924, sans que l’on puisse savoir s’ils sont parvenus au sommet. Et si c’était seulement lors du chemin du retour qu’ils avaient eu cet accident fatal? Cela changerait l’histoire de l’alpinisme!

C’est sur cette passionnante question que s’ouvre le chemin initiatique de Fukamachi qui sera amené à faire la rencontre de figures hautes en couleurs. Le dépassement de soi, l’aventure, la passion de la montagne sont les leitmotivs de cette formidable aventure signée Jirô Taniguchi !

Mon avis : Le maître Jîro Tanigushi se lance, début 2000, dans l’adaptation en manga (bien que je préfère parler de BD pour évoquer l’oeuvre de Tanigushi, fortement imprégné de culture BD occidentale) du Sommet des dieux, le best-seller japonais de Baku Yumemakura.

A cet instant, certains de ses fans – et dieu sait s’ils sont nombreux de par le monde – ont du être un peu interloqué par son choix. Car si le roman de Yumemakura était alors extrêmement populaire, son cadre était très éloigné de l’univers habituel de Jiro Tanigushi. La haute montagne, l’alpinisme de très haut niveau : rien à voir avec les récits urbains du grand dessinateur.*

Pourtant, quatre ans plus tard, quand Tanigushi achève la création de cette immense fresque sur la montagne et les hommes qui se déploie sur plus de 1 500 planches (!), personne ne peut encore douter : Le sommet des dieux est un chef d’oeuvre, sans doute, en quelque sorte, le Guerre et paix de l’illustrateur !

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Le bouchon de cristal

Le bouchon de cristal – Maurice Leblanc (1912)

Le livre de poche – 283 poches – 5.10 €

Le pitch : Au cours d’un cambriolage chez le député Daubrecq, un crime est commis et deux complices d’Arsène Lupin sont arrêtés par la police. L’un est coupable du crime, l’autre innocent mais les deux seront condamnés à mort.

Lupin va s’employer à délivrer la victime de l’erreur judiciaire, mais il devra lutter contre le député Daubrecq, maître-chanteur sans scrupule, qui détient un document compromettant, dissimulé dans un bouchon en cristal.

Mon avis : Dans la carrière d’Arsène Lupin, le fameux gentleman cambrioleur du génial Maurice Leblanc, il y a des hauts et des bas; mais surtout des hauts !

Pour les vrais fans de la série (dont je fais partie depuis mon plus jeune âge), l’Everest de Lupin, c’est sans conteste L’aiguille creuse. Mais juste derrière, son K2, c’est probablement Le bouchon de cristal.

Ce roman est probablement ce que la littérature française du début du XX° siècle propose de plus réussi en matière de récit d’aventure « policière ».

Dès la première page,  dès le premier paragraphe, Maurice Leblanc saisit le lecteur part le revers de la veste et il ne le lâche plus jusqu’à la fin, terriblement surprenante, trois cents pages plus loin.

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Le bossu

Le bossu – Paul Féval 

Le livre de poche – 698 pages – 6.60 €

Le pitch : Est-il besoin de présenter l’histoire du chevalier de Lagardère qui, pour venir en aide à la malheureuse Aurore de Nevers, privée de son père, de son nom et de sa fortune, affronte les ennemis les plus cyniques et les plus corrompus ? En faisant surgir, dans le Paris de la Régence (1715-1722), possédé par la fièvre financière du système de Law, l’inoffensif bossu qui prête son dos aux spéculateurs et aux agioteurs de tout poil, Paul Féval (1817-1887) a donné à la littérature française une de ses figures les plus populaires, avec Jean Valjean, d’Artagnan et Cyrano.

Intrigues, duels, guets-apens, coups de théâtre, sur la toile de fond d’un Paris aux ruelles sordides, menaçantes, et d’une Cour étincelante et dépravée : rien ne manque dans ce « roman de cape et d’épée », jusqu’au moment où la terrible « botte de Nevers » punira le crime et fera triompher la justice ?

Mon avis : Dire que ce roman historique de 700 pages, ce torrent, est un des sommets de la littérature d’aventure française, l’égal des grands classiques d’Alexandre Dumas, est-ce une exagération ou une évidence ? Mais c’est une évidence, voyons, mon bon monsieur !!


Le Signe des quatre

Le Signe des quatre – S. Holmes – A. Conan Doyle 

Le livre de poche – 150 pages – 5.90 €

Le pitch : Chaque année, la jeune Mary Morstan, dont le père, officier dans l’armée des Indes, a disparu voilà longtemps, reçoit par la poste le présent d’une perle. Le jour où une lettre lui fixe un mystérieux rendez-vous, elle demande au célèbre Sherlock Holmes de l’y accompagner…

Cependant que le bon Dr Watson est conquis par le charme de la jeune fille, nous nous enfonçons dans une des plus ténébreuses énigmes qui se soient offertes à la sagacité du détective.

