[Idées lecture] Les meilleurs adaptations de romans en BD

Posté le 26 juin 2022, par letournepage, dans Le coin cadeau

Le dernier des mohicans

 

Les adaptations de romans en BD sont de plus en plus nombreuses : fastoche, l’histoire est déjà là, les dialogues aussi, il n’y a plus qu’à dessiner… sauf que cela ne se passe du tout comme cela !

Adapter graphiquement un roman, c’est exactement aussi complexe et difficile que de le porter à l’écran.

Le scénariste doit choisir ce qu’il « prend » dans le roman, ce qu’il laisse de côté (on ne peut pas traduire toute la matière d’un roman, trop riche). Il doit ensuite découper le scénario, choisir ou réinventer les dialogues, les récitatifs. Avant de choisir les angles de vue, pour finalement mettre tout cela sur le papier à destination du graphiste qui va « illustrer » la BD.

Un travail de chien, et un travail minutieux, précis. Il faut du talent et du temps : sans doute est-ce pour cela que 90 % des adaptations de roman en BD sont ratées !

Heureusement, il y a des contre-exemples, il suffit de découvrir et partager la sélection que je vous présente aujourd’hui. Une vingtaine de « couples » roman/BD où l’album ne trahit pas le roman, mais l’interprète, avec respect !

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Les meilleures adaptation de romans en BD*

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Dracula

Dracula – George Bess

d’après le roman de Bram Stoker

Glénat BD – 226 pages – 39.00 €

Le pitch : En 1897, le public découvre dans les pages d’un roman épistolaire écrit par Bram Stoker l’extraordinaire personnage de Dracula, être immortel qui se repaît du sang des vivants pour les transformer à leur tour en créatures maléfiques. Si Stoker n’a pas inventé la figure du vampire, il lui a malgré tout conféré sa forme moderne en faisant du comte Dracula une figure iconique et emblématique inspirant des générations d’auteurs. Et bien que le roman ne fût pas un best-seller immédiat, il connut un écho mondial à travers des adaptations cinématographiques cultes.

Armé du brio graphique qu’on lui connaît, George Bess signe dans Bram Stoker Dracula une œuvre de virtuose qui démontre, une fois de plus, que Bess est sans conteste l’un des grands dessinateurs de la bande dessinée contemporaine.

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Dracula

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Mon avis : Des éditions somptueuses consacrées à la BD, j’en ai vu et lu beaucoup, mais là… Rarement un album – dans son édition « prestige » – m’aura autant attiré, fasciné, impressionné (je pourrais continuer ainsi un bon moment !) et son prix conséquent (39 €) aura été aussi justifié.

Le format, déjà, complètement hors norme : 37*28 cm pour plus de deux kilos d’un épais papier glacé, sous une couverture dont chaque battant pèse aussi lourd qu’un album normal. Si grand, si lourd, qu’il vous faudra l’installer sur une table pour le lire.

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Dracula

Tiens, parlons en, de cette couverture ! Un décor pré art nouveau à la Mucha, dans de pures tonalités noires et rouge.

Rouge sang, bien entendu. Car il s’agit bien d’une adaptation de Dracula, le chef-d’œuvre de Bram Stoker, par le grand illustrateur Georges Bess.

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Le loup des mers

Le loup des mers – Riff Reb’s

d’après le roman de Jack London

Noctambule – 136 pages – 17.95 €

Le pitch : Après un naufrage, Humphrey Van Weyden, un gentleman fluet, est recueilli puis enrôlé de force comme mousse par Loup Larsen, un terrifiant capitaine de goélette, buveur, violent mais très cultivé.Ce capitaine, athée, éprouve peu à peu une sorte d’estime teintée de mépris pour Humphrey, à l’inverse, très religieux : « si vous savez que quand vous mourrez, vous irez dans un monde meilleur, alors, pourquoi avez-vous peur de mourir ? »

Ainsi naissent les premières joutes verbales – pleines d’humour et d’esprit – qui rythment ce passionnant récit d’aventure, et qui redoubleront à l’arrivée d’une jeune femme, un futur enjeu pour ces deux hommes. Intelligente, brillante et moderne, une adaptation d’envergure de l’un des chefs-d’œuvre du roman d’aventure !

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Riff Reb's

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Mon avis : Rien de plus difficile que d’adapter un grand roman en BD. Nombre d’excellents auteurs s’y sont cassé la plume et le pinceau, et par charité je ne donnerais pas d’exemples ici aujourd’hui !

C’est donc à chaque fois une heureuse surprise et un grand plaisir quand un chef-d’œuvre romanesque donne un chef-d’œuvre de BD. C’est le cas, sans le moindre doute, avec Le loup des mers de Jack London, devenu Le loup des mers de Riff Reb’s.

Riff Reb’s a deux passions : la mer, et Jack London, qui ont chacun inspiré plusieurs de ses créations. C’est donc tout naturellement qu’il s’est emparé du Loup des mers, merveille d’aventures maritimes de Jack london.

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Jim Hawkins

L’île au trésor (Jim Hawkins) – Sébastien Vastra

d’après le roman de Robert Louis Stevenson

Ankama éditions – 176 pages – 29.90 €

Le pitch : Un avenir de commis de cuisine et l’auberge familiale en héritage, Jim Hawkins sait qu’il ne restera pas longtemps sur la terre ferme. Son regard est ailleurs, tourné vers cette ligne de mer posée sur l’horizon, promesse d’inconnu et de mystères. Il suffirait d’un coup de pouce du destin ou de Bill Bones, ce vieux loup de mer fraîchement débarqué avec sa précieuse carte, pour que Jim bascule dans le tourbillon de l’aventure.

Mais s’il y a une chose dangereuse en ce bas monde, c’est bien de posséder une fortune sur un morceau de papier…*

Mon avis : Les adaptations de L’île au trésor, le chef-d’œuvre de Robert-Louis Stevenson, sont innombrables. Et pourtant, question BD, je dois bien admettre que celle de Sébastien Vastra est sans doute devenue ma préférée.

Pourtant, l’entreprise m’a paru dans un premier temps un peu bizarre : partir du roman pour en faire une histoire d’animaux… quelle drôle d’idée !

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Jim Hawkins

Mais dès la première planche (plus de 160 dans cette intégrale qui réunit les trois volumes), mes appréhensions sont tombées. Complètement.

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Le sommet des Dieux - T1

Le sommet des dieux (5 tomes) – Jirö Tanigucchi 

d’après le roman de Baku Yumemakura

Kana – 5* 338 pages – 5*18.00 €

Le pitch : Dans une petite boutique népalaise, Fukamachi tombe sur un appareil photo qui pourrait bien être celui de George Mallory, le célèbre alpiniste qui fut le premier à essayer de vaincre l’Everest. Mallory disparût avec Andrew Irvine, lors de cette ascension en 1924, sans que l’on puisse savoir s’ils sont parvenus au sommet. Et si c’était seulement lors du chemin du retour qu’ils avaient eu cet accident fatal? Cela changerait l’histoire de l’alpinisme!

C’est sur cette passionnante question que s’ouvre le chemin initiatique de Fukamachi qui sera amené à faire la rencontre de figures hautes en couleurs. Le dépassement de soi, l’aventure, la passion de la montagne sont les leitmotivs de cette formidable aventure signée Jirô Taniguchi !

Mon avis : Le maître Jîro Tanigushi se lance, début 2000, dans l’adaptation en manga (bien que je préfère parler de BD pour évoquer l’oeuvre de Tanigushi, fortement imprégné de culture BD occidentale) du Sommet des dieux, le best-seller japonais de Baku Yumemakura.

A cet instant, certains de ses fans – et dieu sait s’ils sont nombreux de par le monde – ont du être un peu interloqué par son choix. Car si le roman de Yumemakura était alors extrêmement populaire, son cadre était très éloigné de l’univers habituel de Jiro Tanigushi. La haute montagne, l’alpinisme de très haut niveau : rien à voir avec les récits urbains du grand dessinateur.

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Pourtant, quatre ans plus tard, quand Tanigushi achève la création de cette immense fresque sur la montagne et les hommes qui se déploie sur plus de 1 500 planches (!), personne ne peut encore douter : Le sommet des dieux est un chef d’oeuvre, sans doute, en quelque sorte, le Guerre et paix de l’illustrateur !

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Nez de cuir

Nez de cuir – Jean Dufaux & Jacques Terpant

d’après le roman de Jean de la Varende

Futuropolis – 64 pages – 16.90 €

Le pitch : Le comte Roger de Tainchebraye revenu défiguré de la campagne de France de 1814 doit cacher son visage derrière un masque de cuir. Serait-ce la fin du jeune homme de 22 ans qui était un « Dom Juan » dans sa Normandie natale ? Profondément marqué, cynique et meurtri, il multiplie les conquêtes.