L’Inde des maharadjas, le fort d’Agra cerné par la rébellion des Cipayes, le bagne des îles Andaman sont les décors de l’extraordinaire aventure qu’il va reconstituer, et qui trouvera sa conclusion dans les brouillards de la Tamise…

Mon avis : Un des quatre romans mettant en scène Sherlock Holmes (le reste de l’oeuvre est constitué de nombreuses nouvelles).

L’histoire est absolument passionnante : une enquête formidable, des rebondissements à foison, une intrigue qui court d’une poursuite en bateaux sur la Tamise à un flashback étonnant dans l’Inde mythique des maharajas, une ambiance sombre et mystérieuse…. Une histoire tellement étonnante que j’en ai fait un jour une adaptation en bande dessinée !

Il s’agit sans aucun doute de l’enquête la plus fournie, la mieux étayée, des romans de Sherlock Holmes ; un Tourne Page évident !

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Autant en emport le vent – Margaret Mitchell 

Gallimard – 1 222 pages – 30.50 €

Le pitch : Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus de dix millions d’exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans 18 langues.Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais surpassée, sur la société des États sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession.

C’est aussi un roman d’amour dont les héros, Scarlett O’Hara et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires.

Mon avis : Un des plus grands romans d’aventure et d’amour de tous les temps.

La fresque historique est fabuleuse et la narration… à lire et à relire toute sa vie, un des dix livres que j’emmènerais sur une île déserte.


Sa majesté des mouches

Sa majesté des mouches – William Golding

Gallimard – 336 pages – 6.50 €

Le pitch : Soit un groupe d’enfants, de six à treize ans, que l’on isole sur une île déserte. Qu’advient-il d’eux après quelques mois ? William Golding tente l’expérience.

Après les excitantes excursions et parties de baignade, il faut s’organiser pour survivre. C’est au moins la réflexion de Ralph, celui qui fut élu chef au temps heureux des commencements, et du fidèle Piggy. Mais c’est ce que refusent de comprendre Jack, le second aspirant au « trône », et les siens.

Cette première division clanique n’est pas loin de reproduire un schéma social ancestral. S’ensuivent des comportements qui boudent peu à peu la civilisation et à travers lesquels les rituels immémoriaux le disputent à une sauvagerie d’une violence sans limite.

Mon avis : Sa majesté des mouches est un des piliers de la littérature anglaise du XX° siècle en Angleterre, où le livre possède une dimension quasi mythique que l’on ne connait pas en France.

William Golding (Prix noble de littérature en 1983) y est là-bas vénéré, et son livre est étudié dans toutes les écoles du pays. Dur, dur, de se confronter à un tel monument. Le fait de le lire tardivement m’a permis de relativiser le challenge.

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L'extraordinaire voyage de Sabrina

L’extraordinaire voyage de Sabrina – P.L. Travers

Editions Zethel – 264 pages – 14.00 €

Le pitch : Voici l’histoire de Sabrina Lind, 11 ans. Lorsque la Seconde Guerre mondiale atteint son petit village paisible du Sussex, Sabrina et son jeune frère sont envoyés par leurs parents chez leur tante en Amérique. Débute alors une longue traversée en bateau. En écrivant son journal, Sabrina va la vivre comme une grande aventure. L’imaginaire de l’enfance l’emportera-t-il sur les épreuves imposées par les adultes ?

Je commence à écrire un journal parce que nous partons pour l’Amérique à cause de la guerre. Ça vient d’être décidé. Je vais tout raconter car nous serons beaucoup plus grands à notre retour et que je ne m’en souviendrai jamais si je ne le fais pas. Donc voici le début.

Mon avis : J’ai découvert sur le tard (et grâce aux éditions Zethel, qui ont eu le mérite de relayer en France l’exhumation de ce roman inédit) que P.L. Travers n’avait pas écrit que Mary Poppins.

Heureusement: il eut été dommage de passer à côté à côté d’un aussi joli récit. Ponctué d’illustrations naïves en noir et blanc de Gertrude Hermes, L’extraordinaire voyage de Sabrina est le journal imaginaire (car c’est sous cette forme que se présente le récit) de Sabrina Lindt, onze ans. Elle y raconte comment, au mitan de la seconde guerre mondiale, au moment où il devenait difficile de vivre à Londres sans craindre pour la vie de ses enfants, ses parents l’ont envoyée aux Etats-Unis, avec son jeune frère Lindt, rejoindre d’autres membres de leur famille.

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