Une seule femme lui résiste, Judith de Rieusses. Roger en tombe follement amoureux mais refuse le mariage de peur qu’en faisant tomber le masque il dévoile sa déchéance et n’attire que la pitié de sa bien-aimée…

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Nez de cuir

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Mon avis : Jean de la Varende : voilà un nom qui semble surgit du passé, un auteur dont la particule renvoie au XIX° siècle et qui, pourtant, écrira toute son œuvre au XX° siècle.

Avec des opinions (réactionnaire, monarchiste, catholique intégriste, proche des organes de presse de la collaboration pendant la guerre, sans jamais tomber dans l’infamie) et un style qui semble aujourd’hui bien désuet, l’auteur est tombé très vite dans la semi obscurité d’un oubli presque complet.

Dépassée par les coups d’accélérateur de l’après-guerre, son œuvre n’est aujourd’hui citée par les amateurs que par ce fameux Nez de cuir.

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Largo Winch

Largo Winch (24 tomes) – J. Van Hamme & P. Franck

d’après le roman de Van Hamme

Dupuis – 960 pages – 99 €

Le pitch : À vingt-six ans, Largo Winch hérite d’un cartel financier de dix milliards de dollars. Contestataire, séducteur et anticonformiste, on l’appelle « le milliardaire humaniste ». Mais peut-on garder les mains propres à la tête d’un tel empire ?

Entre femmes aux charmes meurtriers et banquiers trompeusement complices, entre combinaisons financières et trafics douteux, Largo Winch rend coup pour coup. Parfois à la limite de la légalité.

Mon avis : Une saga tellement moderne à sa sortie qu’elle a suscité, non seulement une adaptation au cinéma, mais d’innombrables copieurs et suiveurs !

Impossible de passer à côté de Jean Van Hamme : scénariste star de la BD « réaliste », au même titre que René Goscinny restera le scénariste phare de la BD d’humour, il est l’auteur d’au moins trois séries phares et au long cours. Mais Largo Winch restera la première dans l’ordre chronologique, et sans doute la plus chère à son cœur.

Elle sera en effet, avant qu’il ne l’adapte en BD, une série de six romans d’aventure mettant en scène ce jeune homme, devenu l’homme le plus riche du monde grâce à une adoption qui va lui attirer énormément de pouvoir.. et d’ennuis.

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Largo Winch - T1 L'héritier & T2 Le groupe W

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Les deux premiers volumes de la série forment un diptyque et doivent être lus à la suite l’un de l’autre… ce que le lecteur fera, de toute façon, car l’ensemble est absolument fascinant, un tourne page magistral, tel que les cours de BD devraient en montrer plus souvent !

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Peter Pan - L'intégrale

Peter Pan (6 tomes) – Loisel

d’après le roman de J.M. Barrie

Vents d’ouest – 336 pages – 59 €

Le pitch : La création est un acte délicat. Elle l’est plus encore lorsqu’il s’agit de donner une nouvelle vie à un personnage aussi mythique que Peter Pan. Régis Loisel s’est pourtant attelé à la tâche avec grâce et humilité, mêlant ainsi les ambiances féeriques et lumineuses de James Matthew Barrie aux atmosphères londoniennes sombres mais romantiques de Dickens. Non content de s’approprier avec brio un classique de la littérature, Loisel fit entrer le lecteur ébahi dans les méandres tourmentés de la psychologie humaine, maniant avec honnêteté des notions délicates et taboues, comme la maternité non assumée, la violence des enfants, la vengeance, le complexe d’Œdipe…

«Mon album est à la croisée de toutes les enfances et son histoire recueille cette substance merveilleuse, alchimie du rêve et de la réalité qui s’envole sans que nous le voulions quand nous devenons grands. Il y a de la magie, de la poésie mais aussi énormément de souffrance et de cruauté dans ce monde là…» Régis Loisel

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Peter Pan - L'intégrale

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Mon avis : Revisiter un des mythes les plus connus et puissants de l’histoire littéraire : voilà le défi que s’est lancé Régis Loisel en 1990 en entamant l’incroyable adaptation du Peter Pan de J.M. Barrie.

15 ans et 320 planches plus tard, l’auteur bouclait son entreprise après avoir tenu en haleine des centaines de milliers de lecteurs. Le résultat de ce travail de titan ? Une œuvre hors norme, fascinante, discutable et discutée encore aujourd’hui.*

Peter Pan


Dorian Gray

Dorian Gray – Corominas

d’après le roman d’Oscar Wilde

Galerie Daniel Maghen – 90 pages – 18.50 €*

Le pitch : Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce vœu insensé : garder toujours l’éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile par son ami Basil assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés.

Et de fait, seul vieillit le portrait où se peint l’âme noire de Dorian qui, bien plus tard, dira au peintre : « Chacun de nous porte en soi le ciel et l’enfer. »

Mon avis : Il s’agit d’une adaptation tout à fait fidèle de l’oeuvre majeure d’Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray, dont je ne vous ferais pas l’injure de  rappeler l’intrigue. Et c’est une réussite absolue, car si l’essence du roman est là, elle magnifiée par des illustrations d’une beauté somptueuse .

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Dorian Gray

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C’est une BD, bien sûr, mais c’est avant tout une oeuvre d’art. 68 planches de graphismes superbes, mais surtout, surtout, des centaines de tableaux absolument splendides, pour autant de de vignettes peintes à l’aquarelle, de la simple case à la pleine planche, dans une mise en page déstructurée, mais extrêmement lisible

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Le baron

Le baron – Jean-Luc Masbou

d’après les contes du baron de Münchhausen

Delcourt – 72 pages – 23.95 €

Le pitch : A l’automne de sa vie, le Baron de Münchhausen se retrouve confronté au livre fraîchement publié qui raconte ses aventures. Un livre qui, certes, lui amène une popularité et une certaine notoriété bien au-delà de la région où il réside mais qui le confronte à la mort en faisant de lui un héros de papier et non plus un conteur !

Notre baron se décide à rétablir la vérité, et quelle vérité !

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Le baron

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Mon avis : Peu ou prou, tout le monde connait le Baron de Münchhausen. Personnage réel extraordinaire du XVIII° siècle, aussi connu au centre et à l’est de l’Europe que son homologue Cyrano de Bergerac dans les pays latins, il a – comme ce dernier – inspiré moult contes*, récits, pièces de théâtre, films… Un personnage hors norme, devenu une légende littéraire plus vraie que nature.

Difficile, donc, au bout de deux siècles d’exploitation, de créer une œuvre à son propos qui ne soit pas, plus ou moins, une redite.

C’est pourtant ce qu’est parvenu à faire avec beaucoup d’habileté et de savoir-faire Jean-Luc Masbou !

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Serena

Serena – A.C. Gandolfo & T. Risjberg

d’après le roman de Ron Rash

Sarbacane – 200 pages – 23.50 €

Le pitch : La sublime Serena, accompagnée de son mari George Pemberton, riche exploitant forestier, descend du train à vapeur. Leur projet ? Exploiter jusqu’au dernier arpent le bois des Smoky Mountains dont Pemberton est l’héritier. Ce sont les années 30, la crise a jeté sur les routes des hordes d’ouvriers et leurs familles.

L’aubaine est trop bonne pour ces deux monstres, qui se vivent comme seuls au monde. Ils vont imposer leur loi, impitoyable, à des bûcherons traités comme des esclaves.

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Serena

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Mon avis : Serena est un excellent exemple d’adaptation de roman réussie.

Le livre dont est tiré l’album est un récit de Ron Rash, auteur américain à la mode (mais que je connais mal, même si je n’ai pas du tout apprécié son dernier roman, Par le vent pleuré), spécialisé dans le nature writing avec comme sujet principal les Appalaches, où il a toujours demeuré.

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Serena

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En tout juste 200 planches, les deux auteurs transcrivent le très épais roman naturaliste de Ron Rash (plus de 500 pages), qui se déroule au fin fond de la Caroline du Nord en pleine crise de 29.

L’histoire d’un destin tragique. Non : pas tragique; le terme horrifique parait plus adapté !

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La belle image

La belle image – Cyril Bonin

d’après le roman de Marcel Aymé

Futuropolis – 80 pages – 16.50 €

Le pitch : En l’espace d’un instant, la vie d’un homme ordinaire bascule. Les passantes le suivent du regard, leurs yeux brillent, elles lui sourient… Il a changé de visage. Mieux encore, ses traits se sont affinés, il paraît plus jeune et surtout, plus séduisant. Mais s’il gagne au change, il est devenu par la même occasion un parfait étranger pour tous ses proches. Plus personne ne le reconnaît et c’est toute sa vie qui se dérobe et qu’il doit réinventer.

Entre le charme de son épouse et celui de l’envoûtante Sarrazine, c’est aussi l’heure des choix et il va découvrir que cette « belle image » peut s’avérer difficile à porter…

Mon avis : Adapter un roman de Marcel Aymé ? Voilà une excellente idée de Cyril Bonin !

Car, qui mieux que le grand auteur français, a su mieux développer – à l’instar de certains auteurs anglo-saxons – sous forme de nouvelles ou de courts romans, des idées un peu absurdes, celle qui partent du principe que le fantastique peut faire irruption dans le quotidien ?

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La belle image

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Tout le monde – ou presque – connait Le passe-muraille, cette nouvelle où un homme prend soudain conscience d’une faculté unique : il peut traverser les corps solides !

Avec La belle image, c’est un homme qui, brusquement, change littéralement de visage. Avant il était laid, ou tout simplement insignifiant. Après, le voilà beau, séduisant.

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Duel

Duel – Renaud Farace

d’après la nouvelle de Joseph Conrad

Casterman – 180 pages – 22 €

Le pitch: Alors que Napoléon affronte l’Europe entière dans un bras de fer impitoyable, il veille à préserver toutes ses forces en interdisant les duels, qui saignent à blanc sa Grande Armée. Mais deux hussards, pour une obscure affaire d’honneur, s’entêtent à se défier… De duel en duel, les frères d’armes devenus ennemis scellent leurs destins et entrent dans la légende. La haine rendrait-elle immortel ?

Librement adapté du récit de Joseph Conrad, et inspiré de personnages historiques.

Mon avis : Au départ, il y a deux personnages réels : le général d’Empire Fournier-Salovèze et le comte Pierre-Antoine Dupont de l’Etang. Deux hommes qui, de par leur incroyable antagonisme, vont nourrir la légende.

Après, il y a Joseph Conrad qui, en une simple nouvelle, Le duel, élève en 1908 la légende en récit fabuleux.

Enfin, il y a Ridley Scott qui, dans une adaptation cinématographique absolument superbe sortie en 1977, Les duellistes, transforme le mythe en conte romantique.

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Tout cela pour qu’un jour, Renaud Farace reprenne à son tour – scénario et dessin – l’histoire, et en fasse un roman graphique d’une qualité tout à fait exceptionnelle.

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Le rapport de Brodeck – Tome 1 & 2 – Manu Larcenet

d’après le roman de Philippe Claudel

Editions Dargaud – 2 * 22.50 €

Le pitch : Manu Larcenet s’attaque pour la première fois à une adaptation, celle du chef-d’oeuvre de Philippe Claudel, Le Rapport de Brodeck. Mais lorsque l’auteur de Blast et du Combat ordinaire s’empare du texte, c’est pour le faire sien et lui donner une nouvelle vie, éclatante, sombre et tragique.

Des pages d’une beauté stupéfiante, magnifiant la nature sauvage et la confrontant à la petitesse des hommes ; une plongée dans les abîmes servie par un noir et blanc sublime et violent. Un très grand livre.

Mon avis : Larcenet, depuis le choc des quatre tomes de Blast, il y a quelques années, est devenu une véritable référence en matière de dessin réaliste. Enfin… réaliste n’est peut-être pas le bon terme car le style graphique de Larcenet est reconnaissable dès la première planche, avec ses personnages aux longs nez, aux visages durs…

Que du noir et blanc, le blanc servant à souligner le noir du dessin, mais aussi de l’histoire.

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Manu Larcenet a décidé cette fois d’adapter le très grand roman de Philippe Claudel, Le rapport de Brodeck, en deux tomes, et cette adaptation est comme une évidence… et presque une redondance, car le dessin de l’auteur cadre exactement avec l’ambiance, l’atmosphère terriblement pesante de cette tragédie.

Au fin fond de la campagne, au milieu de la forêt de de la neige,à la sortie de la seconde guerre mondiale…

Je ne vous en dis pas plus. Ce n’est pas une oeuvre gaie, vous l’avez deviné, mais le texte est magnifique et les dessins…. quelques vignettes pour vous permettre d’apprécier :*

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Zaroff

Zaroff – S. Runberg & F. Milville-Deschênes

d’après le roman de Ricard Connell

Le Lombard – 88 pages – 16.45 €*

Le pitch : « Je m’appelle Fiona Flanagan. Vous ne me connaissez pas, général Zaroff… Et pourtant, il y a peu, vous avez changé ma vie. En tuant mon père, lors d’une de vos sordides chasses à l’homme. Je me propose de vous rendre la pareille ! Mes hommes ont retrouvé votre soeur cadette et ses trois enfants. Ainsi que l’île qui vous sert de repaire… Et cela m’a donné, à mon tour, des envies de chasse !

Qui, de vous ou moi, trouvera votre soeur et ses enfants en premier ? À l’instant où vous lirez ces mots, ils seront déjà sur votre île. Si c’est moi qui les rattrape, je les tuerai. Si c’est vous, il vous faudra les défendre. Car je n’aurai de cesse de tous vous chasser et de tous vous abattre. Afin qu’il ne reste aucun Zaroff en vie dans ce monde. »

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Mon avis : Zaroff, cela vous dit quelque chose ? Non ? Alors passez votre chemin, vous aurez du mal à vous immerger dans cette histoire dont les prémices – bizarrement présentées dans les dix premières planches – risquent de vous déconcerter.

Par contre, si vous êtes cinéphile et que Les chasses du comte Zaroff sont pour vous synonyme de film en noir et blanc du début des années 30 et d’aventures étranges – à la limite du fantastique – et de perversité, n’hésitez pas : cet album est pour vous.

Même chose si vous avez lu The most dangerous game, l’excellent court roman de Richard Connell dont est tiré le film

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La guerre éternelle

La guerre éternelle – Marvano & Haldeman

d’après le roman de Joe Hadelman

Dupuis – 162 pages – 28.95 €

Le pitch : Jusque-là, personne n’avait jamais vu les Taurans, ni su à quoi ils ressemblaient, ni même connu leurs véritables intentions. Mais une fusée terrienne fut détruite par les ennemis extraterrestres, c’est du moins ce qu’annonça la télévision. Aussitôt, politiciens et généraux décrétèrent qu’il fallait en finir une fois pour toutes avec cette menace intolérable. Cela commença avec la Grande Conscription de 2009 et la constitution d’un corps expéditionnaire d’élite.

C’est ainsi que Marygay Potter et William Mandella furent embringués dans une guerre qui allait durer plus de mille ans…

Mon avis : Les adaptations en BD des grands classiques de la  SF, cela ne court pas les rues. Bizarre, d’ailleurs, tant le cadre de certains de ces récits a tout pour donner des images spectaculaires !

Si vous êtes amateur du genre, listez dans votre tête quelques-uns de vos titres favoris, et imaginez les sous forme d’album… Get it ?! Raison de plus pour se précipiter sur cette adaptation du magnifique roman de Joe Haldeman paru il y a maintenant quarante ans.

La guerre éternelle, prix Nebula en 1975, puis prix Hugo et Locus en 1976 (rien que les trois plus grandes distinctions de la SF mondiale !), est certainement un des plus grands romans de SF consacrés aux guerres futures.

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La guerre éternelle

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Je ne vais pas prendre trois heures pour vous vendre le scénario du roman devenu BD (de mémoire, l’adaptation est très fidèle) : c’est tout simplement une merveille de construction, un récit en constante accélération qui s’enroule sur lui même pour déboucher par surprise sur une des fins les plus émouvantes qu’il m’ait été de donner de lire ces derniers temps.

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Les derniers jours de Stefan Zweig

Les derniers jours de Stefan Zweig – L. Seksik & G. Sorel

d’après le roman de Laurent Seksik

Casterman – 88 pages – 16.00 €

Le pitch : Le 22 février 1942, exilé à Petropolis au Brésil, l’écrivain autrichien Stefan Zweig se suicide avec son épouse, Lotte. Le désespoir a eu raison du grand humaniste, acteur essentiel de la littérature européenne et témoin majeur de la première partie du XXe siècle. Passés successivement par l’Angleterre et les États-Unis après avoir fui l’Autriche, Stefan et Lotte avaient cru fouler au Brésil une terre porteuse d’avenir. Mais c’était sans compter avec l’épouvante de la guerre.

L’évocation romanesque de l’exil brésilien des Zweig, de septembre 1941 à février 1942, devient une bande dessinée, magnifiée par le dessin intense de Guillaume Sorel. Laurent Seksik en a personnellement réalisé l’adaptation.

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Mon avis : Tout ceux qui se sont intéressés un jour à Stephan Zweig – et dieu sait s’ils sont nombreux, comme moi, à vouer un véritable culte au grand auteur autrichien ! – connaissent la triste fin de vie de l’écrivain. Le suicide de Zweig, en exil au brésil, en compagnie de sa jeune seconde épouse, fait partie des grands traumatismes de la littérature du XX° siècle.

Après avoir remporté en 2010 un grand succès d’édition avec le roman des derniers mois de sa vie, Laurent Seksik en a réalisé une transcription théâtrale, avant de l’adapter en BD.

C’est avec Guillaume Sorel à la plume et au pinceau que Seksik s’est attaché à la lourde tâche de raconter une période difficile, sans événement marquant et d’une terrible tristesse, de la vie du grand auteur. Pari difficile… et pourtant parfaitement gagné !

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Sacrées sorcières

Sacrées sorcières – Roald Dahl & Pénélope Bagieu

d’après le roman de Roald Dahl

Gallimard jeunesse – 304 pages – 23.90 €

Le pitch : Les enfants sont répugnants ! Ils puent ! Ils empestent ! Ils sentent le caca de chien ! Rien que d’y penser, j’ai envie de vomir ! Il faut les écrabouiller ! Les pulvériser ! Écoutez le plan que j’ai élaboré pour nettoyer l’Angleterre de toute cette vermine…

Attention ! Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire et ressemblent à n’importe qui. Mais elles ne sont pas ordinaires. Elles passent leur temps à dresser les plans les plus démoniaques et elles détestent les enfants. La Grandissime Sorcière compte bien les faire tous disparaître. Seuls un jeune garçon et son extravagante grand-mère semblent capables de l’en empêcher…

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Sacrées sorcières

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Mon avisRoald Dahl, c’est une part de l’enfance de combien d’entre nous ? 50, 60, 80 % ? Imagination délirante, humour corrosif : les récits du délirant auteur anglais (également fabuleux novelliste pour adulte) sont désormais confortablement installés dans notre culture collective.

Ses roman sont si chargés d’affect et d’images qu’ils ont été, pour la plupart, adaptés au cinéma : Le bon gros géant, Charlie et la chocolaterie, James et la pêche géante, Matilda… autant de films à succès. Et pourtant, bizarrement, seul parmi ses best sellers, Sacrées sorcières n’avait pas fait l’objet d’une déclinaison en images…

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Sacrées sorcières

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Mais voilà qui est fait, grâce à la BD de Pénélope Bagieu (sans oublier l’adaptation programmée au cinéma de Roland Zemeckis).

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Ce qu'il faut de terre à l'homme

Ce qu’il faut de terre à l’homme – Martin Veyron

d’après le roman de Léon Tolstoï

Dargaud – 

Le pitch : Sur son lopin de terre de Sibérie, le paysan Pacôme vit avec sa femme et son fils.

Il n’est pas riche mais il subvient aux besoins de sa famille. Cependant, Pacôme se sent à l’étroit. « Si seulement j’avais plus de terres, soupire-t-il en regardant par-delà la clôture, je pourrais être tout à fait heureux. » Un appétit, tant pour les terres que pour ce qu’elles rapportent, qui va aller grandissant…

D’après une nouvelle de Léon Tolstoï.

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Ce qu'il faut de terre à l'homme

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Mon avisMartin Veyron, pour ceux qui comme moi on un peu de bouteille, c’est toute une époque… Ah, le bon vieux temps où le (alors encore) jeune dessinateur Martin Veyron explosait les canons du politiquement correct dans L’écho des savanes !

Qui n’a pas lu les aventures de Bernard Lermite, ou les exploits vicieux et lubriques d’Edmond le cochon ne sait pas ce que fut la contre-culture BD des années 80…

Mais trêve de nostalgie : trois décennies plus tard, revoilà le loustic sur un one shot carrément intriguant et décalé : l’adaptation du nouvelle de Tolstoï.

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Ce qu'il faut de terre à l'homme

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La belle au bois dormant – Charlotte Reiniger

d’après le conte de Charles Perrault

Editions Quatre Fleuves – 19.90 €

Le pitch : Lorsqu’une méchante fée jette un sort à leur petite fille, le roi et la reine, désespérés, s’efforcent de la protéger. Mais le maléfice s’abat sur eux, et le royaume sombre dans les ténèbres. Seul un baiser d’amour véritable pourra les sauver…

Redécouvrez le célèbre conte dans cet ouvrage tout animé par les magnifiques silhouettes théâtrales de Lotte Reiniger.

Mon avis : Encore une composition en pop-up des Editions Quatre fleuves, qui s’en est fait une spécialité. Ici, lorsqu’on ouvre la double-page, c’est un décor et des silhouettes en ombre chinoises découpées qui surgissent pour illustrer le texte du conte qui se trouve à droite et à gauche de l’illustration.

Attention : le travail de Charlotte Reiniger, une réalisatrice et dessinatrice allemande disparue en 1981, constitue de véritables œuvres d’art. Découpées avec une incroyable minutie, comme si c’était de la dentelle, les décors et les personnages sont un véritable ravissement pour les yeux.

Si vous voulez une référence, pensez à certains films de Michel Ocelot, comme Les contes de la nuit. En découvrant ce livre, j’ai réalisé à quel point ce grand auteur a été influencé par Lotte Reiniger.

Un véritable coup de cœur, pour offrir un cadeau à une petite fille.


Les enfants du Capitaine Grant

Les enfants du Capitaine Grant – Alexis Nesme

d’après le roman de Jule Verne

Delcourt – 152 pages – 

Le pitch : Lors d’une excursion en mer, Lord et Lady Glenarvan trouvent dans le corps d’un requin une bouteille renfermant un message de détresse, envoyé par le capitaine Grant avant son naufrage.

Ils décident de partir à la recherche des survivants, accompagnés par les enfants du capitaine disparu et par un savant farfelu et fantasque. C’est le début d’un périple mouvementé aux confins du monde

Mon avis : Je ne vous ferai pas l’affront de vous expliquer que Les enfants du Capitaine Grant est un célèbre roman de Jules Verne, publié en 1868 chez Hetzel. Ah, si, je viens de le faire, désolé ! Non, sans blague : tout le monde a lu au moins une fois dans sa jeunesse un des livres les plus célèbres de ce bon vieux Jules, à l’imagination inextinguible.

Sans doute un des récits destinés au plus jeune de son lectorat, avec au coeur de l’histoire de jeunes héros bien sympathique. Mais il faut bien avouer qu’aujourd’hui, la narration Vernienne peut paraître un peu rébarbative aux jeunes « milléniums ».

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Les enfants du Capitaine Grant

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Candide ou l'optimisme

Candide – G. Delpatûre & V. Radanovic

d’après le roman de Voltaire

Delcourt – 144 pages

Le pitch : Candide vivait, en toute insouciance, dans le meilleur des mondes possible : Le magnifique château westphalien de Tunder-Ten- Tronch. Jusqu’au jour où, pour avoir osé poser les yeux sur la fille du châtelain, la belle Cunégonde, il est expulsé de ce petit paradis.

Dans son errance, Candide découvrira alors le monde tel qu’il est vraiment : Un monde de guerres, de violence, de bêtise et de mort !

Mon avis : Oui, vous avez bien lu le titre de cet album : il s’agit d’une adaptation en BD du Candide de Voltaire !

Incongru ? À première vue, oui, bien que les adaptations de chefs-d’œuvre de la littérature tombés dans le domaine public soient devenues monnaie courante chez certains éditeurs, et Delcourt en fait partie.

Après avoir savouré les 138 planches de cette intégrale (réunissant en un seul album les trois tomes d’origine), j’ai cependant été complètement convaincu par la qualité de la démarche.

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Le vagabond des étoiles

Le vagabond des étoiles – Riff Reb’s

d’après le roman de Jack London

Noctambule – 204 pages – 35.00 €

Le pitch :San Quentin. Dans la prison d’État de Californie, Darrell Standing, ingénieur agronome, s’apprête à être pendu. Pour supporter les tortures que lui infligent les geôliers, il s’évade au gré de voyages astraux dans des vies passées. Il se retrouve sous les traits du comte Guillaume de Sainte-Maure au coeur du Paris de Louis XIII ; sous ceux d’un enfant sur les pistes de la conquête de l’Ouest ; en ermite hystérique ; en migrante irlandaise ; ou encore en Viking devenu soldat romain…

Oscillant entre réalisme et fantastique, ce roman remarquablement adapté par Riff Reb’s s’impose à la fois comme un procès contre l’univers carcéral et un hommage à la puissance de l’imaginaire.

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Le vagabond des étoiles

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Mon avisRiff Reb’s est un amoureux de Jack London. ça, je le sais depuis la sortie en 2012 de l’album Le loup des mers, une formidable adaptation du terrible roman du grand auteur américain (ma revue de l’album est sur le site) qui avait été accueilli chaleureusement par la critique.

Avec Le vagabond des étoiles, Riff Reb’s remet ça, mais en cherchant la difficulté. Il faut dire que Le vagabond des étoiles est un récit un peu à part dans l’oeuvre de Jack London.

Dernier roman écrit avant sa mort, sa tonalité fantastique le distingue des autres romans du grand auteur/aventurier.

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Le vagabond des étoiles

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